Palace
Arise Therefore |
Label :
Drag City |
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Là où le Viva Last Blues de Palace Music faisait les beaux yeux au slowcore et à un rock made in Albini, Arise Therefore retourne en des zones lo-fi plus prononcées.
C'est armé d'une pincée d'instruments et d'une boîte à rythme kitsch que Palace nous sert une nouvelle tournée de titres discrets. Discret dans le sens où ils sont toujours aussi minimalistes, bien entendu, mais également dans le sens où aucune des compositions ne retient malheureusement notre attention au point de rivaliser avec Viva Last Blues. L'album est peut être un tantinet trop homogène et linéaire pour être pertinent. On remarque bien que le piano et la guitare électrique en son clair n'ont jusqu'à maintenant pas été exploités en binôme dans les travaux précédents, soulignant une certaine distance envers la saveur country-folk en installant une classe certaine. Et si cette boîte à rythme voulue minable ajoute le grain de dérision qu'il faut pour retrouver l'univers innocent et dégagé de l'artiste, les compositions en elles-mêmes ne suivent pas vraiment... Il y a bien des titres comme "Stablemate" ou "A Group Of Women", sur lesquels Oldham s'organise de petits instrumentaux sombres que l'on pourrait presque assimiler à des parodies de trip-hop, mais pas beaucoup plus n'est à attendre. En alternant entre son répertoire de groupe et son répertoire plus solo, Oldham n'évitera pas d'en décevoir la plupart après un incisif Viva Last Blues. Arise Therefore ne serait donc qu'un disque mineur, Palace une aparté de Palace Music et non le contraire... L'intéressant réside dans l'intention, dans le spectre différent, et si c'est probablement bien trop maigre comparé aux chemin déjà parcouru, on y prend tout de même du plaisir. Un plaisir moins immédiat que le précédent coup de marteau, plongé dans une écriture plus diluée.
C'est armé d'une pincée d'instruments et d'une boîte à rythme kitsch que Palace nous sert une nouvelle tournée de titres discrets. Discret dans le sens où ils sont toujours aussi minimalistes, bien entendu, mais également dans le sens où aucune des compositions ne retient malheureusement notre attention au point de rivaliser avec Viva Last Blues. L'album est peut être un tantinet trop homogène et linéaire pour être pertinent. On remarque bien que le piano et la guitare électrique en son clair n'ont jusqu'à maintenant pas été exploités en binôme dans les travaux précédents, soulignant une certaine distance envers la saveur country-folk en installant une classe certaine. Et si cette boîte à rythme voulue minable ajoute le grain de dérision qu'il faut pour retrouver l'univers innocent et dégagé de l'artiste, les compositions en elles-mêmes ne suivent pas vraiment... Il y a bien des titres comme "Stablemate" ou "A Group Of Women", sur lesquels Oldham s'organise de petits instrumentaux sombres que l'on pourrait presque assimiler à des parodies de trip-hop, mais pas beaucoup plus n'est à attendre. En alternant entre son répertoire de groupe et son répertoire plus solo, Oldham n'évitera pas d'en décevoir la plupart après un incisif Viva Last Blues. Arise Therefore ne serait donc qu'un disque mineur, Palace une aparté de Palace Music et non le contraire... L'intéressant réside dans l'intention, dans le spectre différent, et si c'est probablement bien trop maigre comparé aux chemin déjà parcouru, on y prend tout de même du plaisir. Un plaisir moins immédiat que le précédent coup de marteau, plongé dans une écriture plus diluée.
Pas mal 13/20 | par X_YoB |
Désormais édité sous le nom de Will Oldham.
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