Sun City Girls
Torch Of The Mystics |
Label :
Majora |
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Y a plusieurs façons de savoir ce que vaut un groupe sans même l'avoir écouté. Ça tombe sous le sens, mais la pochette est un indicateur précieux pour juger du bon ou du mauvais goût de n'importe quel combo (c'est d'ailleurs pour ça qu'on sait que Yes est et restera le pire groupe de tous les temps). Une autre technique, presque aussi efficace, consiste à se faire une idée d'un groupe par rapport à ses reprises. Un groupe qui reprend la "Lambada" par exemple, ne peut pas être foncièrement mauvais.
Oui ils l'ont fait, ils ont osé, ils ont repris le tube qui a traumatisé toute une génération de gras du fion, d'abonnés au buffet, de timides gauches... bref, ceux qui ne savent pas danser. La "Lambada". Ici nommée "The Shining Path". Et c'est que, au-delà des souvenirs ranimés, des cauchemars de boum, on se rend compte grâce à cette version acoustique, traditionaliste, que la "Lambada" est, oui, écoutable, et même mieux que ça.
Merci donc aux Sun City Girls qui en 1990, eurent la riche idée d'inclure cette "Lambada" si bien coverisée sur ce Torch Of The Mystics. Leur 'most accessible' album. Car jusque-là, comme pour les 3/4 des groupes qualifiés d'expérimental, fallait se lever tôt, le cœur à l'ouvrage et les oreilles indulgentes, pour s'enfiler du Sun City Girls sans craindre maux d'estomac et mal de crâne. Là, nul besoin de pharmacie pour goûter et apprécier le pâté ethnique de la fratrie Bishop. Sac à dos Amon Düül accroché, on pose pied à terre, l'esprit psychotropé, au Brésil donc, mais aussi en Inde ("The Vinegar Stroke"), en Asie ("The Flower"), ou sur le canapé d'un deux neurones beurré fan de Sebadoh ("Blue Mama"). Voyage, voyage.
Mais voyage zarbie. Très zarbie. Prévenons. Des fous rires sont même possibles à la fin d'un "Papa Legba", ce concerto idiot entre Gargamel rieurs qui auraient bouffé Sctroumpf fluo. Remarquez, au moins, on ne s'ennuie pas.
Oui ils l'ont fait, ils ont osé, ils ont repris le tube qui a traumatisé toute une génération de gras du fion, d'abonnés au buffet, de timides gauches... bref, ceux qui ne savent pas danser. La "Lambada". Ici nommée "The Shining Path". Et c'est que, au-delà des souvenirs ranimés, des cauchemars de boum, on se rend compte grâce à cette version acoustique, traditionaliste, que la "Lambada" est, oui, écoutable, et même mieux que ça.
Merci donc aux Sun City Girls qui en 1990, eurent la riche idée d'inclure cette "Lambada" si bien coverisée sur ce Torch Of The Mystics. Leur 'most accessible' album. Car jusque-là, comme pour les 3/4 des groupes qualifiés d'expérimental, fallait se lever tôt, le cœur à l'ouvrage et les oreilles indulgentes, pour s'enfiler du Sun City Girls sans craindre maux d'estomac et mal de crâne. Là, nul besoin de pharmacie pour goûter et apprécier le pâté ethnique de la fratrie Bishop. Sac à dos Amon Düül accroché, on pose pied à terre, l'esprit psychotropé, au Brésil donc, mais aussi en Inde ("The Vinegar Stroke"), en Asie ("The Flower"), ou sur le canapé d'un deux neurones beurré fan de Sebadoh ("Blue Mama"). Voyage, voyage.
Mais voyage zarbie. Très zarbie. Prévenons. Des fous rires sont même possibles à la fin d'un "Papa Legba", ce concerto idiot entre Gargamel rieurs qui auraient bouffé Sctroumpf fluo. Remarquez, au moins, on ne s'ennuie pas.
Bon 15/20 | par Sirius |
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