Brant Bjork
Jalamanta |
Label :
Man's Ruin |
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Alors qu'on pourrait attendre de Brant Bjork un album dans la pure tradition stoner, celui-ci nous montre une nouvelle facette de son talent. Alors encore batteur chez Fu Manchu, il s'enferme quelques jours, seul dans le mythique studio Rancho De La Luna et en ressort avec cette galette étonnante sous le bras. Oublié le batteur inspiré et diaboliquement en place de Kyuss et Fu Manchu, Jalamanta dévoile un artiste complet, humble et à la patte très personnelle. C'est simple, il a tout fait sur ce disque: interprétation, production, enregistrement, pochette...
La qualité d'autodidacte de Brant Bjork s'entend tout de suite : sa musique est complètement originale et ne ressemble à rien d'existant. Le tout sonne comme une musique d'ambiance reposante et attractive mais jamais la lassitude ne vient. Les rythmes sont assez variés pour éviter l'ennui : coulants, pressés, posés, jazzys... allant même jusqu'à des trips vaudous sur "Cobra Jab", par exemple. Là-dessus viennent se greffer des entrelacs de guitares sèches ou électriques parfois teintées d'effets divers (wah-wah, fuzz...), un peu de chant quand ça lui dit et aucune prise de tête. Son surnom de Mister Cool lui va à ravir !
Le seul reproche à faire à l'album, c'est un manque d'arrangements. On entend tout de suite que tout a été composé et joué par une seule et même personne. De manière générale, les instruments ne sont que très rarement liés et entremêlés pour former un tout. Brant Bjork avait pourtant participé à l'élaboration de quelques morceaux de Kyuss et de Fu Manchu mais on sent qu'il tâtonne encore. L'exercice de l'album complètement solo (composition et prestation) n'est déjà pas aisé, alors pour un premier pas c'est encore plus difficile.
Mais malgré ce défaut et cette simplicité les morceaux se différencient sans problème et on se surprend vite à être complètement conquis par Jalamanta. Un disque calme et prenant à mettre en fond pour diffuser une ambiance de tranquillité imparable.
La qualité d'autodidacte de Brant Bjork s'entend tout de suite : sa musique est complètement originale et ne ressemble à rien d'existant. Le tout sonne comme une musique d'ambiance reposante et attractive mais jamais la lassitude ne vient. Les rythmes sont assez variés pour éviter l'ennui : coulants, pressés, posés, jazzys... allant même jusqu'à des trips vaudous sur "Cobra Jab", par exemple. Là-dessus viennent se greffer des entrelacs de guitares sèches ou électriques parfois teintées d'effets divers (wah-wah, fuzz...), un peu de chant quand ça lui dit et aucune prise de tête. Son surnom de Mister Cool lui va à ravir !
Le seul reproche à faire à l'album, c'est un manque d'arrangements. On entend tout de suite que tout a été composé et joué par une seule et même personne. De manière générale, les instruments ne sont que très rarement liés et entremêlés pour former un tout. Brant Bjork avait pourtant participé à l'élaboration de quelques morceaux de Kyuss et de Fu Manchu mais on sent qu'il tâtonne encore. L'exercice de l'album complètement solo (composition et prestation) n'est déjà pas aisé, alors pour un premier pas c'est encore plus difficile.
Mais malgré ce défaut et cette simplicité les morceaux se différencient sans problème et on se surprend vite à être complètement conquis par Jalamanta. Un disque calme et prenant à mettre en fond pour diffuser une ambiance de tranquillité imparable.
Bon 15/20 | par Abe-sapien |
Posté le 05 juin 2008 à 20 h 58 |
Brant Bjork fait partie des hommes du désert. Ayant commencé dans Kyuss où il était batteur, ils développèrent ce qui à l'époque s'appellait le Stoner Métal et devint par la suite du Stoner Rock!
Il travailla avec Fatso Jetson, Nick Olivery & Mondo Generator, Fu Manchu, Desert Sessions, Yellow n°5, Ten East, Melissa Auf Der Maur et bien d'autres...
Cet album est le premier d'une épopée de riffs dignes des 70's, simples et terriblement efficaces. On se retrouve entouré de reverse, de fuzz, de wah, d'une basse assez lourde, mais le tempo nous guide tranquillement dans ce rock désertique quasi-instrumental. Une sorte de road trip musical comme le démontre "Too Many Chiefs... Not Enough Indians", "Sun Brother", ou tout simplement la magnifique "Let's Get Chinese Eyes" le titre correspondant bien à l'esprit du monsieur. On retrouve d'ailleurs quelques amis de Brant Bjork sur ce Cd comme Mario Lally au chant et à la guitare dans "Toot".
Le reste de l'album est tout aussi surprenant "Low Desert Punk" est tout simplement énorme et représente le côté plus Stoner Rock alors, que "Waiting For a Coconut to Drop" représente le Desert Rock sur toutes sa splendeur. Pas de prise de tête dans cet album, comme le personnage, sympathique et divinement cool.
Cet album est tout simplement mythique pour les fans des vibrations désertiques californiennes.
Il travailla avec Fatso Jetson, Nick Olivery & Mondo Generator, Fu Manchu, Desert Sessions, Yellow n°5, Ten East, Melissa Auf Der Maur et bien d'autres...
Cet album est le premier d'une épopée de riffs dignes des 70's, simples et terriblement efficaces. On se retrouve entouré de reverse, de fuzz, de wah, d'une basse assez lourde, mais le tempo nous guide tranquillement dans ce rock désertique quasi-instrumental. Une sorte de road trip musical comme le démontre "Too Many Chiefs... Not Enough Indians", "Sun Brother", ou tout simplement la magnifique "Let's Get Chinese Eyes" le titre correspondant bien à l'esprit du monsieur. On retrouve d'ailleurs quelques amis de Brant Bjork sur ce Cd comme Mario Lally au chant et à la guitare dans "Toot".
Le reste de l'album est tout aussi surprenant "Low Desert Punk" est tout simplement énorme et représente le côté plus Stoner Rock alors, que "Waiting For a Coconut to Drop" représente le Desert Rock sur toutes sa splendeur. Pas de prise de tête dans cet album, comme le personnage, sympathique et divinement cool.
Cet album est tout simplement mythique pour les fans des vibrations désertiques californiennes.
Exceptionnel ! ! 19/20
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