Summercamp
Pure Juice |
Label :
Maverick |
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1997 : Oasis sort Be Here Now alors que leurs frères ennemis de Blur s'éloignent du courant britpop via un album éponyme fort réussi. Les gamins de silverchair cartonnent avec leur Freak Show, Dave Grohl et ses Foo Fighters commencent à avoir un line-up stable et sont enfin pris au sérieux avec leur excellent The Color & The Shape. Pendant ce temps, les Deftones (encore minces) s'apprêtent à retourner les salles du monde entier avec Around The Fur alors que le big beat (ou techno-rock qu'on disait) envahit les ondes : c'est la consécration pour les Prodigy, Chemical Brothers et autres Junkie XL. Oui tout cela on s'en rappelle. En revanche, 13 ans plus tard, beaucoup d'autres formations sévissant à l'époque sont tombées dans l'oubli. A titre d'exemple, on peut citer Reef, Morphine et... Summercamp.
En effet, ce quatuor californien sort au début de l'été de cette année là leur premier (et unique) disque intitulé Pure Juice, avec sa fameuse pochette (bien moche quant on y pense) où l'on voit un bateau de sport qui semble foncer à toute allure sur un fond bleu qui fleure bon l'été. L'album en question, bien dans la veine de ce qu'il se fait à l'époque, est plutôt bien reçu par la critique comme par le public et le groupe sera très présent cette année là, dans les magazines comme sur les nombreux festivals d'Amérique du Nord, d'Europe et du Japon. Malheureusement pour eux, les Californiens, qui prévoyaient d'enregistrer un second opus, n'iront jamais au bout et splitteront à l'aube des années 2000. Mais est-ce la seule explication au fait qu'ils soient totalement tombés aux oubliettes ?
Un bon single, ça ouvre des portes c'est une évidence, et sans conteste, c'est ce qui a permis à Summercamp de connaître sa brève période de gloire lors de l'été 97. En effet, le titre "Drawer", qui démarre l'album, propose de belles envolées power-pop entrecoupées de passages calmes et mélodiques convaincants. Une entrée en matière réjouissante donc, et une belle vitrine pour le groupe. Là où le bât blesse, c'est que le reste du disque n'est pas du même acabit. Trop de chansons sont en partie gâchées par un chant "gnian-gnian", par des rimes à deux balles horripilantes et des lyrics qui flirtent souvent avec le ridicule. Trop de morceaux sont sans intérêt à l'image du "Thing Of The Past" qui clôture l'album de manière anecdotique.
Malgré tout, on peut sauver certaines choses de ce Pure Juice : la production percutante de Chris Shaw, des parties batterie assez inspirées et deux ou trois morceaux sympas comme "Nowhere Near", "On Her Mind" ou "Play It By Ear". Et c'est à peu près tout.
Summercamp, c'est un peu le Foo Fighters du pauvre. De la power-pop gentillette mais souvent maladroite et sans génie.
Pure Juice doit donc rester d'où il vient : en 1997, avec les beaux souvenirs qui vont avec.
En effet, ce quatuor californien sort au début de l'été de cette année là leur premier (et unique) disque intitulé Pure Juice, avec sa fameuse pochette (bien moche quant on y pense) où l'on voit un bateau de sport qui semble foncer à toute allure sur un fond bleu qui fleure bon l'été. L'album en question, bien dans la veine de ce qu'il se fait à l'époque, est plutôt bien reçu par la critique comme par le public et le groupe sera très présent cette année là, dans les magazines comme sur les nombreux festivals d'Amérique du Nord, d'Europe et du Japon. Malheureusement pour eux, les Californiens, qui prévoyaient d'enregistrer un second opus, n'iront jamais au bout et splitteront à l'aube des années 2000. Mais est-ce la seule explication au fait qu'ils soient totalement tombés aux oubliettes ?
Un bon single, ça ouvre des portes c'est une évidence, et sans conteste, c'est ce qui a permis à Summercamp de connaître sa brève période de gloire lors de l'été 97. En effet, le titre "Drawer", qui démarre l'album, propose de belles envolées power-pop entrecoupées de passages calmes et mélodiques convaincants. Une entrée en matière réjouissante donc, et une belle vitrine pour le groupe. Là où le bât blesse, c'est que le reste du disque n'est pas du même acabit. Trop de chansons sont en partie gâchées par un chant "gnian-gnian", par des rimes à deux balles horripilantes et des lyrics qui flirtent souvent avec le ridicule. Trop de morceaux sont sans intérêt à l'image du "Thing Of The Past" qui clôture l'album de manière anecdotique.
Malgré tout, on peut sauver certaines choses de ce Pure Juice : la production percutante de Chris Shaw, des parties batterie assez inspirées et deux ou trois morceaux sympas comme "Nowhere Near", "On Her Mind" ou "Play It By Ear". Et c'est à peu près tout.
Summercamp, c'est un peu le Foo Fighters du pauvre. De la power-pop gentillette mais souvent maladroite et sans génie.
Pure Juice doit donc rester d'où il vient : en 1997, avec les beaux souvenirs qui vont avec.
Passable 11/20 | par Billyjoe |
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