Deine Lakaien
White Lies |
Label :
Columbia |
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Le problème de Deine Lakaien, c'est que si l'on n'est pas un fin connaisseur de leur discographie, on peut très vite avoir l'impression que tous les albums se ressemblent plus ou moins. Pourtant, si l'on tend une oreille attentive, on discerna de nombreuses et très subtiles nuances qui ne se dévoilent pas lors de la première écoute. Il en est ainsi avec ce White Lies.
Dès les premières mesures de "Wunderbar", on pense être en terrain connu. Mélodie pure et nette, voix posée entre le chant et la récitation, rythme plutôt lent, rien de nouveau sous le soleil en somme. Et bien non, parce que derrière l'apparente simplicité de ce titre d'ouverture pourtant très bon, se cache une dynamique sonore foisonnante de cordes, d'instrumentations classiques superbes d'intelligence que l'on doit à Ernst. De même, ce "Generators" n'est-il pas doté d'un fort air oriental, dansant et chaloupé ? Ce n'est pas pour dire, mais l'on se prendrait presque à bouger le bassin dites ! L'air de rien là ! Les mains collées aux hanches... Et "Kiss", avec ses relents celtiques plus que prononcés ! L'ouverture musicale est là, Deine Lakaien semble chercher à apprivoiser un patrimoine culturel pour l'adapter à son style. Force est d'admettre que cela est fait avec une réussite certaine.
Peu à peu, une espèce de magie opère... Ce n'est pas que le groupe ait radicalement changé de style, loin s'en faut, mais les morceaux font presque systématiquement mouche. La beauté sans fard d'un "Where You Are" semble évidente, elle a tout, sans surenchère superflue. Elle est ce regard que l'on croise dans une salle bondée et qui nous hantera encore longtemps après... L'aspect synth pop s'est effacé, délayé, et les morceaux purement orientés machines sont largement minoritaires. "Stupid" et "Hands White" fonctionnent très bien dans leur dimension dance floor, mais ce sont les rares incartades du duo dans des sphères synthétiques.
Autre point positif pour cet album, aucune chanson ne me met de l'urticaire. L'ensemble me paraît moins naïf que par le passé, même si l'on parle toujours bel et bien de pop new wave. Les cordes apportent un plus indéniable, une tristesse plus adulte en somme...
De ce que je connais de ce groupe, White Lies est vraisemblablement mon album favori, doux et reposant à la fois, et ce n'est jamais inutile de posséder cela dans sa discographie...
Dès les premières mesures de "Wunderbar", on pense être en terrain connu. Mélodie pure et nette, voix posée entre le chant et la récitation, rythme plutôt lent, rien de nouveau sous le soleil en somme. Et bien non, parce que derrière l'apparente simplicité de ce titre d'ouverture pourtant très bon, se cache une dynamique sonore foisonnante de cordes, d'instrumentations classiques superbes d'intelligence que l'on doit à Ernst. De même, ce "Generators" n'est-il pas doté d'un fort air oriental, dansant et chaloupé ? Ce n'est pas pour dire, mais l'on se prendrait presque à bouger le bassin dites ! L'air de rien là ! Les mains collées aux hanches... Et "Kiss", avec ses relents celtiques plus que prononcés ! L'ouverture musicale est là, Deine Lakaien semble chercher à apprivoiser un patrimoine culturel pour l'adapter à son style. Force est d'admettre que cela est fait avec une réussite certaine.
Peu à peu, une espèce de magie opère... Ce n'est pas que le groupe ait radicalement changé de style, loin s'en faut, mais les morceaux font presque systématiquement mouche. La beauté sans fard d'un "Where You Are" semble évidente, elle a tout, sans surenchère superflue. Elle est ce regard que l'on croise dans une salle bondée et qui nous hantera encore longtemps après... L'aspect synth pop s'est effacé, délayé, et les morceaux purement orientés machines sont largement minoritaires. "Stupid" et "Hands White" fonctionnent très bien dans leur dimension dance floor, mais ce sont les rares incartades du duo dans des sphères synthétiques.
Autre point positif pour cet album, aucune chanson ne me met de l'urticaire. L'ensemble me paraît moins naïf que par le passé, même si l'on parle toujours bel et bien de pop new wave. Les cordes apportent un plus indéniable, une tristesse plus adulte en somme...
De ce que je connais de ce groupe, White Lies est vraisemblablement mon album favori, doux et reposant à la fois, et ce n'est jamais inutile de posséder cela dans sa discographie...
Bon 15/20 | par Arno Vice |
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