Comet Gain

Il existe peu, voir pas d'information du tout concernant le groupe qui nous intéresse ici. C'est bien dommage d'ailleurs. Pour les curieux il y a néanmoins une séance de rattrapage en lieu et place de cette chronique.

Casino Classics est le premier disque sorti par Comet Gain en pleine période Britpop de l'époque. Ce qui n'empêchera pas d'évoquer pour certains un son très typé Sarah Records, pour notre plus grand bonheur il faut le dire (si, allez il faut le dire) ! Vous l'aurez compris...
Des filles qui chantent 'lalalala' avec cette voix fluette typique, des pop songs fraîches à l'impacte et à l'attractivité immédiate, et quelques guitares noisy toujours bien placées. A classer plutôt du côté des Pastels ou The Primitives, que de Blur et Oasis, donc.
On craque immédiatement pour "Footstompers", "A Million And Nine" avec son petit orgue à l'arrière fond, qui illumine la chanson. Ou bien encore le chatoyant "Another Girl", la voix de mademoiselle Sarah Bleach vive et mutine y faisant des merveilles. Une vraie sucrerie ! On craque pour quasiment tout en fait. Le groupe de David Feck ne se la raconte pas mais fait preuve quand même d'une sacrée classe. Avec toujours cette combinaison gagnante à savoir une candeur maladroite et assumée contrebalancée par une foi inébranlable dans l'amour d'une pop bien faite. Qui ne révolutionne pas le genre, mais qui s'attache au moins à être sincère, et qui par la force des choses en devient évidente !
Ce groupe à néanmoins joué de malchance par un manque de visibilité, au détriment d'autres qui ne méritaient certainement pas tous ces éloges disproportionnés.
Tant pis ou tant mieux. Ce que Comet Gain a perdu en reconnaissance médiatique, il l'a gagné en s'inscrivant dans la longue (très longue) liste des groupes indé-cultes-mais-tu-connais-pas.

Bon, maintenant que vous connaissez, allez les écouter !