The Durutti Column
Another Setting |
Label :
Factory |
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Another Setting fait partie des albums sous-estimés de Durutti Column, éclipsé généralement par ses deux prédécesseurs, The Return Of... et LC.
Sorti en 1983, il marque une volonté de renouvellement dans l'univers musical si particulier du groupe. La guitare de Vini Reilly joue ici un rôle moins important que par le passé, comme l'indique l'introductif "Prayer", où un cor anglais répond à un clavier, auquel succède "Response", basé sur un motif de piano.
La voix de Vini Reilly n'apparaît que sur le troisième morceau, "Bordeaux", ici traité en version guitare (une version plus électronique sera délivrée quelques années plus tard sur l'album The Guitar And Other Machines, sous le titre "Bordeaux Sequence", interprété par une voix féminine).
On entre alors en terrain connu, les arpèges cristallins de Vini Reilly constituant l'ossature des morceaux suivants, soutenus par la batterie de Bruce Mitchell. Bien que de très bonne facture, les morceaux dans cette veine restent en deçà de ceux proposés sur LC, comme "Sketch For Dawn", "Never Known" ou "The Missing Boy". Cela n'empêchera pas "A Smile In The Crowd" d'être repris par Martin Gore sur son Counterfeit EP à la fin des années 80.
L'album se termine sur "Spent Time", un des plus beaux titres de The Durutti Column : construit autour d'un motif de basse évoquant Peter Hook, superbement mis en valeur par des claviers atmosphériques à la Brian Eno et des percussions assourdies, Vini Reilly y murmure le sentiment de mélancolie que l'on ressent au retour d'un voyage.
"At the end of the journey / And all you have seen / Remember some faces / From the places you've been / And then there's a sadness / When you try to describe / How these things can happen / And the passing of time"
Moins radical que The Return Of..., moins homogène que LC, Another Setting n'en reste pas moins un excellent album, qui clot l'âge d'or de The Durutti Column.
Sorti en 1983, il marque une volonté de renouvellement dans l'univers musical si particulier du groupe. La guitare de Vini Reilly joue ici un rôle moins important que par le passé, comme l'indique l'introductif "Prayer", où un cor anglais répond à un clavier, auquel succède "Response", basé sur un motif de piano.
La voix de Vini Reilly n'apparaît que sur le troisième morceau, "Bordeaux", ici traité en version guitare (une version plus électronique sera délivrée quelques années plus tard sur l'album The Guitar And Other Machines, sous le titre "Bordeaux Sequence", interprété par une voix féminine).
On entre alors en terrain connu, les arpèges cristallins de Vini Reilly constituant l'ossature des morceaux suivants, soutenus par la batterie de Bruce Mitchell. Bien que de très bonne facture, les morceaux dans cette veine restent en deçà de ceux proposés sur LC, comme "Sketch For Dawn", "Never Known" ou "The Missing Boy". Cela n'empêchera pas "A Smile In The Crowd" d'être repris par Martin Gore sur son Counterfeit EP à la fin des années 80.
L'album se termine sur "Spent Time", un des plus beaux titres de The Durutti Column : construit autour d'un motif de basse évoquant Peter Hook, superbement mis en valeur par des claviers atmosphériques à la Brian Eno et des percussions assourdies, Vini Reilly y murmure le sentiment de mélancolie que l'on ressent au retour d'un voyage.
"At the end of the journey / And all you have seen / Remember some faces / From the places you've been / And then there's a sadness / When you try to describe / How these things can happen / And the passing of time"
Moins radical que The Return Of..., moins homogène que LC, Another Setting n'en reste pas moins un excellent album, qui clot l'âge d'or de The Durutti Column.
| Excellent ! 18/20 | par Missingboy |
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