LCD Soundsystem
Sound Of Silver |
Label :
Death From Above |
||||
2005 était l'année de James Murphy, il est fort probable qu'on remette ça cette année avec Sound Of Silver, deuxième opus de LCD Sounsystem. On a beau essayé de leurs trouver une faille, c'est pas encore aujourd'hui qu'ils feront une fausse note.
Pour ceux qui auraient passé ces 3 dernières années dans un trou ou dans un univers parallèle, James Murphy, leader du groupe, est un peu l'homme à tout faire de ce début de siècle : DJ renommé, excellent producteur avec son label DFA qu'il partage avec son acolyte Tim Goldsworthy, des dizaines de remixes à son actif et c'est aussi lui qui a eu l'excellente idée de ressusciter des groupes tel que Radio4 ou encore Liquid Liquid et tout ça pour notre plus grand bonheur !
Avec ses lignes de basse entêtante, sa rythmique parfaite et ses beats qu'on ne peut ignorer cet album va droit au but, nous faire danser jusqu'au bout de nuit !!
Sound Of Silver s'ouvre avec "Get Innocuous" une longue piste electro assez soft mais qui nous en dit long sur ce qui va suivre..."Time To Get Away" un tube electro-funk dans la lignée de "Beat On Repeat" sur leurs album précédent : un régal ! Les morceaux s'enchaînent en toute harmonie dans un mélange subtil de rythmes jusqu'à ce magnifique morceaux final "NY, I Love You, But You're Bringing Me Down", un bel hommage que James Murphy rend à sa ville.
Même en terrain connu, le groupe arrive encore à nous surprendre par la justesse et l'efficacité de leurs compositions disco-dance-pop-funk-electro. Aujourd'hui la hype est passée, il n'en reste que la reconnaissance méritée de leurs talents et c'est tant mieux !! LCD Soundsyctem, quoi qu'on en dise, est un grand groupe de ce début de siècle, les Strokes n'ont plus qu'à aller jouer aux billes. Jouissif !!
Pour ceux qui auraient passé ces 3 dernières années dans un trou ou dans un univers parallèle, James Murphy, leader du groupe, est un peu l'homme à tout faire de ce début de siècle : DJ renommé, excellent producteur avec son label DFA qu'il partage avec son acolyte Tim Goldsworthy, des dizaines de remixes à son actif et c'est aussi lui qui a eu l'excellente idée de ressusciter des groupes tel que Radio4 ou encore Liquid Liquid et tout ça pour notre plus grand bonheur !
Avec ses lignes de basse entêtante, sa rythmique parfaite et ses beats qu'on ne peut ignorer cet album va droit au but, nous faire danser jusqu'au bout de nuit !!
Sound Of Silver s'ouvre avec "Get Innocuous" une longue piste electro assez soft mais qui nous en dit long sur ce qui va suivre..."Time To Get Away" un tube electro-funk dans la lignée de "Beat On Repeat" sur leurs album précédent : un régal ! Les morceaux s'enchaînent en toute harmonie dans un mélange subtil de rythmes jusqu'à ce magnifique morceaux final "NY, I Love You, But You're Bringing Me Down", un bel hommage que James Murphy rend à sa ville.
Même en terrain connu, le groupe arrive encore à nous surprendre par la justesse et l'efficacité de leurs compositions disco-dance-pop-funk-electro. Aujourd'hui la hype est passée, il n'en reste que la reconnaissance méritée de leurs talents et c'est tant mieux !! LCD Soundsyctem, quoi qu'on en dise, est un grand groupe de ce début de siècle, les Strokes n'ont plus qu'à aller jouer aux billes. Jouissif !!
Excellent ! 18/20 | par Math |
Posté le 24 mars 2007 à 10 h 21 |
Quand James Murphy décide de réviser ses classiques, ça donne une des très bonnes surprises de ce début d'année 2007 !
À coup sûr on tient là un album extrêmement jouissif.
N'ayant jamais fait l'acquisition avant cela d'un album de LCD Soundsystem, mais m'étant juste arrêtée aux énormissimes singles tel que "Yeah" ou "Losing My Edge", cette petite galette ravie mes oreilles biberonnées aux 80's et me rassure sur le fait que ce groupe n'était finalement pas qu'une hype.
Si cet album se veut dansant, il mixe sans complexes également tous les ingrédients savoureux de ses 20 dernières années, sans pour autant se croire au musée.
De l'electro entêtante de "Get Innocuous" quelque part entre Bowie et Kraftwerk, à la disco frapadingue de "Us vs Them" qui n'est pas sans rappeler les débridées Têtes Parlantes, ou encore en premier prix d'imitation de The Fall période "Middle Class Revolt" sur "Watch The Tapes" la mayonnaise prend à chaque fois.
Magicien des platines, Murphy aime à rajouter à son fourre-tout electro-clash sautillant, les atmosphères dépressives d'une new-wave revisitée et customisée pour l'occasion, l'exellent "All My Friends" pas loin d'un New Order millésime 1983/85 par là... On s'y croirait.
Bref, ça fait plaisir par où ça passe !
Entre rock et electro, LCD Soundsystem ne choisi pas son camp, et continu de mixer sa géniale tambouille.
Loin d'être caricatural, cet album dont le centre névralgique, New York, ne cesse d'être convoqué tout au long du disque "New York I Love You But You're Bringing Me Down" donne un éclairage particulier.
Celui d'une ville qui n'a pas tout à fait encore pansé ses plaies, mais qui continue à danser.
La dépression en toile de fond mais le cœur au soleil.
À coup sûr on tient là un album extrêmement jouissif.
N'ayant jamais fait l'acquisition avant cela d'un album de LCD Soundsystem, mais m'étant juste arrêtée aux énormissimes singles tel que "Yeah" ou "Losing My Edge", cette petite galette ravie mes oreilles biberonnées aux 80's et me rassure sur le fait que ce groupe n'était finalement pas qu'une hype.
Si cet album se veut dansant, il mixe sans complexes également tous les ingrédients savoureux de ses 20 dernières années, sans pour autant se croire au musée.
De l'electro entêtante de "Get Innocuous" quelque part entre Bowie et Kraftwerk, à la disco frapadingue de "Us vs Them" qui n'est pas sans rappeler les débridées Têtes Parlantes, ou encore en premier prix d'imitation de The Fall période "Middle Class Revolt" sur "Watch The Tapes" la mayonnaise prend à chaque fois.
Magicien des platines, Murphy aime à rajouter à son fourre-tout electro-clash sautillant, les atmosphères dépressives d'une new-wave revisitée et customisée pour l'occasion, l'exellent "All My Friends" pas loin d'un New Order millésime 1983/85 par là... On s'y croirait.
Bref, ça fait plaisir par où ça passe !
Entre rock et electro, LCD Soundsystem ne choisi pas son camp, et continu de mixer sa géniale tambouille.
Loin d'être caricatural, cet album dont le centre névralgique, New York, ne cesse d'être convoqué tout au long du disque "New York I Love You But You're Bringing Me Down" donne un éclairage particulier.
Celui d'une ville qui n'a pas tout à fait encore pansé ses plaies, mais qui continue à danser.
La dépression en toile de fond mais le cœur au soleil.
Très bon 16/20
Posté le 19 juin 2007 à 14 h 59 |
On ne va pas revenir encore une fois sur l'impressionnant pedigree du sieur Murphy, mais plutôt se concentrer sur le deuxième effort de son groupe (lui et les autres...) : Sound Of Silver.
Deux ans après l'album éponyme, qui s'il comportait d'extraordinaires moments ("Tribulations", "Movement" ou "Never As Tired"...), était partiellement raté, la faute à quelques morceaux anecdotiques. Heureusement augmenté d'un deuxième CD où étaient réunis tous les anciens singles du groupe (dont l'effarant, inoubliable, génialissime "Losing My Edge"), l'album passait pour une belle réussite à l'heure du bilan. La hype entourant l'escadron DFA avait de quoi rebuter les plus sceptiques mais l'intelligence des remixes et chansons, couplés à un humour assez ravageur, finissait d'emporter l'adhésion. Attendu au tournant pour son deuxième album, Murphy balaye tout simplement la concurrence : ce Sound Of Silver est tout simplement énorme.
Démarrage en trombe avec le très Bowie/Eno 77 "Get Innocuous", puis on s'enfile deux bombes punk-funk taillées dancefloor, le nonchalant "Time To Get Away" et le trash "North American Scum", qui s'il prouve une fois encore que le second degré fait partie de la panoplie LCD Soundsystem, prouve également le talent de Murphy à pondre des refrains aux gimmicks très accrocheurs.
Vient ensuite une curiosité : la chanson la plus douce, quasiment une comptine, jamais enregistré par le new-yorkais. James Murphy soigne également ici le traitement des sons et des instrumentations. A coup sûr une de ses plus belle réussite. Une autre pièce de choix, "All My Friends", très New Order, qui s'étire sur un motif de piano répétitif à la Steve Reich, mais dont le rythme et la voix confère à la chanson une évidence pop totalement imparable. Un des grands singles de l'année.
Viennent ensuite le discoïde "Us Vs Them", le très The Fall "Watch The Tapes" et le robotique (encore très Eno) "Sound Of Silver", tous excellents. Mais la pièce de choix est sans conteste le morceau final, l'ode de Murphy à sa ville chérie, une incroyable ballade au piano qui sur la fin explose de guitares savoureuses. "New York I Love (But You're Bringing Me Down)" est une pépite, la ballade référence où James Murphy se révèle pour une fois touchant.
Vous l'aurez compris : cet album est une réussite absolue et à l'heure du traditionnel bilan de fin d'année, sûr que la médaille d'or ira à cet incroyable son d'argent.
Deux ans après l'album éponyme, qui s'il comportait d'extraordinaires moments ("Tribulations", "Movement" ou "Never As Tired"...), était partiellement raté, la faute à quelques morceaux anecdotiques. Heureusement augmenté d'un deuxième CD où étaient réunis tous les anciens singles du groupe (dont l'effarant, inoubliable, génialissime "Losing My Edge"), l'album passait pour une belle réussite à l'heure du bilan. La hype entourant l'escadron DFA avait de quoi rebuter les plus sceptiques mais l'intelligence des remixes et chansons, couplés à un humour assez ravageur, finissait d'emporter l'adhésion. Attendu au tournant pour son deuxième album, Murphy balaye tout simplement la concurrence : ce Sound Of Silver est tout simplement énorme.
Démarrage en trombe avec le très Bowie/Eno 77 "Get Innocuous", puis on s'enfile deux bombes punk-funk taillées dancefloor, le nonchalant "Time To Get Away" et le trash "North American Scum", qui s'il prouve une fois encore que le second degré fait partie de la panoplie LCD Soundsystem, prouve également le talent de Murphy à pondre des refrains aux gimmicks très accrocheurs.
Vient ensuite une curiosité : la chanson la plus douce, quasiment une comptine, jamais enregistré par le new-yorkais. James Murphy soigne également ici le traitement des sons et des instrumentations. A coup sûr une de ses plus belle réussite. Une autre pièce de choix, "All My Friends", très New Order, qui s'étire sur un motif de piano répétitif à la Steve Reich, mais dont le rythme et la voix confère à la chanson une évidence pop totalement imparable. Un des grands singles de l'année.
Viennent ensuite le discoïde "Us Vs Them", le très The Fall "Watch The Tapes" et le robotique (encore très Eno) "Sound Of Silver", tous excellents. Mais la pièce de choix est sans conteste le morceau final, l'ode de Murphy à sa ville chérie, une incroyable ballade au piano qui sur la fin explose de guitares savoureuses. "New York I Love (But You're Bringing Me Down)" est une pépite, la ballade référence où James Murphy se révèle pour une fois touchant.
Vous l'aurez compris : cet album est une réussite absolue et à l'heure du traditionnel bilan de fin d'année, sûr que la médaille d'or ira à cet incroyable son d'argent.
Excellent ! 18/20
Posté le 30 septembre 2010 à 21 h 27 |
Sound Of Silver est le second album de LCD Soundsystem du génial James Murphy. On lui doit, par le biais de son label DFA Records le retour du disco en tant que style de musique écoutable. En effet, que ce soit dans ses DJ-sets ou dans ses différentes productions, il a permis au rock le plus hype de se déhancher sur le dance floor. Ainsi, on lui doit le son des groupes punk-funk The Rapture et Radio 4. Cette ouverture d'esprit va se retrouver sur son projet musical LCD Soundsystem. D'ailleurs, sur son premier single "Losing My Edge", si les paroles sont anti-hype, elles n'en sont pas moins un name-dropping révélateur: James Murphy y cite Daft Punk, Can, la Techno de Detroit, Joy Division, Eric B & Rakim, Ibiza 1988, ...
Ce mélange d'énergie punk, de sensualité disco, de mélancolie new wave, de minimalisme electro s'entend tout au long de son premier album sorti en 2005.
Sound Of Silver sorti en 2007 affine le style LCD Soundsystem. L'album commence par "Get Innocuous" au style très Talking Heads qui permet d'entrer de plain pied dans l'atmosphère du groupe par cette lente mais certaine montée en puissance.
Suivent "Time To Get Away" et "North-American Scum", titres plus classiques de disco-punk mais très accrocheurs.
Et arrivent un magnifique tryptique qui constitue le coeur de l'album. D'abord "Someone Great" : une ballade électro que n'aurait pas reniée Brian Eno où se mêlent notes de glockenspiel et synthétiseurs. Puis, "All My Friends" : ça commence par des accords de piano, puis se collent dessus guitares, basse et batterie et la voix mélancolique de James Murphy. On croirait entendre New Order en 1983. Magique! Un titre pour lequel tous les Interpol, Killers et Editors du monde vendraient leur mère pour l'écrire. Enfin, "Us V. Them": longue orgie festive disco-punk remplie de cloches typiques de LCD Soundsystem.
Les deux titres qui suivent "Watch The Tapes" et "Sound Of Silver", classiques de minimalisme et de rigidité entre techno et post-punk, se révèlent forcément décevant après ce qu'on vient d'entendre.
"Sound Of Silver" se termine par la déchirante ballade "New York I Love You But You Are Bringing Me Down", hymne glam dédié à New York.
Car, new yorkaise la musique de LCD Soundsystem l'est : elle recouvre tous les styles qui sont sortis de cette ville : le rock décadent du Velvet Underground, le proto punk de Suicide, la disco des adeptes du Studio 54, la no wave de Liquid Liquid, ...
Ce mélange d'énergie punk, de sensualité disco, de mélancolie new wave, de minimalisme electro s'entend tout au long de son premier album sorti en 2005.
Sound Of Silver sorti en 2007 affine le style LCD Soundsystem. L'album commence par "Get Innocuous" au style très Talking Heads qui permet d'entrer de plain pied dans l'atmosphère du groupe par cette lente mais certaine montée en puissance.
Suivent "Time To Get Away" et "North-American Scum", titres plus classiques de disco-punk mais très accrocheurs.
Et arrivent un magnifique tryptique qui constitue le coeur de l'album. D'abord "Someone Great" : une ballade électro que n'aurait pas reniée Brian Eno où se mêlent notes de glockenspiel et synthétiseurs. Puis, "All My Friends" : ça commence par des accords de piano, puis se collent dessus guitares, basse et batterie et la voix mélancolique de James Murphy. On croirait entendre New Order en 1983. Magique! Un titre pour lequel tous les Interpol, Killers et Editors du monde vendraient leur mère pour l'écrire. Enfin, "Us V. Them": longue orgie festive disco-punk remplie de cloches typiques de LCD Soundsystem.
Les deux titres qui suivent "Watch The Tapes" et "Sound Of Silver", classiques de minimalisme et de rigidité entre techno et post-punk, se révèlent forcément décevant après ce qu'on vient d'entendre.
"Sound Of Silver" se termine par la déchirante ballade "New York I Love You But You Are Bringing Me Down", hymne glam dédié à New York.
Car, new yorkaise la musique de LCD Soundsystem l'est : elle recouvre tous les styles qui sont sortis de cette ville : le rock décadent du Velvet Underground, le proto punk de Suicide, la disco des adeptes du Studio 54, la no wave de Liquid Liquid, ...
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