Blackfield
Blackfield |
Label :
Helicon |
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Blackfield aura mis 4 ans à sortir son premier disque de 36 minutes et 10 titres. Quand, en 2000, Aviv Geffen invite Steven Wilson sur sa tournée israélienne, le projet se monte à 'vitesse grand V', mais les années passent et rien ne vient. Un premier single en novembre 2003, un second un mois plus tard, et voilà Blackfield dans les bacs. Court album, déroutant de prime abord avec les premières notes folk d'"Open Mind" ... Puis ...
Puis tout change. Après une minute de musique, les guitares distordues apparaissent puis s'éteignent, la mélodie commence à vous prendre aux tripes, vous êtes perdus.
Honnêtement, 36 minutes d'un tel bonheur, on en redemande à chaque instant, bien plus que des doubles albums prétentieux dont la moitié est à jeter. Ici, tout est construit pour que l'auditeur apprécie chaque instant de musique, chaque respiration, chaque nappe de cordes, chaque montée en puissance. De la pop au rock, Blackfield transgresse peu les étiquettes, tel n'est pas l'objet. Blackfield fait dans le connu, mais il le fait mieux que les autres, voilà tout.
Des titres comme "Hello", "Scars" ou "Blackfield" sont des pures pépites : nappes de violon omniprésentes mais pas abrutissantes, rythmiques simples accompagnant les voix, mélodies pures et petits effets discrets mais toujours pertinents. Le refrain de "Hello" est d'une telle immédiateté qu'on en arrive à se dire :'non, je ne peux pas aimer ce truc là, c'est trop .... radio ...' Et bien si, et c'est ça qui est génial !!
En plus, il respire un souffle d'intelligence incroyable dans ce disque, ce souffle qui permet de ne jamais mettre la goutte de trop dans l'emphase, dans le son, dans l'interprétation. Blackfield a su rester sobre et profiter pleinement des qualités de son duo d'interprètes : voix douce et suave côté Wilson, voix rauque et ténébreuse côté Geffen. La complémentarité est étonnante et donne du relief à l'album, empêchant toute monotonie.
Voilà, je cherche et cherche encore un défaut à ce disque ... Rien à faire. Juste un conseil, si vous êtes allergique à la musique pop au sens noble du terme, c'est à dire accessible à tous ; si vous être contre la tristesse qui procure des émotions (voir les titres "Pain" ou "Scars"), passez votre chemin. Pour tous les autres, bienvenue dans l'univers de Steven Wilson, bienvenue sur la planète Blackfield.
Puis tout change. Après une minute de musique, les guitares distordues apparaissent puis s'éteignent, la mélodie commence à vous prendre aux tripes, vous êtes perdus.
Honnêtement, 36 minutes d'un tel bonheur, on en redemande à chaque instant, bien plus que des doubles albums prétentieux dont la moitié est à jeter. Ici, tout est construit pour que l'auditeur apprécie chaque instant de musique, chaque respiration, chaque nappe de cordes, chaque montée en puissance. De la pop au rock, Blackfield transgresse peu les étiquettes, tel n'est pas l'objet. Blackfield fait dans le connu, mais il le fait mieux que les autres, voilà tout.
Des titres comme "Hello", "Scars" ou "Blackfield" sont des pures pépites : nappes de violon omniprésentes mais pas abrutissantes, rythmiques simples accompagnant les voix, mélodies pures et petits effets discrets mais toujours pertinents. Le refrain de "Hello" est d'une telle immédiateté qu'on en arrive à se dire :'non, je ne peux pas aimer ce truc là, c'est trop .... radio ...' Et bien si, et c'est ça qui est génial !!
En plus, il respire un souffle d'intelligence incroyable dans ce disque, ce souffle qui permet de ne jamais mettre la goutte de trop dans l'emphase, dans le son, dans l'interprétation. Blackfield a su rester sobre et profiter pleinement des qualités de son duo d'interprètes : voix douce et suave côté Wilson, voix rauque et ténébreuse côté Geffen. La complémentarité est étonnante et donne du relief à l'album, empêchant toute monotonie.
Voilà, je cherche et cherche encore un défaut à ce disque ... Rien à faire. Juste un conseil, si vous êtes allergique à la musique pop au sens noble du terme, c'est à dire accessible à tous ; si vous être contre la tristesse qui procure des émotions (voir les titres "Pain" ou "Scars"), passez votre chemin. Pour tous les autres, bienvenue dans l'univers de Steven Wilson, bienvenue sur la planète Blackfield.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Sinoc |
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