Ultravox
Lament |
Label :
Chrysalis |
||||
Qu'elles sont loin les années 80. C'est ce que je me suis dit en découvrant cet album qui donne à écouter un type de musique qui pour moi fait d'emblée référence, de manière très intense, à cette décennie qui m'a vue naitre et que je n'ai pas connue, ramenant à mon esprit tout un imaginaire fait d'images de chute du mur de Berlin ou de centrale nucléaire qui explose à Tchernobyl ainsi que de tout ce que j'ai pu voir de cette période via des films, séries ou documentaires, quelque chose au-delà de la musique, mais sans savoir mettre sur sa traduction musicale le mot de 'new-wave'. Car c'est bien de celà qu'il s'agit. On est plongé avec Lament en plein coeur de ce mouvement, avec une musique faite de voix lointaines se posant au-dessus de synthés et de guitares au son très électrique et clair, le tout dans des mélodies assez enlevées, parfois épiques, sur une rythmique martiale et invariable, pour un résultat se rapprochant un peu de Depeche Mode et de beaucoup d'autres certainement, mais ma connaissance de ce mouvement est un peu limitée pour en dire plus. Voilà pour le positionnement de cet album, qui après quelques recherches peut se préciser par l'appartenance à la tendance 'synthé-pop' de la new-wave.
Un album qui permet donc de se replonger de plain-pied dans la new-wave, et qui le fait de façon plutôt agréable. Les chansons sont bien construites, cohérentes, et avec des thèmes musicaux que l'on a l'impression de toujours avoir connu et qui entrent très vite en tête pour n'en sortir qu'en fin de journée. Ce disque est donc très abordable et ne décevra pas les amateurs de new-wave dont je commence à faire partie. Cependant, ce qui frappe dès la première écoute, c'est que si cet album nous ramène dans les années 80, il nous fait également prendre conscience que de l'eau a coulé sous les ponts depuis car, contrairement à un Power, Corruption And Lies (New Order) pourtant plus ancien, il n'est pas assez sobre pour bien vieillir, et sonne très kitsh, à tel point que certaines sonorités rappellent les scènes d'action de Derrick ; une plongée dans les années 80 pour le meilleur comme pour le pire... D'autre part, les mélodies sont également très datées et pas très originales, bien que tout à fait efficaces.
Les nostalgiques verront dans cet album quelque chose de délicieusement désuet, les autres quelque chose de complètement ringard. Je dois dire que je me situe entre les deux.
Un album qui permet donc de se replonger de plain-pied dans la new-wave, et qui le fait de façon plutôt agréable. Les chansons sont bien construites, cohérentes, et avec des thèmes musicaux que l'on a l'impression de toujours avoir connu et qui entrent très vite en tête pour n'en sortir qu'en fin de journée. Ce disque est donc très abordable et ne décevra pas les amateurs de new-wave dont je commence à faire partie. Cependant, ce qui frappe dès la première écoute, c'est que si cet album nous ramène dans les années 80, il nous fait également prendre conscience que de l'eau a coulé sous les ponts depuis car, contrairement à un Power, Corruption And Lies (New Order) pourtant plus ancien, il n'est pas assez sobre pour bien vieillir, et sonne très kitsh, à tel point que certaines sonorités rappellent les scènes d'action de Derrick ; une plongée dans les années 80 pour le meilleur comme pour le pire... D'autre part, les mélodies sont également très datées et pas très originales, bien que tout à fait efficaces.
Les nostalgiques verront dans cet album quelque chose de délicieusement désuet, les autres quelque chose de complètement ringard. Je dois dire que je me situe entre les deux.
Pas mal 13/20 | par Simonesal |
Posté le 26 juillet 2009 à 12 h 20 |
Lament, d'Ultravox: un album qui restera dans les annales du Rock avec un grand "air". J'ai découvert cet album à sa sortie, à l' automne 1984. La new-wave n'était pas encore moribonde et les "hits parades" de l'époque regorgeait de titres signés A Flock of Seagulls, Soft Cell, The Cure, Blancmange, New Order ou Ultravox. C'est le dernier album du quatuor avant le départ de Midge Ure (qui reviendra en 86 pour l'album U-Vox), parti poursuivre sa carrière solo entamée il y a déjà quelques années. Lament démarre très fort avec le très musclé "White China", un titre qui aurait mérité d'être un hit, mais le groupe décidera de sortir 3 autres singles.
Ensuite, on sort l'artillerie lourde avec le très rock "One Small Day" qui n'aurait pas dépareillé sur un album de U2, et dont on peut trouver une version allongée au milieu du disque. Viennent ensuite les "hits", "Dancing With Tears in My Eyes" (un titre écouté à saturation dans les soirées new-wave de l'époque et sans doute celui qui les a révelé au grand public).
Ce titre est suivi par le très beau et éponyme "Lament" dont je ne me lassse
toujours pas après toutes ces années. Suit un "White China" (special mix) qui
en rajoute dans l'excès d'effets, puis une version "extended mix" de "One Small Day" qui tue la mort. On enchaîne avec le magique et gaelique "Man of Two Worlds", avec une très belle voix féminine accompagnant celle déjà magnifique de Midge Ure. Suivent 2 titres plus modestes mais agréables à écouter: "Heart of The Country" et l'excellente ballade "When The Time Comes", avant que l'album ne se termine sur le magnifique et très "Seagulls", "A Friend I Call Desire" aux guitares tranchantes comme des lames de rasoir. Cerise sur le gâteau, une version de 8' (extended mix) de "Lament".
Dur, très difficile, même, de mettre une note à cet album "EXCEPTIONNEL"! mais je préfère l"INTEMPOREL" 20/20, puisque un quart de siècle plus tard, cet album n'a pas pris une ride!
Ensuite, on sort l'artillerie lourde avec le très rock "One Small Day" qui n'aurait pas dépareillé sur un album de U2, et dont on peut trouver une version allongée au milieu du disque. Viennent ensuite les "hits", "Dancing With Tears in My Eyes" (un titre écouté à saturation dans les soirées new-wave de l'époque et sans doute celui qui les a révelé au grand public).
Ce titre est suivi par le très beau et éponyme "Lament" dont je ne me lassse
toujours pas après toutes ces années. Suit un "White China" (special mix) qui
en rajoute dans l'excès d'effets, puis une version "extended mix" de "One Small Day" qui tue la mort. On enchaîne avec le magique et gaelique "Man of Two Worlds", avec une très belle voix féminine accompagnant celle déjà magnifique de Midge Ure. Suivent 2 titres plus modestes mais agréables à écouter: "Heart of The Country" et l'excellente ballade "When The Time Comes", avant que l'album ne se termine sur le magnifique et très "Seagulls", "A Friend I Call Desire" aux guitares tranchantes comme des lames de rasoir. Cerise sur le gâteau, une version de 8' (extended mix) de "Lament".
Dur, très difficile, même, de mettre une note à cet album "EXCEPTIONNEL"! mais je préfère l"INTEMPOREL" 20/20, puisque un quart de siècle plus tard, cet album n'a pas pris une ride!
Intemporel ! ! ! 20/20
En ligne
558 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages