Oceansize
Frames |
Label :
SPV |
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Voici donc, en un début d'Octobre plutôt frisquet, le troisième album des
mancuniens d'Oceansize pour nous revivifier !
Ces 5 bonshommes confirment leur étonnante créativité à travers ce troisième album qui s'avère être une véritable confirmation.
Les précédents opus, forts ingénieux s'il en est, manquaient de cette petite cohérence qui fait les grands albums... Alors que dire de Frames ? Que la cohérence est désormais bien présente, l'album se tient tout du long et les morceaux s'enchaînent à merveille. On traverse des océans de création et d'émotion au fil de ces longs morceaux de 6 à 10 minutes où, au détour d'un accord surprenant mais tellement à point, d'une descente de batterie totale, d'un groove de basse, d'un entremêlement de voix assurées et fragiles, on prend en pleine face l'imagination avec un grand I...
Très vite un sentiment d'extase se dégage lorsque "Unfamiliar" pousse ses premiers accords après l'ouverture extraordinaire du premier titre... On vit littéralement avec eux, on s'y croit, et l'on s'embarque à bord de "Trail Of Fire", probablement le meilleur morceau de l'album.
La suite est marquée par des mélodies soignées, travaillées aussi bien à la voix qu'aux arrivées des violons et des claviers ("Savant", "Only Twin", "The Frame") où l'on peut ressentir l'influence incontestable qu'a pu apporter Porcupine Tree lors de leur tournée ensemble.
Au beau milieu de cet océan d'émotion, qui est réellement l'aspect le plus travaillé par le groupe sur cet opus, flotte "Sleeping Dogs And Dead Lions", morceau on ne peut plus oce-esque, tout en dissonances, riffs acérés et ruptures rythmiques, introduit par la longue instrumentale "An Old Friend Of The Christies", qui produit un effet extrêmement surprenant, inattendu, nous tirant subitement de notre rêverie, dans un emmêlement de riffs un peu déroutant... Le tout finit sur "The Frame", qui est une sorte de méditation regroupant les différents univers explorés jusque là...
Frames semble donc être l'album de la confirmation pour ce groupe progressif qui monte en puissance, plus cohérent que les précédents, sans doute moins progressif mais plus soigné mélodiquement.
Espérons juste que la vague ne se cassera pas là, et qu'ils nous pousseront encore et encore vers d'autres rivages...
mancuniens d'Oceansize pour nous revivifier !
Ces 5 bonshommes confirment leur étonnante créativité à travers ce troisième album qui s'avère être une véritable confirmation.
Les précédents opus, forts ingénieux s'il en est, manquaient de cette petite cohérence qui fait les grands albums... Alors que dire de Frames ? Que la cohérence est désormais bien présente, l'album se tient tout du long et les morceaux s'enchaînent à merveille. On traverse des océans de création et d'émotion au fil de ces longs morceaux de 6 à 10 minutes où, au détour d'un accord surprenant mais tellement à point, d'une descente de batterie totale, d'un groove de basse, d'un entremêlement de voix assurées et fragiles, on prend en pleine face l'imagination avec un grand I...
Très vite un sentiment d'extase se dégage lorsque "Unfamiliar" pousse ses premiers accords après l'ouverture extraordinaire du premier titre... On vit littéralement avec eux, on s'y croit, et l'on s'embarque à bord de "Trail Of Fire", probablement le meilleur morceau de l'album.
La suite est marquée par des mélodies soignées, travaillées aussi bien à la voix qu'aux arrivées des violons et des claviers ("Savant", "Only Twin", "The Frame") où l'on peut ressentir l'influence incontestable qu'a pu apporter Porcupine Tree lors de leur tournée ensemble.
Au beau milieu de cet océan d'émotion, qui est réellement l'aspect le plus travaillé par le groupe sur cet opus, flotte "Sleeping Dogs And Dead Lions", morceau on ne peut plus oce-esque, tout en dissonances, riffs acérés et ruptures rythmiques, introduit par la longue instrumentale "An Old Friend Of The Christies", qui produit un effet extrêmement surprenant, inattendu, nous tirant subitement de notre rêverie, dans un emmêlement de riffs un peu déroutant... Le tout finit sur "The Frame", qui est une sorte de méditation regroupant les différents univers explorés jusque là...
Frames semble donc être l'album de la confirmation pour ce groupe progressif qui monte en puissance, plus cohérent que les précédents, sans doute moins progressif mais plus soigné mélodiquement.
Espérons juste que la vague ne se cassera pas là, et qu'ils nous pousseront encore et encore vers d'autres rivages...
Parfait 17/20 | par EtieN |
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