Supersuckers
The Evil Powers Of Rock And Roll |
Label :
Koch |
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Envie de taper du pied comme un malade ? Envie d'emmerder vos voisins qui passent du Sardou en boucle ? Cet album est fait pour vous !! Après le très réussi The Sacrilicious Sounds Of The Supersuckers, les Supersuckers reviennent avec une bombe punk-rock !! Véritable accomplissement dans la suite logique de leurs premiers disques, The Evil Powers Of Rock And Roll est une véritable volée de plombs qui enterre définitivement la concurrence.
On avait bien compris de quel bois se chauffe le groupe avec leur album précédent mais là c'est un véritable frontal qu'il nous assène. D'entrée de jeu, des riffs énormes et une batterie de fou furieux détruisent tout sur leur passage. Le premier morceau, "The Evil Powers Of Rock And Roll", est un gros coup de santiag direct dans les corrones. Les Supersuckers ne sont pas là pour faire dans la dentelle et le font savoir.
Cet album mixe la fougue de La Mano Cornuda au jus rock'n'roll de The Sacrilicious Sounds Of The Supersuckers pour former une musique débordant d'énergie à l'entrain irrésistible. Difficile de faire le difficile à l'écoute de "Dead Meat", "I Can't Hold Myself In Line" ou "Cool Manchu". On n'avait pas vu une telle efficacité depuis les glorieuses années des Ramones.
Le côté entraînant distillé par l'excellent chant d'Eddie Spaghetti est toujours présent. Que les paroles aient pour sujet la nostalgie amoureuse ("Stuff 'n' Nonsense"), des souvenirs douloureux ("Goin' Back to Tucson") ou soient une ode aux intermittents ("My Kickass Life"), le chanteur est plus que jamais extrêmement charismatique.
Une mention spéciale au dernier morceau "Hot Like the Sun" qui part à une vitesse supersonique pour ensuite dériver vers une magnifique mélopée mélancolique. Une structure parfaite pour appuyer un propos constatant l'inexorable fuite du temps et de la jeunesse...
Cet album représente vraiment la maturité pour un groupe qui roule sa bosse depuis une quinzaine d'années. Parvenu à installer un style bien particulier, il leur faudra tout de même attendre le ‘renouveau' rock'n'roll du début des années 2000 pour être reconnu par un jeune public pas forcément curieux quand à ses choix discographique.
On avait bien compris de quel bois se chauffe le groupe avec leur album précédent mais là c'est un véritable frontal qu'il nous assène. D'entrée de jeu, des riffs énormes et une batterie de fou furieux détruisent tout sur leur passage. Le premier morceau, "The Evil Powers Of Rock And Roll", est un gros coup de santiag direct dans les corrones. Les Supersuckers ne sont pas là pour faire dans la dentelle et le font savoir.
Cet album mixe la fougue de La Mano Cornuda au jus rock'n'roll de The Sacrilicious Sounds Of The Supersuckers pour former une musique débordant d'énergie à l'entrain irrésistible. Difficile de faire le difficile à l'écoute de "Dead Meat", "I Can't Hold Myself In Line" ou "Cool Manchu". On n'avait pas vu une telle efficacité depuis les glorieuses années des Ramones.
Le côté entraînant distillé par l'excellent chant d'Eddie Spaghetti est toujours présent. Que les paroles aient pour sujet la nostalgie amoureuse ("Stuff 'n' Nonsense"), des souvenirs douloureux ("Goin' Back to Tucson") ou soient une ode aux intermittents ("My Kickass Life"), le chanteur est plus que jamais extrêmement charismatique.
Une mention spéciale au dernier morceau "Hot Like the Sun" qui part à une vitesse supersonique pour ensuite dériver vers une magnifique mélopée mélancolique. Une structure parfaite pour appuyer un propos constatant l'inexorable fuite du temps et de la jeunesse...
Cet album représente vraiment la maturité pour un groupe qui roule sa bosse depuis une quinzaine d'années. Parvenu à installer un style bien particulier, il leur faudra tout de même attendre le ‘renouveau' rock'n'roll du début des années 2000 pour être reconnu par un jeune public pas forcément curieux quand à ses choix discographique.
Excellent ! 18/20 | par Abe-sapien |
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