Ian McCulloch
Mysterio |
Label :
Warner |
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Mysterio est le second album de Ian McCulloch, grande gueule charismatique, ex-chanteur des mythiques Echo And The Bunnymen.
Moins homogène que son prédécesseur Candleland, il manque même un peu d'unité. Cela est peut-être dû au fait que plusieurs producteurs l'aient mis à bas : Robin Guthrie, guitariste de Cocteau Twins (Liz Frazer avait chanté en duo avec Mac sur le morceau "Candleland"), Mark Saunders (Wish de The Cure, c'est lui) et Henry Priestman, ex-guitariste de The Christians, qui jouait du clavier sur l'album éponyme (1987) des Hommes Lapins. La production est d'ailleurs supérieure à celle de l'album précédent, encore que j'aurais tendance à trouver celui-ci un peu surproduit.
Avec son humour habituel, et tellement britannique, Ian McCulloch expliquait ainsi le titre de l'album : à cette époque, il y avait de nombreux cambriolages à Liverpool, et les gens qui en étaient victimes s'écriaient : 'MY STEREO!'. Sacré Mac.
L'amateur d'Echo And The Bunnymen, et de post-punk et de bonne pop en général, ne sera pas trop dépaysé. Il s'agit toutefois d'un album plus accessible et moins sombre et mélancolique que Candleland, et plus encore que ceux des Bunnymen. Certains morceaux rappellent son ancien groupe ("Magical World", le single "Honeydrip", "Webbed", le très beau et tendu "In My Head"). D'autres sont trop pops et pas assez personnels à mon goût ("Close Your Eyes", ses cuivres et ses chœurs féminins ; l'insupportable single "Dug For Love", dansant et électronique). D'autres encore sont plus rocks ("Damnation"...). Le single "Lover Lover Lover" est une reprise de Leonard Cohen, l'un des héros de McCulloch (il avait déjà chanté "Hey, That's No Way To Say Goodbye" sur la compilation de reprises I'm Your Fan, sortie en 1991 à l'initiative des Inrockuptibles). Sa version est beaucoup moins bonne que l'originale, et aussi plus dansante et ponctuée d'agaçants chœurs féminins. La petite merveille de l'album est la sucrerie féerique "Heaven's Gate", là encore chantée avec la vocaliste de Cocteau Twins, avec un beau solo de guitare acoustique.
Un album inégal, avec quelques perles mais aussi des morceaux à jeter et d'autres pas extraordinaires, mais qui plaira aux nostalgiques de Ian McCulloch, qui reste un grand chanteur.
Moins homogène que son prédécesseur Candleland, il manque même un peu d'unité. Cela est peut-être dû au fait que plusieurs producteurs l'aient mis à bas : Robin Guthrie, guitariste de Cocteau Twins (Liz Frazer avait chanté en duo avec Mac sur le morceau "Candleland"), Mark Saunders (Wish de The Cure, c'est lui) et Henry Priestman, ex-guitariste de The Christians, qui jouait du clavier sur l'album éponyme (1987) des Hommes Lapins. La production est d'ailleurs supérieure à celle de l'album précédent, encore que j'aurais tendance à trouver celui-ci un peu surproduit.
Avec son humour habituel, et tellement britannique, Ian McCulloch expliquait ainsi le titre de l'album : à cette époque, il y avait de nombreux cambriolages à Liverpool, et les gens qui en étaient victimes s'écriaient : 'MY STEREO!'. Sacré Mac.
L'amateur d'Echo And The Bunnymen, et de post-punk et de bonne pop en général, ne sera pas trop dépaysé. Il s'agit toutefois d'un album plus accessible et moins sombre et mélancolique que Candleland, et plus encore que ceux des Bunnymen. Certains morceaux rappellent son ancien groupe ("Magical World", le single "Honeydrip", "Webbed", le très beau et tendu "In My Head"). D'autres sont trop pops et pas assez personnels à mon goût ("Close Your Eyes", ses cuivres et ses chœurs féminins ; l'insupportable single "Dug For Love", dansant et électronique). D'autres encore sont plus rocks ("Damnation"...). Le single "Lover Lover Lover" est une reprise de Leonard Cohen, l'un des héros de McCulloch (il avait déjà chanté "Hey, That's No Way To Say Goodbye" sur la compilation de reprises I'm Your Fan, sortie en 1991 à l'initiative des Inrockuptibles). Sa version est beaucoup moins bonne que l'originale, et aussi plus dansante et ponctuée d'agaçants chœurs féminins. La petite merveille de l'album est la sucrerie féerique "Heaven's Gate", là encore chantée avec la vocaliste de Cocteau Twins, avec un beau solo de guitare acoustique.
Un album inégal, avec quelques perles mais aussi des morceaux à jeter et d'autres pas extraordinaires, mais qui plaira aux nostalgiques de Ian McCulloch, qui reste un grand chanteur.
Bon 15/20 | par Gaylord |
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