Kula Shaker
K |
Label :
Sony |
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Quand K a fait son apparition dans les bacs, nous étions en pleine période brit-pop et Kula Shaker a vite été catalogué comme membre à part entière de ce mouvement. Pourtant, à l'écoute de ce premier album bien réussi (du moins pour une grosse moitié), les liens qui unissent les Londoniens avec Oasis, Blur ou autres dinosaures du mouvement sont tout sauf évidents.
K est un album très travaillé, qui part dès la premières note à la quête d'une identité originale, entre rock zeppelinien, pop 60's et sons orientaux, un genre de mix des genres et des influences qui me sied particulièrement. Avec quelques textes en sanscrit ("Tattva" et "Govinda"), on touche également au mysticisme qui était la caractéristique du rock 70's. Voilà en quelques références l'endroit où se situe Kula Shaker pour son premier album.
Bien sûr, tout n'est pas parfait dans ce bas monde. Kula Shaker n'a pas inventé la poudre, comme le démontrent à chaque note les sons utilisés et les ambiances. Kula Shaker n'a pas non plus réussi à compléter son album de 13 pistes de qualité identique afin d'assurer sa densité musicale. Mais, en revanche, Kula Shaker sera parvenu à créer un album assez atypique pour l'époque, constitué de très bonnes chansons, avec des mélodies ultra-efficaces: le très rock'n'roll "Grateful When You're Dead", le psyché "Govinda", le 'tube' "Tattva", l'identitaire brit-pop "Hey Dude", l'oriental "Sleeping Jiva", etc...
Avec une production assez étonnante pour un premier album (son impeccable, transitions entre les titres avec des ambiances 'naturelles', etc...), Kula Shaker aura réussi à pondre un des albums importants de l'époque, passé du patronyme de 'petite bombe' le jour de sa sortie à 'oublié au placard' depuis. Dommage, car même si ce disque est loin d'être intemporel, il reste très agréable à l'écoute, et très loin d'être une daube cosmique.
K est un album très travaillé, qui part dès la premières note à la quête d'une identité originale, entre rock zeppelinien, pop 60's et sons orientaux, un genre de mix des genres et des influences qui me sied particulièrement. Avec quelques textes en sanscrit ("Tattva" et "Govinda"), on touche également au mysticisme qui était la caractéristique du rock 70's. Voilà en quelques références l'endroit où se situe Kula Shaker pour son premier album.
Bien sûr, tout n'est pas parfait dans ce bas monde. Kula Shaker n'a pas inventé la poudre, comme le démontrent à chaque note les sons utilisés et les ambiances. Kula Shaker n'a pas non plus réussi à compléter son album de 13 pistes de qualité identique afin d'assurer sa densité musicale. Mais, en revanche, Kula Shaker sera parvenu à créer un album assez atypique pour l'époque, constitué de très bonnes chansons, avec des mélodies ultra-efficaces: le très rock'n'roll "Grateful When You're Dead", le psyché "Govinda", le 'tube' "Tattva", l'identitaire brit-pop "Hey Dude", l'oriental "Sleeping Jiva", etc...
Avec une production assez étonnante pour un premier album (son impeccable, transitions entre les titres avec des ambiances 'naturelles', etc...), Kula Shaker aura réussi à pondre un des albums importants de l'époque, passé du patronyme de 'petite bombe' le jour de sa sortie à 'oublié au placard' depuis. Dommage, car même si ce disque est loin d'être intemporel, il reste très agréable à l'écoute, et très loin d'être une daube cosmique.
Sympa 14/20 | par Sinoc |
Posté le 06 septembre 2006 à 12 h 58 |
K est un disque atypique de la britpop, dans le sens où les membres de Kula Shaker apportent des sonorités indiennes à la plupart de leurs compositions. Basse vrombissante, orgue Hammond souvent mis en exergue, voix nonchalante qui n'est pas sans rappeler les meilleurs moments madchester, l'influence des Charlatans est flagrante.
Le disque s'ouvre sur "Hey Dude" (tiens donc, encore un clin d'oeil de l'époque aux Beatles) et élève l'auditeur à un niveau cosmique tout au long du trip auditif. Les mots "psychédélisme" ou "hippie" ne sont pas usurpés pour qualifier à la fois les textes et la musique contenue dans K. Les morceaux mémorables sont nombreux: "Govinda", "Smart Dogs", "Into The Deep" pour ne citer que ceux-là.
K fut l'un des best-sellers de la britpop en Grande-Bretagne, et a assurément influencé un groupe comme The Music. Comment ne pas voir le lien de parenté entre ces deux groupes, tellement les ressemblances vocale et musicale est souvent flagrante ? C'est sûrement ce qui a contraint d'ailleurs Kula Shaler à sortir de sa léthargie en 2006, après 7 ans de séparation.
K est un indispensable de la britpop, et préfigure le chef-d'oeuvre que sera Peasants, Pigs & Astronauts 3 ans plus tard.
Le disque s'ouvre sur "Hey Dude" (tiens donc, encore un clin d'oeil de l'époque aux Beatles) et élève l'auditeur à un niveau cosmique tout au long du trip auditif. Les mots "psychédélisme" ou "hippie" ne sont pas usurpés pour qualifier à la fois les textes et la musique contenue dans K. Les morceaux mémorables sont nombreux: "Govinda", "Smart Dogs", "Into The Deep" pour ne citer que ceux-là.
K fut l'un des best-sellers de la britpop en Grande-Bretagne, et a assurément influencé un groupe comme The Music. Comment ne pas voir le lien de parenté entre ces deux groupes, tellement les ressemblances vocale et musicale est souvent flagrante ? C'est sûrement ce qui a contraint d'ailleurs Kula Shaler à sortir de sa léthargie en 2006, après 7 ans de séparation.
K est un indispensable de la britpop, et préfigure le chef-d'oeuvre que sera Peasants, Pigs & Astronauts 3 ans plus tard.
Très bon 16/20
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