The Normal
T.V.O.D / Warm Leatherette |
Label :
Mute |
||||
1978. Encore une histoire do it yourself. Au chaud dans son living room, un type bricole sur son matos foncièrement cheap deux trois trucs electro. Porté par l'envie de partager au monde son art isolé, il fonde son propre label. Un single, quelques milliers d'exemplaires, sans doute presque autant d'invendus, et puis plus rien. Banalité indie ?
Oui mais non. Le type en question c'est Daniel Miller et le label c'est Mute. Ex-étudiant en ciné devenu monteur de film, Daniel Miller s'adonne à l'autre de ses passions sous le pseudo malin The Normal. Influencé par Kraftwerk et les pionners indus Throbbing Gristle et Cabaret Voltaire, l'Anglais a bien l'intention d'apporter son caillou à l'édifice electro en construction. Et pas n'importe lequel. De l'electro psychotique, de la pop convulsive aux paroles minimales. "T.V.O.D" et "Warm Leatherette". L'une est métaphore droguée pour brocarder la lucarne addictive et l'autre une copulation morbide accidentelle inspirée du roman de J.G. Ballard, Crash (adapté au ciné par Cronenberg). Dans les deux cas, pénétration agressive et jouissive de la chair par l'objet. Un single malsain malheureusement sans suite.
The Normal ne réapparaissant que deux ans plus tard pour un live d'une totale impro en compagnie d'un autre défrîcheur électro, Rober Rental. Mais son label lui va devenir l'une des plus belles réussites commerciales de l'indé. Se spécialisant très vite dans l'electro et la synth pop, Mute décrochera le gros lot en acceuillant début eighties un groupe de branques au look d'homos est-allemands, Depeche Mode. Mais là, c'est une toute autre histoire...
Oui mais non. Le type en question c'est Daniel Miller et le label c'est Mute. Ex-étudiant en ciné devenu monteur de film, Daniel Miller s'adonne à l'autre de ses passions sous le pseudo malin The Normal. Influencé par Kraftwerk et les pionners indus Throbbing Gristle et Cabaret Voltaire, l'Anglais a bien l'intention d'apporter son caillou à l'édifice electro en construction. Et pas n'importe lequel. De l'electro psychotique, de la pop convulsive aux paroles minimales. "T.V.O.D" et "Warm Leatherette". L'une est métaphore droguée pour brocarder la lucarne addictive et l'autre une copulation morbide accidentelle inspirée du roman de J.G. Ballard, Crash (adapté au ciné par Cronenberg). Dans les deux cas, pénétration agressive et jouissive de la chair par l'objet. Un single malsain malheureusement sans suite.
The Normal ne réapparaissant que deux ans plus tard pour un live d'une totale impro en compagnie d'un autre défrîcheur électro, Rober Rental. Mais son label lui va devenir l'une des plus belles réussites commerciales de l'indé. Se spécialisant très vite dans l'electro et la synth pop, Mute décrochera le gros lot en acceuillant début eighties un groupe de branques au look d'homos est-allemands, Depeche Mode. Mais là, c'est une toute autre histoire...
Excellent ! 18/20 | par Sirius |
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