The Palace Brothers
Days In The Wake |
Label :
Drag City |
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Peu après un premier album discret mais touchant, le second et déjà dernier opus sous The Palace Brothers pose beaucoup plus le doigt sur une couleur logique de l'univers de Will Oldham : le lo-fi. Un minimalisme qu'il l'accompagnera énormément par la suite, tant est si bien qu'il en deviendra un pléonasme à la tambouille de ce cavalier solitaire.
Sur à peine une demi-heure, Oldham vient de nouveau nous charmer le plus simplement du monde. D'abord par la forme : sa voix frêle et agréable, une guitare dans son plus simple appareil, et ma foi guère plus d'une ou deux chansons plus orchestrées sur les onze du paquet. De ce minimalisme, le musicien réussi souvent à en faire passer le silence pour un instrument ("No More Workhorse Blues" notamment). Puis bien entendu par le fond : le compositeur propose ses pièces acoustiques pudiques et enchanteresses avec assez de justesse pour savoir lorsqu'il est aller au bout d'une idée et arriver à la quitter pour passer à autre chose. Un morceau va ainsi rarement au-delà des 3 minutes sans qu'on en ressente l'absence, et se contient dans de fines structures de peu d'accords et d'aucune extravagance. Il en découle que le répétitif "Come A Little Dog" hypnotise en peu de mot, en peu d'accords et même peu de soin à la production si l'on voulait en rapporter l'extrême retenue de l'album, la sagesse d'écriture.
Le musicien nous replonge facilement dans les vieilles années des vieux chanteurs de blues avec leur six-cordes pour seule compagne, à ceci près que Oldham n'essai en rien de s'imposer comme grand chanteur ou guitariste précurseur. Cela ne donne qu'une dimension plus nihiliste encore, celle des années 90, à sa musique et son discours certes sans humeurs particulières, mais déjà défaitistes dans l'âme et nostalgique.
Quand There's No-One What Will Take Care Of You paraissait être une oeuvre de groupe contry-folk minimaliste de haut rang, Days In The Wake définit davantage les traits de la musique épurée de Will Oldham. Un grand petit disque.
Sur à peine une demi-heure, Oldham vient de nouveau nous charmer le plus simplement du monde. D'abord par la forme : sa voix frêle et agréable, une guitare dans son plus simple appareil, et ma foi guère plus d'une ou deux chansons plus orchestrées sur les onze du paquet. De ce minimalisme, le musicien réussi souvent à en faire passer le silence pour un instrument ("No More Workhorse Blues" notamment). Puis bien entendu par le fond : le compositeur propose ses pièces acoustiques pudiques et enchanteresses avec assez de justesse pour savoir lorsqu'il est aller au bout d'une idée et arriver à la quitter pour passer à autre chose. Un morceau va ainsi rarement au-delà des 3 minutes sans qu'on en ressente l'absence, et se contient dans de fines structures de peu d'accords et d'aucune extravagance. Il en découle que le répétitif "Come A Little Dog" hypnotise en peu de mot, en peu d'accords et même peu de soin à la production si l'on voulait en rapporter l'extrême retenue de l'album, la sagesse d'écriture.
Le musicien nous replonge facilement dans les vieilles années des vieux chanteurs de blues avec leur six-cordes pour seule compagne, à ceci près que Oldham n'essai en rien de s'imposer comme grand chanteur ou guitariste précurseur. Cela ne donne qu'une dimension plus nihiliste encore, celle des années 90, à sa musique et son discours certes sans humeurs particulières, mais déjà défaitistes dans l'âme et nostalgique.
Quand There's No-One What Will Take Care Of You paraissait être une oeuvre de groupe contry-folk minimaliste de haut rang, Days In The Wake définit davantage les traits de la musique épurée de Will Oldham. Un grand petit disque.
Parfait 17/20 | par X_YoB |
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