Glenn Mercer
Wheels In Motion |
Label :
Pravda |
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Presque une décennie qu'on l'avait perdu de vue. Depuis la mise à mort de l'aventure Wake Ooloo (qui cela dit n'avait déjà pas intéressé grand monde), Glenn Mercer s'était fait à son corps défendant ou non plutôt hypra-discret. Quelques collaborations et shows au compte-goutte plus tard, l'ex-co-leader des Feelies revient donc clinquant sous les traits d'un solo, Wheels In Motion.
Les traits, seulement les traits. Car à y regarder de plus près, ce Wheels In Motion dévoile un personnel qui aurait pu s'embrigader sous le patronyme Feelies : les maîtres fûts du cultissime groupe d'Hoboken sont tous là pour accompagner Glenn Mercer dans son œuvre (même le grand Anton Fier oui). La bassiste Brenda Sauter est également de la partie. Manque plus que... Bill Million. Et depuis qu'on sait (NDR : hommes du futur, je vous écris en l'an de grâce 2008) que les Feelies sont de nouveaux opérationnels (ô joie), on peut tout à fait voir cet album solo du sieur Mercer comme la première étape de la réunification tant espérée.
Un Wheels In Motion traversé par l'ectoplasme Feelies jusque dans son contenu. Évident. "Whatever Happened" c'est du Crazy Rhythms pur jus avec ses rythmiques anaphoriques qui rendent dingue. Anton Fier of course. Le seul morceau où il intervient (ce type est décidément un génie). Le reste à côté paraît gavé de Lexomil mais ce n'est pas pour nous assommer. Plutôt nous relaxer, avachi et bienheureux. Belles mélodies aux guitares onctueuses et au phrasé économe (écouter "Two Rights" en boucle et mourir de béatitude). De la coolitude frangipane qui peut cacher, allez, une potentielle monotonie.
On s'arrête là pour les défauts chipotés. Glenn Mercer offre sous son nom un album qui sans être spectaculaire, tient tout à fait la route tracée par son merveilleux passé.
Les traits, seulement les traits. Car à y regarder de plus près, ce Wheels In Motion dévoile un personnel qui aurait pu s'embrigader sous le patronyme Feelies : les maîtres fûts du cultissime groupe d'Hoboken sont tous là pour accompagner Glenn Mercer dans son œuvre (même le grand Anton Fier oui). La bassiste Brenda Sauter est également de la partie. Manque plus que... Bill Million. Et depuis qu'on sait (NDR : hommes du futur, je vous écris en l'an de grâce 2008) que les Feelies sont de nouveaux opérationnels (ô joie), on peut tout à fait voir cet album solo du sieur Mercer comme la première étape de la réunification tant espérée.
Un Wheels In Motion traversé par l'ectoplasme Feelies jusque dans son contenu. Évident. "Whatever Happened" c'est du Crazy Rhythms pur jus avec ses rythmiques anaphoriques qui rendent dingue. Anton Fier of course. Le seul morceau où il intervient (ce type est décidément un génie). Le reste à côté paraît gavé de Lexomil mais ce n'est pas pour nous assommer. Plutôt nous relaxer, avachi et bienheureux. Belles mélodies aux guitares onctueuses et au phrasé économe (écouter "Two Rights" en boucle et mourir de béatitude). De la coolitude frangipane qui peut cacher, allez, une potentielle monotonie.
On s'arrête là pour les défauts chipotés. Glenn Mercer offre sous son nom un album qui sans être spectaculaire, tient tout à fait la route tracée par son merveilleux passé.
Très bon 16/20 | par Sirius |
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