Acid King
Zoroaster |
Label :
Sympathy For The Record Industry |
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Du stoner intégriste... Acid King est une secte radicale du rock du désert et la prêtresse Lori S. prononce ses sermons sursaturés assise sur son Chopper, entre deux gorgées de bière et trois accords, ou des larsens, avec une basse qui serait un émetteur d'infrasons remarquables pour toute provocation de séisme, d'avalanches, et une batterie bien rustre et grassement groovy...
En fait tout y est : un satanisme light et un soupçon grandguignolesque, un son énorme, une voix bourrée de reverb dans tous les sens (CF. L'introït maléfique Evil Satan), des structures ultra lourdes et répétitives (des morceaux comme "If I Burn", "Queen Of Sickness", "Tank"...). Une élégance à la Mad Max en somme, sans faire cliché, et la force de ces loubavitchs du black shabbat et d'avoir à leur manière, et en un album, approfondi la définition des canons stoner metal. De là à considérer que c'est une crucifixion indirecte du genre, le pas est facilement franchissable... Toutefois, le son est ici essentiel et il faut y revenir : ici c'est absence totale d'agressivité dans le son. Il est lourd, hyper saturé mais tellement enfumé qu'on a l'impression que tout semble mou, que l'espace devient malléable à souhait, et le temps un concept très relatif. On sort de cet album les oreilles en sang, les yeux en kaléidoscope. A la fin de l'album, la Hell's Angel kicke son Harley et... ouai, la vérité, c'est cool !
Un must have !
En fait tout y est : un satanisme light et un soupçon grandguignolesque, un son énorme, une voix bourrée de reverb dans tous les sens (CF. L'introït maléfique Evil Satan), des structures ultra lourdes et répétitives (des morceaux comme "If I Burn", "Queen Of Sickness", "Tank"...). Une élégance à la Mad Max en somme, sans faire cliché, et la force de ces loubavitchs du black shabbat et d'avoir à leur manière, et en un album, approfondi la définition des canons stoner metal. De là à considérer que c'est une crucifixion indirecte du genre, le pas est facilement franchissable... Toutefois, le son est ici essentiel et il faut y revenir : ici c'est absence totale d'agressivité dans le son. Il est lourd, hyper saturé mais tellement enfumé qu'on a l'impression que tout semble mou, que l'espace devient malléable à souhait, et le temps un concept très relatif. On sort de cet album les oreilles en sang, les yeux en kaléidoscope. A la fin de l'album, la Hell's Angel kicke son Harley et... ouai, la vérité, c'est cool !
Un must have !
Excellent ! 18/20 | par Lolive |
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