Jack
The End Of The Way It's Always Been |
Label :
Poplane |
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La musique est un long fleuve tranquille!
Après des années de galères, Jack sort enfin un disque dont on veut bien parler, non pas qu'il soit meilleur que les précédents mais il y a des choses que l'on ne s'explique pas! Par exemple, comment se fait-il que cette tête à claques de Matthew Bellamy vende autant d'albums en faisant tant de merdes alors que d'autres s'acharnent à produire de la qualité (je sais, c'est subjectif) et de la sincérité? Le faux serait-il devenu une denrée prisée? Avec "The end of the way it's always been", Jack pose un regard mélancolique mais lucide sur le passé et nous offre un disque intimiste aux morçeaux crépusculaires. Un album sombre mais pas torturé, l'album du recul. Il semble qu'Anthony Reynolds ait vaincu ses démons. A travers ces neuf nouvelles chansons, Jack gagne en maturité. Adieu la tristesse pure, le romantisme esseulé, le spleen tortueux: le passé est bel et bien derrière eux et il était temps de regarder le présent, aussi bien dans le fond que dans la forme, dans les textes que dans le traitement musical. Bonjour les nouvelles technologies, les samples...qui viennent dynamiter l'amertume du chant. En invitant Dan Fante (fils d'un autre célèbre Fante), sur "The emperor of new London", Jack met les pieds sur un terrain plus brute, plus sauvage. Avec "Sleepin' makes me thirsty", Reynolds pose un regard nostalgique sur la jeunesse, sur l'insouciance, il y est question de choses irrémédiablement perdues. "No north left" évoque la perte, "Sometimes" rappelle le Gainsbourg de "Je suis venu de dire que je m'en vais"... Les thèmes de la fuite, de l'amour, de la peine sont en quelque sorte les fils conducteurs de ce disque, distillés par une production aussi moderne que subtile et pointue signée Matthew Scott, fidèle compère de Reynolds compositeur et musicien pluri-instrumentaliste.
La force de Jack réside en un savant dosage de pragmatisme, de réalisme, de sensations et d'émotions. "The end of the way it's always been" est un album cohérent mais surtout effroyablement humain. Jack n'a rien à vendre, rien ne nous oblige à l'aimer si ce n'est son authenticité...
Après des années de galères, Jack sort enfin un disque dont on veut bien parler, non pas qu'il soit meilleur que les précédents mais il y a des choses que l'on ne s'explique pas! Par exemple, comment se fait-il que cette tête à claques de Matthew Bellamy vende autant d'albums en faisant tant de merdes alors que d'autres s'acharnent à produire de la qualité (je sais, c'est subjectif) et de la sincérité? Le faux serait-il devenu une denrée prisée? Avec "The end of the way it's always been", Jack pose un regard mélancolique mais lucide sur le passé et nous offre un disque intimiste aux morçeaux crépusculaires. Un album sombre mais pas torturé, l'album du recul. Il semble qu'Anthony Reynolds ait vaincu ses démons. A travers ces neuf nouvelles chansons, Jack gagne en maturité. Adieu la tristesse pure, le romantisme esseulé, le spleen tortueux: le passé est bel et bien derrière eux et il était temps de regarder le présent, aussi bien dans le fond que dans la forme, dans les textes que dans le traitement musical. Bonjour les nouvelles technologies, les samples...qui viennent dynamiter l'amertume du chant. En invitant Dan Fante (fils d'un autre célèbre Fante), sur "The emperor of new London", Jack met les pieds sur un terrain plus brute, plus sauvage. Avec "Sleepin' makes me thirsty", Reynolds pose un regard nostalgique sur la jeunesse, sur l'insouciance, il y est question de choses irrémédiablement perdues. "No north left" évoque la perte, "Sometimes" rappelle le Gainsbourg de "Je suis venu de dire que je m'en vais"... Les thèmes de la fuite, de l'amour, de la peine sont en quelque sorte les fils conducteurs de ce disque, distillés par une production aussi moderne que subtile et pointue signée Matthew Scott, fidèle compère de Reynolds compositeur et musicien pluri-instrumentaliste.
La force de Jack réside en un savant dosage de pragmatisme, de réalisme, de sensations et d'émotions. "The end of the way it's always been" est un album cohérent mais surtout effroyablement humain. Jack n'a rien à vendre, rien ne nous oblige à l'aimer si ce n'est son authenticité...
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Demicitron |
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