Molly McGuire
Lime |
Label :
Sony |
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Molly McGuire : un groupe vraiment sous estimé : on peut trouver leur excellent album Lime à 10 centimes sur un site de vente bien connu, qui dit mieux ? Vu comme ça, on n'a pas très envie de les débourser, les 2,59 euros (eh oui, les frais de port), à moi donc de vous faire changer d'avis.
Pourtant l'histoire avait plutôt bien commencé : en 1996, sortie de l'album, un titre sur un sampler hard rock mag', une bonne chronique puis plus rien, alors que s'est-il passé ?
Pour commencer, cet album devrait ravir les fans de Tool pour sa basse bien ronde et tripante, des montées en puissance grâce entre autres aux sons des guitares ahurissants et une batterie super variée. Sur certains passages, à chaque mesure, un petit plus dans le son de guitare ou de batterie apporte une émotion : c'est simple mais cela fonctionne à merveille ; quand la base est bonne, pourquoi se priver de qui pourrait s'averer chiant dans d'autres cas.
Les tempos sont relativement lents, ce qui accentue le sentiment de puissance, le batteur frappe par moment un peu à la façon de Mike Bordin, de Faith No More : frappe rapide 2 fois sur le même tom lors de passages mid-tempo.
Le chant maintenant, rock avec quelques passages hurlés, plaintif, murmuré par moment, même faussement niais, un panel d'émotions très large est exprimé par le chanteur. De nombreux passages au chant léger suivis de guitares furieuses : Encore une fois la recette est connue, mais ici, c'est terriblement efficace.
Les excellents morceaux ne manquent pas : "Coin toss" avec un final apocalyptique grâce au mur de guitares, "Humansville" avec une excellente ligne de basse en intro, ses breaks, sa touche de piano sur la fin, "Wish Number One" avec sa mélodie et son refrain au légèrement plaintif mais trés émouvant : "I'm so alone and I want her/you... please... wish number one is to want her/have you...". Vu comme ça, ça semble un peu niais, mais chanté par cet excellent chanteur, on saisit vraiment le message, la perte de l'être aimé bla bla bla, mais là, on adhère ! Le morceau continue et monte en puissance grâce à quelques accès de rage contenue, jouissif !
Et le dernier morceau : "Catfish", 10 minutes de pur plaisir en 3 parties avec la seconde archi lourde, un final tout en dissonances et un chant qui sait se faire presque malsain par moment, excellent.
Alors, qu'est-ce que je fais avec les 2,60 euros au fond de ma poche ? Une petite mousse ou... ?
Pourtant l'histoire avait plutôt bien commencé : en 1996, sortie de l'album, un titre sur un sampler hard rock mag', une bonne chronique puis plus rien, alors que s'est-il passé ?
Pour commencer, cet album devrait ravir les fans de Tool pour sa basse bien ronde et tripante, des montées en puissance grâce entre autres aux sons des guitares ahurissants et une batterie super variée. Sur certains passages, à chaque mesure, un petit plus dans le son de guitare ou de batterie apporte une émotion : c'est simple mais cela fonctionne à merveille ; quand la base est bonne, pourquoi se priver de qui pourrait s'averer chiant dans d'autres cas.
Les tempos sont relativement lents, ce qui accentue le sentiment de puissance, le batteur frappe par moment un peu à la façon de Mike Bordin, de Faith No More : frappe rapide 2 fois sur le même tom lors de passages mid-tempo.
Le chant maintenant, rock avec quelques passages hurlés, plaintif, murmuré par moment, même faussement niais, un panel d'émotions très large est exprimé par le chanteur. De nombreux passages au chant léger suivis de guitares furieuses : Encore une fois la recette est connue, mais ici, c'est terriblement efficace.
Les excellents morceaux ne manquent pas : "Coin toss" avec un final apocalyptique grâce au mur de guitares, "Humansville" avec une excellente ligne de basse en intro, ses breaks, sa touche de piano sur la fin, "Wish Number One" avec sa mélodie et son refrain au légèrement plaintif mais trés émouvant : "I'm so alone and I want her/you... please... wish number one is to want her/have you...". Vu comme ça, ça semble un peu niais, mais chanté par cet excellent chanteur, on saisit vraiment le message, la perte de l'être aimé bla bla bla, mais là, on adhère ! Le morceau continue et monte en puissance grâce à quelques accès de rage contenue, jouissif !
Et le dernier morceau : "Catfish", 10 minutes de pur plaisir en 3 parties avec la seconde archi lourde, un final tout en dissonances et un chant qui sait se faire presque malsain par moment, excellent.
Alors, qu'est-ce que je fais avec les 2,60 euros au fond de ma poche ? Une petite mousse ou... ?
| Excellent ! 18/20 | par Holy blurp |
En écoute : https://mollymcguire.bandcamp.com/album/lime
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