Dirty Projectors
The Getty Address |
Label :
Western Vinyl |
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Annoncé comme 'un opéra sur Don Henley, chanteur de The Eagles, la mythologie aztèque, et le cataclysme du onze septembre'. Mon dieu encore un album inabordable et chiant, plus indie tu meurs... Détrompez-vous, cet album est une merveille, un petit bijou rempli de tubes. Il faut avouer que ce Dave Longstreth (tête bien pensante des Dirty Projectors) est un sacré bonhomme, au bord de l'autisme sur scène il dégage pourtant quelque chose qui ne laisse pas indifférent, on aime ou on n'aime pas, son chant s'apparenterait à celui des sirènes (version soul limite R'n'B poetic lover sur certains morceaux) qui vous attirent pour mieux vous perdre. Il réussit dans ce The Getty Address à créer une oeuvre complète, inclassable, véritable opéra moderne, remplis de choeurs envoûtants que l'on sent au bord la crise de nerfs. Fait de ‘beats' sacrés volontairement parasités, des instrumentations parfois dissonantes, comme s'il avait voulu créer ici les hymnes d'une civilisation nouvelle, fragile, désabusée, revue et corrigée par Justin Timberlake. Un ovni donc, un chef d'oeuvre des temps modernes plutôt.
Pour moi un classique indétrônable. Impossible de vous en dire plus, à vous d'écouter. A retenir : "Tour Along The Potomac" , "Jolly Jolly Jolly Ego" et tout le reste.
Pour moi un classique indétrônable. Impossible de vous en dire plus, à vous d'écouter. A retenir : "Tour Along The Potomac" , "Jolly Jolly Jolly Ego" et tout le reste.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Theywerewrong |
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