Whitehouse
Birthdeath Experience |
Label :
Susan Lawly |
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Whitehouse, un nom probablement inconnu de tous, tous sauf des fans de musique bruitiste. Et ils le connaissent plutôt bien, car Whitehouse est un incontournable du milieu ! Un groupe qui a osé, il y a plus de 25 ans déjà et qui, maintenant encore, traumatise son lot de jeunes filles vierges en jupes longues par année. La première fois que les deux zigotos de chez Whitehouse ont fait parlé d'eux, c'était en 1980, une année qui sonnait le début d'une décennie riche en excès, en recherche de soi-même, une décennies perdues, preuve vivante du manque de goût d'une société qui se formate peu à peu. C'est cette même année que Whitehouse s'amuse à nous cracher à la figure, à nous maltraiter, et il le fait avec un premier opus bien sec, Birthdeath Experience. Ca tombe bien que j'en parle, c'est justement le sujet de cette chronique !
Alors que tout le monde s'écrie du génie du non moins excellent Stephen O'Malley et de son Khanate glacial et malsain, plus de 20 ans plus tôt, Whitehouse nous pondait un ovni, une galette regroupant 6 pistes épaisses, étouffantes et malsaines qui renvoie les jeunots suscité dans les jupes de sa maman. Le matos employé sur ce disque est basique, voir primaire : deux synthétiseurs, un générateur de fréquence, une pédale reverb et un hurlement maladif. Imaginez simplement de grosses nappes, épaisses, lourdes et tout à fait étouffantes, ponctués par des vibrations organiques faibles et des saturations frénétiques, le tout surplombé par des entonnaisons désespérées, proche du gouffre mental. Le résultat sonne comme les dernières paroles de l'unique survivant d'une catastrophe nucléaire, blessé et meurtri, hurlant à la mort dans ses ultimes moments sur cette planète grise, vide de toute vie, et qui l'a rendu fou à lié, rampant sur une terre stérile et défraîchie, se crevant les ongles sans s'en rendre même compte, tentant d'avancé désespérément dans ce paysage monocorde. L'atmosphère est lourde et épaisse, il peine respirer, il économise ses forces pour ne fus qu'émettre un son à cette radio émettrice brouillée, aux grésillements obsédant, signe de sa mort certaine.
La musique de ce Birthdeath Experience, c'est la noise, mais aussi l'ambiant, dans sa forme la plus crue et anarchiste, musicalement parlant... la plus réactiviste aussi (un néologisme que vous me permettrez aisément). C'est une musique qui avance sur les pas d'une idéologie propre à la noise des années 70, une musique qui ne tend pas tellement à se soumettre au desideratas et goûts de l'auditeur, mais une musique qui s'impose à lui. Une musique qui cherche un impact direct sur son auditeur ainsi que la manière qu'il aura de réagir face à celle-ci, tout aussi bien en tant qu'être social, vivant au détriment de ses normes bien définie qu'en tant qu'auditeur de musique, tout simplement, cherchant ses repaires et le logisme musicale de tout cela. La logique ? Elle est justement là : créer une expérience de 'non-musique' qui remet en question l'auditeur lui-même et sa conception de la musique en vue de le pousser dans ses derniers retranchements. Une démarche déjà entreprise des années avant, je vous l'accorde, mais d'une manière aussi crue et malsaine, non !
Alors que tout le monde s'écrie du génie du non moins excellent Stephen O'Malley et de son Khanate glacial et malsain, plus de 20 ans plus tôt, Whitehouse nous pondait un ovni, une galette regroupant 6 pistes épaisses, étouffantes et malsaines qui renvoie les jeunots suscité dans les jupes de sa maman. Le matos employé sur ce disque est basique, voir primaire : deux synthétiseurs, un générateur de fréquence, une pédale reverb et un hurlement maladif. Imaginez simplement de grosses nappes, épaisses, lourdes et tout à fait étouffantes, ponctués par des vibrations organiques faibles et des saturations frénétiques, le tout surplombé par des entonnaisons désespérées, proche du gouffre mental. Le résultat sonne comme les dernières paroles de l'unique survivant d'une catastrophe nucléaire, blessé et meurtri, hurlant à la mort dans ses ultimes moments sur cette planète grise, vide de toute vie, et qui l'a rendu fou à lié, rampant sur une terre stérile et défraîchie, se crevant les ongles sans s'en rendre même compte, tentant d'avancé désespérément dans ce paysage monocorde. L'atmosphère est lourde et épaisse, il peine respirer, il économise ses forces pour ne fus qu'émettre un son à cette radio émettrice brouillée, aux grésillements obsédant, signe de sa mort certaine.
La musique de ce Birthdeath Experience, c'est la noise, mais aussi l'ambiant, dans sa forme la plus crue et anarchiste, musicalement parlant... la plus réactiviste aussi (un néologisme que vous me permettrez aisément). C'est une musique qui avance sur les pas d'une idéologie propre à la noise des années 70, une musique qui ne tend pas tellement à se soumettre au desideratas et goûts de l'auditeur, mais une musique qui s'impose à lui. Une musique qui cherche un impact direct sur son auditeur ainsi que la manière qu'il aura de réagir face à celle-ci, tout aussi bien en tant qu'être social, vivant au détriment de ses normes bien définie qu'en tant qu'auditeur de musique, tout simplement, cherchant ses repaires et le logisme musicale de tout cela. La logique ? Elle est justement là : créer une expérience de 'non-musique' qui remet en question l'auditeur lui-même et sa conception de la musique en vue de le pousser dans ses derniers retranchements. Une démarche déjà entreprise des années avant, je vous l'accorde, mais d'une manière aussi crue et malsaine, non !
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Mr.dante |
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