Virgin Prunes
Hérésie |
Label :
Mute |
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Initialement sorti en vinyle en édition luxueuse en 1982 sur le label français Invitation Au Suicide (qui sortit également des productions de Joy Division ou Christian Death), Hérésie est composé de deux parties : 7 morceaux studio, et 5 titres live. Il a été réédité dans une version remasterisée par Mute.
Un gimmick de flûte (qu'on imagine jouée par une goule) constitue comme le fil conducteur de la partie studio. Ces morceaux montrent les velléités expérimentales, bruitistes et indus ("Rhetoric") des Irlandais Virgin Prunes mais aussi leurs racines celtiques ("We Love Deirdre"). Le clownesque et alcoolisé "Down The Memory Lane", avec accordéon et voix nasillardes, prouve que le rock gothique ne manquait pas d'humour et d'autodérision. Seul "Loved One", plus classique (quoique... les hurlements de possédé de Gavin Friday...) se rattachent davantage au rock gothique, avec sa structure guitare-basse-batterie.
Quant à la partie live, elle est tout simplement démente (y compris au sens propre du terme). On y retrouve les titres classiques de l'album If I Die, I Die, joués au Rex Club de Paris en juin 1982, que sont "Caucasian Walk", "Walls Of Jericho" ou "Pagan Lovesong", mais interprétés de manière assez différente. Rares sont les lives intéressants, mais celui-ci en fait indéniablement partie. Dommage qu'il soit aussi court.
Certes, la musique des Virgin Prunes était malsaine, morbide, vicieuse, vénéneuse, perverse, cruelle, mais aussi parfois burlesque, et toujours passionnante et fascinante.
Un gimmick de flûte (qu'on imagine jouée par une goule) constitue comme le fil conducteur de la partie studio. Ces morceaux montrent les velléités expérimentales, bruitistes et indus ("Rhetoric") des Irlandais Virgin Prunes mais aussi leurs racines celtiques ("We Love Deirdre"). Le clownesque et alcoolisé "Down The Memory Lane", avec accordéon et voix nasillardes, prouve que le rock gothique ne manquait pas d'humour et d'autodérision. Seul "Loved One", plus classique (quoique... les hurlements de possédé de Gavin Friday...) se rattachent davantage au rock gothique, avec sa structure guitare-basse-batterie.
Quant à la partie live, elle est tout simplement démente (y compris au sens propre du terme). On y retrouve les titres classiques de l'album If I Die, I Die, joués au Rex Club de Paris en juin 1982, que sont "Caucasian Walk", "Walls Of Jericho" ou "Pagan Lovesong", mais interprétés de manière assez différente. Rares sont les lives intéressants, mais celui-ci en fait indéniablement partie. Dommage qu'il soit aussi court.
Certes, la musique des Virgin Prunes était malsaine, morbide, vicieuse, vénéneuse, perverse, cruelle, mais aussi parfois burlesque, et toujours passionnante et fascinante.
Très bon 16/20 | par Gaylord |
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