The Distillers

Sing Sing Death House

Sing Sing Death House

 Label :     Hellcat 
 Sortie :    lundi 11 février 2002 
 Format :  Album / CD  Vinyle  K7 Audio   

En 2002, j'ai quinze ans et je découvre le rock'n'roll, le vrai, après avoir écouté et aimé (je l'avoue sans honte, car qui n'a jamais été jeune ?) des trucs nuls du genre Coldplay ou Muse. Titre de cette révélation ? Sing Sing Death House, deuxième album des brillants et abrasifs Distillers.
Même si ce groupe fait généralement plus d'émules auprès des jeunes adolescents en mal de rébellion qu'auprès des tenants de l'orthodoxie indé, il faut bien admettre que six ans après sa sortie, l'album est toujours une bombe punk et reste définitivement le meilleur disque du groupe, bien loin devant le trop pop Coral Fang.
Devant la section rythmique tellurique de Andy Outbreak et Ryan Sinn, on trouve la voix d'écorchée vive de Brody Dalle (qui rappelle souvent le meilleur de Courtney Love) et la guitare furieuse de Casper Mazola, gamine de dix-sept ans et qui joue comme si James Williamson était son grand-père !
Le résultat donne un excellent disque de punk rock nourri au hardcore 80's, façon Discharge.
Les compositions gagnent réellement en intensité par rapport au premier album : écoutez donc l'émouvant "Young Girl" ou le sépulcral "I Am A Revenant", et vous comprendrez. Et n'oubliez par le phénoménal "Seneca Falls" et son époustouflant refrain, vision toute personnelle du féminisme par Brody.


Intemporel ! ! !   20/20
par Anouk


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