The Loch Ness Mouse
Key West |
Label :
Perfect Pop |
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La souris du Loch Ness... Fallait y penser. En plus, ça peut se décliner à l'infini (le chien du Loch Ness, la truite du Loch Ness, le clodo du Loch Ness...). Pratique pour les side-projects. Et puis en contrepoint du monstre, la souris, forcément, ça évoque de l'inoffensif, de l'attendrissant, du mignon tout plein. De l'avant-goût en somme.
On a tous plus ou moins, je crois, l'image du norvégien en rustre barbu, se baignant la quéquette à l'air dans le fjord glacial, juste après avoir couper du bois à la force de ses dents dans la grande forêt enneigée où brament des rennes en rut. Une sorte de canadien viril. On l'imagine mal se vautrer dans une sensiblerie affranchie et pratiquer sans honte la pop la plus adorable au monde. Une pop implosant d'allégresse enfantine, cuite sous milles soleils californiens, comme un succédané moderne des Beach Boys. Key West : oublié le rustre barbu, partout des "Good Vibrations" s'immisçant dans des chansonnettes qui, merveilleux songwriting sinueux, gambadent, s'attardent, sautillent, ralentissent tendrement, et au final éclaboussent de leur sève guillerette le tout à chacun, même le plus dur. C'est le côté niais de la Force, impossible d'y résister.
Dans une orgie de chœurs mielleux, The Loch Ness Mouse réussit, et plutôt franchement, très franchement, dans un domaine qui à l'accoutumée se casse-gueule si facilement dans l'écœurant. La faute heureuse à une production à tomber à la renverse sur lit douillet, et une pluie fine d'arrangements troussés au millimètre : trompette, piano, xylophone, pedal steel... jamais trop, juste ce qu'il faut... le truc parfait. À ce niveau-là, c'est de la science, une science exacte.
On a tous plus ou moins, je crois, l'image du norvégien en rustre barbu, se baignant la quéquette à l'air dans le fjord glacial, juste après avoir couper du bois à la force de ses dents dans la grande forêt enneigée où brament des rennes en rut. Une sorte de canadien viril. On l'imagine mal se vautrer dans une sensiblerie affranchie et pratiquer sans honte la pop la plus adorable au monde. Une pop implosant d'allégresse enfantine, cuite sous milles soleils californiens, comme un succédané moderne des Beach Boys. Key West : oublié le rustre barbu, partout des "Good Vibrations" s'immisçant dans des chansonnettes qui, merveilleux songwriting sinueux, gambadent, s'attardent, sautillent, ralentissent tendrement, et au final éclaboussent de leur sève guillerette le tout à chacun, même le plus dur. C'est le côté niais de la Force, impossible d'y résister.
Dans une orgie de chœurs mielleux, The Loch Ness Mouse réussit, et plutôt franchement, très franchement, dans un domaine qui à l'accoutumée se casse-gueule si facilement dans l'écœurant. La faute heureuse à une production à tomber à la renverse sur lit douillet, et une pluie fine d'arrangements troussés au millimètre : trompette, piano, xylophone, pedal steel... jamais trop, juste ce qu'il faut... le truc parfait. À ce niveau-là, c'est de la science, une science exacte.
Excellent ! 18/20 | par Sirius |
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