The Von Bondies
Love, Hate And Then There's You |
Label :
Majordomo |
||||
Beuargh ! Totalement indigeste cette nouvelle purge des Von Bondies. La descente amorcée à la précédente galette vers un hard-rock putassier des plus vulgaires est ici totalement accomplie. Bien joué ! Du coup, le combo y a perdu toute trace de rock'n'roll au profit d'une pseudo accessibilité à base de refrains larmoyants et irritants dignes des plus grandes heures pop-rock eighties.
La page blues/garage craspec est donc définitivement tournée. Il est même difficile, après plusieurs écoutes, de trouver dans ce Love, Hate And Then There's You quoi que se soit d'intéressant (même le titre de l'album est pourri). Son naze et plat, riffs banals, batterie molle, aucune énergie... Le pompon revenant haut la main au chant. Jason Stollsteimer est désormais indigne de se proclamer originaire de Detroit. Les mélodies feraient plutôt penser à de la new-wave mixée à du hair-metal typique californien (on ne citera pas de groupes pour rester propre): entre morceaux pseudo punk-glam ridicules et slows pour lovers laissant facilement imaginer un hardos cuir-moustache-mulette-permanentée dégueulasse chialer sur l'épaule de sa copine (si, si ça existe, en cherchant au rayon WASP, Poison et autres immondices sur youtube ça doit pouvoir se trouver; merde, ça y est c'est sali). Les clichés du style sont exploités jusqu'à la nausée. Genre le classique passage "chant plaintif a capella uniquement appuyé par une grosse caisse histoire de rappeler qu'on a des burnes" présent une bonne dizaine de fois.
La vague de déterrage des décennies passées poursuit donc sur sa lancée. Sympa quand les groupes s'inspirent des heures glorieuses du rock. Par contre, quand on commence à faire ressortir les hontes d'une génération ça devient plus embarrassant. Surtout quand certains bons groupes semblent s'engouffrer dans cette veine nauséabonde. C'était déjà le cas des scandinaves de Turbonegro et Backyard Babies. Désormais même les groupes garages yankees commencent à bouffer à ce râtelier. Quelle misère...
La page blues/garage craspec est donc définitivement tournée. Il est même difficile, après plusieurs écoutes, de trouver dans ce Love, Hate And Then There's You quoi que se soit d'intéressant (même le titre de l'album est pourri). Son naze et plat, riffs banals, batterie molle, aucune énergie... Le pompon revenant haut la main au chant. Jason Stollsteimer est désormais indigne de se proclamer originaire de Detroit. Les mélodies feraient plutôt penser à de la new-wave mixée à du hair-metal typique californien (on ne citera pas de groupes pour rester propre): entre morceaux pseudo punk-glam ridicules et slows pour lovers laissant facilement imaginer un hardos cuir-moustache-mulette-permanentée dégueulasse chialer sur l'épaule de sa copine (si, si ça existe, en cherchant au rayon WASP, Poison et autres immondices sur youtube ça doit pouvoir se trouver; merde, ça y est c'est sali). Les clichés du style sont exploités jusqu'à la nausée. Genre le classique passage "chant plaintif a capella uniquement appuyé par une grosse caisse histoire de rappeler qu'on a des burnes" présent une bonne dizaine de fois.
La vague de déterrage des décennies passées poursuit donc sur sa lancée. Sympa quand les groupes s'inspirent des heures glorieuses du rock. Par contre, quand on commence à faire ressortir les hontes d'une génération ça devient plus embarrassant. Surtout quand certains bons groupes semblent s'engouffrer dans cette veine nauséabonde. C'était déjà le cas des scandinaves de Turbonegro et Backyard Babies. Désormais même les groupes garages yankees commencent à bouffer à ce râtelier. Quelle misère...
Nul 3/20 | par Abe-sapien |
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