Future Conditional
We Don't Just Disappear |
Label :
Les Temps Modernes |
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De Glen Johnson, l'on sait qu'il est le leader de Piano Magic, groupe champion du monde incontesté (et incontestable) d'une lecture froide et rigoureuse de la musique populaire d'aujourd'hui. Future Conditional est l'une de ses nombreuses incarnations où, épaulé par Cédric Pin, l'intéressé se libère un peu de la pesanteur habituelle de son groupe, laissant une bonne partie de l'interprétation vocale à quelques invités triés sur le volet.
L'introduction est un long titre que l'on pourrait croire sorti d'un disque de Windsor For The Derby, à ceci prêt qu'il est perverti par l'électronique maligne de Johnson ; c'est bien entendu Dan Matz qui est ici au chant. Puis c'est au tour de la mutine (et omniprésente) Angèle David-Guillou de pousser la chansonnette à quatre reprises, son timbre délicieux épousant parfaitement les facéties électro-pop de la pair de compositeurs. Il en va de même pour le chaud filet s'écoulant de la gorge de Mélanie Pain sur le robotique "The Switchboard Girl". Côté masculin, hormis Glen Johnson, on retrouve avec plaisir Bobby Wratten, l'ex Field Mice se rappelant à notre bon souvenir, en retrouvant ce jeu si simple et évident qui firent de lui l'anti-star modèle (Your Love Leaves Me Colder).
L'ensemble de l'album baigne dans une clarté propre à cette musique électronique et pop ou l'on croise de manière impromptue Kraftwerk et New Order, mais aussi les cousins d'Amérique Figurine et The Postal Service. Mais Glen Johnson est si fin dans ses compositions qu'il évite avec aisance l'écueil de la redite et du formatage grâce à une recherche permanente de sons originaux et en parsemant ses titres de bruitages toujours bienvenu. Et paradoxalement, ce disque que l'on pourrait d'abord ressentir comme sombre et renfermé, devient, au fil des écoutes, presque enjoué et délicieusement ouvert.
L'introduction est un long titre que l'on pourrait croire sorti d'un disque de Windsor For The Derby, à ceci prêt qu'il est perverti par l'électronique maligne de Johnson ; c'est bien entendu Dan Matz qui est ici au chant. Puis c'est au tour de la mutine (et omniprésente) Angèle David-Guillou de pousser la chansonnette à quatre reprises, son timbre délicieux épousant parfaitement les facéties électro-pop de la pair de compositeurs. Il en va de même pour le chaud filet s'écoulant de la gorge de Mélanie Pain sur le robotique "The Switchboard Girl". Côté masculin, hormis Glen Johnson, on retrouve avec plaisir Bobby Wratten, l'ex Field Mice se rappelant à notre bon souvenir, en retrouvant ce jeu si simple et évident qui firent de lui l'anti-star modèle (Your Love Leaves Me Colder).
L'ensemble de l'album baigne dans une clarté propre à cette musique électronique et pop ou l'on croise de manière impromptue Kraftwerk et New Order, mais aussi les cousins d'Amérique Figurine et The Postal Service. Mais Glen Johnson est si fin dans ses compositions qu'il évite avec aisance l'écueil de la redite et du formatage grâce à une recherche permanente de sons originaux et en parsemant ses titres de bruitages toujours bienvenu. Et paradoxalement, ce disque que l'on pourrait d'abord ressentir comme sombre et renfermé, devient, au fil des écoutes, presque enjoué et délicieusement ouvert.
Excellent ! 18/20 | par Hpl |
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