Thousand & Bramier
The Sway Of Beasts |
Label :
Arbouse |
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Loin des ses expériences teintées d'électronique avec Madrid, Guilhem Granier s'est joint au fou de musique folk Stéphane Milochevitch pour réaliser ce premier album en duo, sous le nom de Thousand & Bramier.
C'est un disque tout tranquille, un peu trop gentil pourrait on se dire d'abord, mais qui impose doucement mais sûrement une question : comment deux petits français ont ils réussi à réaliser un disque qui tutoie le meilleur de la country-folk américaine? Car oui, on aura beau chercher des traces d'accents français, une petite maladresse, un souci de "faire comme si", les deux musiciens à partir du moment où ils se mettent à jouer, deviennent américains. On pense à Johnny Cash, Leonard Cohen ou au Beck boisé de Mutations, pour ne citer que quelques références.
Une grande classe se dévoile de l'ensemble. Les petits coups feutrés de batterie. Des arpèges nonchalants. Une slide délicate. Le fait que ce disque ait été enregistré dans une campagne ensoleillée transpire de chaque notes.
Il me fait revivre des moments de torpeur agréable après une marche sous un soleil écrasant, lorsque le chaleur semble figer la nature et que la civilisation est loin. Toute notion de temps s'estompe. Et, pour achever de m'engourdir, des voix chaudes comme ces pierres au soleil, douces comme le peu d'eau qu'il reste dans le torrent que je viens de croiser...
Oui, écouter Thousand & Bramier, c'est redécouvrir toute la portée du mot "apaisant". On peut aisément s'imaginer tant le son nous est proche, après avoir fermé les yeux, que le duo apparaît à quelques mètres de nous pour nous jouer, assis sur un rocher, toute amplification proscrite, ses dix odes à l'Amérique, à l'immensité, à l'oisiveté, au temps qui se dilate.
C'est un disque tout tranquille, un peu trop gentil pourrait on se dire d'abord, mais qui impose doucement mais sûrement une question : comment deux petits français ont ils réussi à réaliser un disque qui tutoie le meilleur de la country-folk américaine? Car oui, on aura beau chercher des traces d'accents français, une petite maladresse, un souci de "faire comme si", les deux musiciens à partir du moment où ils se mettent à jouer, deviennent américains. On pense à Johnny Cash, Leonard Cohen ou au Beck boisé de Mutations, pour ne citer que quelques références.
Une grande classe se dévoile de l'ensemble. Les petits coups feutrés de batterie. Des arpèges nonchalants. Une slide délicate. Le fait que ce disque ait été enregistré dans une campagne ensoleillée transpire de chaque notes.
Il me fait revivre des moments de torpeur agréable après une marche sous un soleil écrasant, lorsque le chaleur semble figer la nature et que la civilisation est loin. Toute notion de temps s'estompe. Et, pour achever de m'engourdir, des voix chaudes comme ces pierres au soleil, douces comme le peu d'eau qu'il reste dans le torrent que je viens de croiser...
Oui, écouter Thousand & Bramier, c'est redécouvrir toute la portée du mot "apaisant". On peut aisément s'imaginer tant le son nous est proche, après avoir fermé les yeux, que le duo apparaît à quelques mètres de nous pour nous jouer, assis sur un rocher, toute amplification proscrite, ses dix odes à l'Amérique, à l'immensité, à l'oisiveté, au temps qui se dilate.
Parfait 17/20 | par Sam lowry |
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