The Zutons
You Can Do Anything |
Label :
Deltasonic |
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Alors où en sont les Zutons? Après avoir frappé très fort dès leur premier album avant de laisser quelque peu retomber le soufflé sur le très soul et soporifique Tired Of Hangin' Around, le groupe de Liverpool se doit de redresser la barre afin de garder son statut de groupe original de la nouvelle scène pop-rock anglaise.
Pour commencer, ce n'est pas l'hideuse pochette à la Dream Theater qui va permettre de drainer un public neuf. A part les neuneus fans de cet horrible groupe rock-metal-prog-monculsurlacommode dont le mauvais goût n'est plus à démontrer, personne n'achètera You Can Do Anything au hasard à la vue de cette immondice. Passons.
Mais voilà, la pochette est bien à l'image du contenu ! Musicalement, c'est la débandade la plus totale. Le groupe a toujours puisé dans la musique yankee la plus vaste. Piochant de la soul la plus langoureuse, au punk de Detroit en passant par le folk, le tout mâtiné de pop british obligatoire. Cette fois cette bande de demeurés a plutôt puisé dans la pop pour routiers ricains la plus nauséabonde. La production est aseptisée au possible, sans relief et taillée pour les ondes et la source d'inspiration semble plutôt se situer aux alentours de Dire Strait et des Eagles. Les morceaux sont du même acabit : les mélodies suintent les bons sentiments les plus abjectes, les titres sont systématiquement étirés sur plus de quatre (fatigantes) minutes, les paroles dégoulinent de pseudo-engagement inoffensif... Aucune folie, aucun jus, aucun rythme accueillant, aucune idée malicieuse. Même le saxo, auparavant inspiré et apportant du relief, ne fait plus que de la figuration plate et effacée. C'est à se demander comment ces mêmes gaziers ont pu pondre un premier album si sympa il y a seulement quatre ans. Le titre en dit d'ailleurs long, sur le contenu: du n'importe quoi le plus quelconque...
Un espoir anglais de moins et un disque de plus qui pullulera dans les bacs à soldes! Finalement les fans de Dream Theater auraient pu rester, ce disque est fait pour eux...
Pour commencer, ce n'est pas l'hideuse pochette à la Dream Theater qui va permettre de drainer un public neuf. A part les neuneus fans de cet horrible groupe rock-metal-prog-monculsurlacommode dont le mauvais goût n'est plus à démontrer, personne n'achètera You Can Do Anything au hasard à la vue de cette immondice. Passons.
Mais voilà, la pochette est bien à l'image du contenu ! Musicalement, c'est la débandade la plus totale. Le groupe a toujours puisé dans la musique yankee la plus vaste. Piochant de la soul la plus langoureuse, au punk de Detroit en passant par le folk, le tout mâtiné de pop british obligatoire. Cette fois cette bande de demeurés a plutôt puisé dans la pop pour routiers ricains la plus nauséabonde. La production est aseptisée au possible, sans relief et taillée pour les ondes et la source d'inspiration semble plutôt se situer aux alentours de Dire Strait et des Eagles. Les morceaux sont du même acabit : les mélodies suintent les bons sentiments les plus abjectes, les titres sont systématiquement étirés sur plus de quatre (fatigantes) minutes, les paroles dégoulinent de pseudo-engagement inoffensif... Aucune folie, aucun jus, aucun rythme accueillant, aucune idée malicieuse. Même le saxo, auparavant inspiré et apportant du relief, ne fait plus que de la figuration plate et effacée. C'est à se demander comment ces mêmes gaziers ont pu pondre un premier album si sympa il y a seulement quatre ans. Le titre en dit d'ailleurs long, sur le contenu: du n'importe quoi le plus quelconque...
Un espoir anglais de moins et un disque de plus qui pullulera dans les bacs à soldes! Finalement les fans de Dream Theater auraient pu rester, ce disque est fait pour eux...
Nul 3/20 | par Abe-sapien |
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