The Triffids
Treeless Plain |
Label :
Domino |
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The Triffids, à l'instar de leurs compatriotes australiens de The Church (qui reprendra un de leurs morceaux), The Hoodoo Gurus ou The Go-Betweens, pratiquaient, à l'époque post-punk, une pop-rock héritée des 60's. Une musique qui tranchait avec celle des Britanniques d'alors, le rock sombre et froid de Joy Division ou The Cure, parfois influencé par le glam-rock comme Bauhaus, ou la pop synthétique de OMD ou Depeche Mode. C'est plutôt avec les Liverpuldiens d'Echo & The Bunnymen ou Teardrop Explodes (Julian Cope) qu'une filiation, ou plutôt un cousinage, pourrait être établi.
Menés par l'excellent chanteur David McComb (décédé en 1999), très bon guitariste également, et son frère Robert McComb (guitares, violon), The Triffids comprenaient le bassiste Martyn Casey, devenu au début des 90's membre permanent (et jusqu'à aujourd'hui) de Nick Cave And The Bad Seeds.
Treeless Plain est sans doute leur meilleur album, regorgeant de pépites hautement mélodiques, souvent fiévreuses, parfois lyriques, subtilement psychédéliques, où s'entrevoient influences rockabilly, folk voire disco.
Dire que le single "Red Pony" aurait dû être un tube et est intemporel peut sembler convenu, mais c'est totalement justifié. Une magnifique ballade au rythme de valse, hispanisante, romantique, avec envolées de cordes, classieuse mais qui reste sobre, convoquant les fantômes de The Doors ou Jacques Brel.
Autre temps fort de l'album, le brillant "Hanging Shed", qui tient en haleine et impressionne par l'excellence de ses guitares et de sa basse et l'audace de sa mélodie et de ses changements de tournure.
Cet album montre à quel point cette époque débordait de groupes de très haute volée, y compris parfois au bout du monde, à (re)découvrir.
La réédition de 2008 adjoint un live de six morceaux, inutile donc de s'en priver...
Menés par l'excellent chanteur David McComb (décédé en 1999), très bon guitariste également, et son frère Robert McComb (guitares, violon), The Triffids comprenaient le bassiste Martyn Casey, devenu au début des 90's membre permanent (et jusqu'à aujourd'hui) de Nick Cave And The Bad Seeds.
Treeless Plain est sans doute leur meilleur album, regorgeant de pépites hautement mélodiques, souvent fiévreuses, parfois lyriques, subtilement psychédéliques, où s'entrevoient influences rockabilly, folk voire disco.
Dire que le single "Red Pony" aurait dû être un tube et est intemporel peut sembler convenu, mais c'est totalement justifié. Une magnifique ballade au rythme de valse, hispanisante, romantique, avec envolées de cordes, classieuse mais qui reste sobre, convoquant les fantômes de The Doors ou Jacques Brel.
Autre temps fort de l'album, le brillant "Hanging Shed", qui tient en haleine et impressionne par l'excellence de ses guitares et de sa basse et l'audace de sa mélodie et de ses changements de tournure.
Cet album montre à quel point cette époque débordait de groupes de très haute volée, y compris parfois au bout du monde, à (re)découvrir.
La réédition de 2008 adjoint un live de six morceaux, inutile donc de s'en priver...
Très bon 16/20 | par Gaylord |
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