The Futureheads
The Futureheads |
Label :
679 |
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C'est comme un disque des Smiths : les mélodies, fadasses, inexistantes, toutes sorties du même moule... la voix maniérée du beugleur en chef, vite horripilante... et le style, global, qui sait pas se retenir, qui grandiloque nauséabond. Forcément on reste pas des heures, on a autre chose à faire.
Mais on jette pas à l'ordure pour autant. Non, parce que malgré tout, y a ici et un tout petit peu là cette chanson, étonnante, pépite sous la vase, ce riff qui en rappelle d'autres, et des fameux, ce refrain, jubilatoire... tout ces petits trucs qui font qu'on y revient parfois, un jour de rien foutre, le plaisir coupable quoi. The Futureheads, c'est le groupe quidam, celui qui sort pas du troupeau, le groupe ni génial, ni totalement catastrophique, et qui (comme tout le monde ?) a eu son buzz NME/Pitchfork en ces années zéros, alors qu'il ne méritait sans doute qu'un encart dans Télé 2 Semaines (et encore).
Typique du groupe incapable pour l'album, doué pour le single. "Robot", "Decent Days And Night", "The City Is Here For You To Use"... quand leur punk poli et pile électrique s'écrit soudain à la plume Jam/Clash, tout de suite, ça fait mouche. Rare mais très bon. Au-delà on n'ira pas. Comme des Rakes sans chansons, sans rien, magma abrutissant, comme l'un des pires dégueulis du revival post-punk. Non on ira pas.
Mais on jette pas à l'ordure pour autant. Non, parce que malgré tout, y a ici et un tout petit peu là cette chanson, étonnante, pépite sous la vase, ce riff qui en rappelle d'autres, et des fameux, ce refrain, jubilatoire... tout ces petits trucs qui font qu'on y revient parfois, un jour de rien foutre, le plaisir coupable quoi. The Futureheads, c'est le groupe quidam, celui qui sort pas du troupeau, le groupe ni génial, ni totalement catastrophique, et qui (comme tout le monde ?) a eu son buzz NME/Pitchfork en ces années zéros, alors qu'il ne méritait sans doute qu'un encart dans Télé 2 Semaines (et encore).
Typique du groupe incapable pour l'album, doué pour le single. "Robot", "Decent Days And Night", "The City Is Here For You To Use"... quand leur punk poli et pile électrique s'écrit soudain à la plume Jam/Clash, tout de suite, ça fait mouche. Rare mais très bon. Au-delà on n'ira pas. Comme des Rakes sans chansons, sans rien, magma abrutissant, comme l'un des pires dégueulis du revival post-punk. Non on ira pas.
Sans intérêt 8/20 | par Sirius |
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