The Asteroid # 4
These Flowers Of Ours |
Label :
Cargo |
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Les joyaux qui tombent du sillage de la comète Brian Jonestown Massacre n'en finissent plus d'éclairer les recoins les plus reculés des courants rock marginaux. Enième combo issu du désormais fameux Committee To Keep Music Evil, The Asteroid #4 proposent un mélange aventureux depuis une bonne dizaine d'années déjà. Folk, shoegaze, dream pop, americana; une telle mixture parait plutôt bancale sur le papier. Mais une fois triturés, broyés, mixés et saupoudrés d'une dose de psychédélisme obligatoire, ces ingrédients s'avèrent parfaitement en concordance pour un résultat novateur.
Tellement réussi d'ailleurs que These Flowers Of Ours s'avère très vite addictif. On tombe rapidement dans l'univers dressé par le groupe sans avoir aucune envie de s'en dérober. Les tourbillons élaborés par les énormes guitares noisy sur lesquels viennent surnager des arpèges doux et envoutants s'avèrent si attirants et salvateurs qu'ils effacent toute volonté d'échappatoire. Car l'évasion est interne, tapie dans chaque morceau. Ainsi chaque écoute la déploie et nous transporte dans les décors bariolés échafaudés par cet astéroïde dispensateur de sensations psychotropes.
Mais l'autre grande force de cette horde de Philadelphie est de ne pas négliger les mélodies de chant au détriment du boucan vénéneux obligatoire pour tout combo neo-psyche. En effet, trop de groupes se contentent de dresser des mûrs de guitares à coup d'effets divers pour masquer la vacuité mélodique de leurs morceaux. Faire tourner des riffs maousses pendant de longues minutes est à la portée de n'importe quel tâcheron venu. L'ampleur que prend cette scène en est d'ailleurs la preuve. Mais ici, le chant n'est pas accessoire. Au contraire, il participe à l'ambiance en en renforçant la teneur et en apportant surtout une dimension lyrique supplémentaire grâce à un côté assez baggy gorgé d'écho, rendant les morceaux encore plus persistants une fois l'album terminé.
Avec cette livraison, The Asteroid #4 se démarquent largement en élaborant leur propre style. Pas sûr qu'ils soient rattrapés de sitôt.
Tellement réussi d'ailleurs que These Flowers Of Ours s'avère très vite addictif. On tombe rapidement dans l'univers dressé par le groupe sans avoir aucune envie de s'en dérober. Les tourbillons élaborés par les énormes guitares noisy sur lesquels viennent surnager des arpèges doux et envoutants s'avèrent si attirants et salvateurs qu'ils effacent toute volonté d'échappatoire. Car l'évasion est interne, tapie dans chaque morceau. Ainsi chaque écoute la déploie et nous transporte dans les décors bariolés échafaudés par cet astéroïde dispensateur de sensations psychotropes.
Mais l'autre grande force de cette horde de Philadelphie est de ne pas négliger les mélodies de chant au détriment du boucan vénéneux obligatoire pour tout combo neo-psyche. En effet, trop de groupes se contentent de dresser des mûrs de guitares à coup d'effets divers pour masquer la vacuité mélodique de leurs morceaux. Faire tourner des riffs maousses pendant de longues minutes est à la portée de n'importe quel tâcheron venu. L'ampleur que prend cette scène en est d'ailleurs la preuve. Mais ici, le chant n'est pas accessoire. Au contraire, il participe à l'ambiance en en renforçant la teneur et en apportant surtout une dimension lyrique supplémentaire grâce à un côté assez baggy gorgé d'écho, rendant les morceaux encore plus persistants une fois l'album terminé.
Avec cette livraison, The Asteroid #4 se démarquent largement en élaborant leur propre style. Pas sûr qu'ils soient rattrapés de sitôt.
Très bon 16/20 | par Abe-sapien |
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