Les Claypool
Of Whales And Woe |
Label :
Prawn Song |
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Autant le dire de suite, les oreilles qui ont déjà été en contact avec les productions sonores de cet allumé de Les Claypool ne seront pas (du tout) dépaysées, pas de "virage radical", voire peu d'évolution si ce n'est une production un peu meilleure que ses autres aventures avec ses comparses de la Frog's Brigade par exemple... En même temps, le personnage se tient à ce qu'il fait le mieux, on va pas lui demander du "Primus bis tout seul" (Euh tout compte fait moi, si, je demande...) Très peu de guitares dans cet opus, tout ce que vous voulez, du xylophone, du trombone, de la trompette, de la sitar, des cuivres, du xylophone (oui, oui, encore, y en à peu près partout...) mais question 6 cordes, cette petite maligne se terre, se cache quand elle n'est tout simplement pas là... bizarre hein... Mais en même temps, vu que ce fameux Les utilise son instrument comme une guitare, cette 4 cordes est au premier plan et dirige absolument tout le reste... Je sais pas trop où il a voulu aller ce capitaine avec son bateau (comme l'illustre si bien le visuel de l'album) peut-être lui même ne le sait pas encore, où du moins, pas quand il est à jeun... D'ailleurs ce titre, "De baleines et de malheurs..", peut-être la folie d'un marin seul sur son bateau et s'enivrant et se droguant pour oublier son sort, je sais pas, je cherche encore, il est vrai que l'écoute de cette livraison ne respire pas la joie (à part peut-être pour "One Better" qui sautille et virevolte comme un aliéné sous crack) mais pour le reste... c'est du même tonneau que le Pork Soda de son (ancien) groupe Primus, glauque, sale, malsain, ça vous regarde bizarrement en mangeant ses propres crottes de nez. Le premier titre plante le décors d'ailleurs : "Back Off Turkey", 2 minutes 11 de riff-rythmique de basse ultra-compressée ponctué de percussions cuivrées très répétitive pour hypnotiser la dinde en question en lui tenant un discours étrange (Dégage la dinde, je reviens assoiffé de vengeance (sic))... Le Colonel a encore loupé sa thérapie hebdomadaire, donc ça rechute...
Heureusement, après ces 2 minutes 11 de crainte, on respire avec ce One Better, basse slappée et funkysante, rajoutez un peu de trompettes et de trombones et hop... le générique parfait pour un dessin animé (un peu malsain bien sûr), le morceau entretient un délire de xylophone et de saxophone... alors comment on sort de ce genre d'expérience ? Hé ben.. assez étrange, c'est pas l'épiphanie, c'est pas l'éveil des sens, c'est pas trop indigeste (quoique durant quelques secondes sur la fin de certains titres ("Off White Guilt", "Back Off Turkey" et surtout "Lust Stings" avec cet horrible vieux saxophone vomissant de vieilles notes...) Mais il faut reconnaître que la qualité des autres morceaux vous feront vite oublier ces quelques passages trop gonflants, le petit intermède que représente "Iowan Girl" (titre paraîtrait-il en hommage à la compagne de l'homme à la basse...) vous montrerons comment on occupe un espace de 3 minutes 29 tout seul avec une basse sans faire chier l'auditeur et même en le faisant pleurer devant tant de maîtrise et de technicité. Je vous aurais prévenu...
Heureusement, après ces 2 minutes 11 de crainte, on respire avec ce One Better, basse slappée et funkysante, rajoutez un peu de trompettes et de trombones et hop... le générique parfait pour un dessin animé (un peu malsain bien sûr), le morceau entretient un délire de xylophone et de saxophone... alors comment on sort de ce genre d'expérience ? Hé ben.. assez étrange, c'est pas l'épiphanie, c'est pas l'éveil des sens, c'est pas trop indigeste (quoique durant quelques secondes sur la fin de certains titres ("Off White Guilt", "Back Off Turkey" et surtout "Lust Stings" avec cet horrible vieux saxophone vomissant de vieilles notes...) Mais il faut reconnaître que la qualité des autres morceaux vous feront vite oublier ces quelques passages trop gonflants, le petit intermède que représente "Iowan Girl" (titre paraîtrait-il en hommage à la compagne de l'homme à la basse...) vous montrerons comment on occupe un espace de 3 minutes 29 tout seul avec une basse sans faire chier l'auditeur et même en le faisant pleurer devant tant de maîtrise et de technicité. Je vous aurais prévenu...
Pas mal 13/20 | par Stef_tylerdurde |
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