The Appleseed Cast
Peregrine |
Label :
Gentlemen |
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Ils sont combien à l'heure actuelle à être partis, comme ça, en éclaireurs, à débroussailler les friches du rock ?
Perdu dans son indie rock bien à lui mais aussi exalté par tant de nouvelles étendus vierges, le groupe américain avance sans se retourner. Car toujours avides de mélodies imparables et d'émotions à fleur de peau et de guitares, The Appleseed Cast n'en oublie pas moins qu'il s'agit de tenter encore et toujours pour se situer une frontière plus loin que les autres.
C'est leur façon de concevoir ses titres qui dénote autant. Le réel travail sur les arrangements, soignés et manipulant de multiples bidules électroniques pour rajouter aux ambiances nuancées chers au groupe, montre une volonté de renforcer le caractère très personnel de cet emo-rock accrocheur. Les notes de guitares glissent comme un rêve et parfois se perdent quelque part dans une étendue d'émotions, qui submerge parfois le groupe lui-même. Sous les effets électriques ou électroniques, la voix claire transperce avant de bien souvent se laisser brouiller puis écraser par une avalanche de sons lumineux alors qu'elle atteint pourtant le maximum de son intensité.
C'est que les titres soniques ou quelque fois plus reposés et tanguant, refusent de céder à la facilité. On va toujours plus loin que ce qu'on pourrait soupçonner. Là, au détour d'un couplet puissant et prenant, aux guitares puissantes, le son vacille et plonge dans une atmosphère plus étrange, plus floue, plus incertaine. L'attention particulière apportée ici à la rythmique confère un vrai plus à l'album : toujours soutenue, parfois rompue ou brisée, ou falsifiée, elle est la charpente bringuebalante d'un édifice qui s'érige, cahin-caha, vers des sommets célestes. Là-haut, c'est pourtant la tempête à coup de saturations et de barrés.
Pop-rock et post-rock se percutent pour procurer à cet album une touche atmosphérique non dénuée d'une certaine étrangeté déroutante, tout en conservant sa force directe de percussion.
Loin devant les autres, The Appleseed Cast, dans son immense obscurité, brille comme une flamme au loin et indique la route à suivre. Comme un repère.
Perdu dans son indie rock bien à lui mais aussi exalté par tant de nouvelles étendus vierges, le groupe américain avance sans se retourner. Car toujours avides de mélodies imparables et d'émotions à fleur de peau et de guitares, The Appleseed Cast n'en oublie pas moins qu'il s'agit de tenter encore et toujours pour se situer une frontière plus loin que les autres.
C'est leur façon de concevoir ses titres qui dénote autant. Le réel travail sur les arrangements, soignés et manipulant de multiples bidules électroniques pour rajouter aux ambiances nuancées chers au groupe, montre une volonté de renforcer le caractère très personnel de cet emo-rock accrocheur. Les notes de guitares glissent comme un rêve et parfois se perdent quelque part dans une étendue d'émotions, qui submerge parfois le groupe lui-même. Sous les effets électriques ou électroniques, la voix claire transperce avant de bien souvent se laisser brouiller puis écraser par une avalanche de sons lumineux alors qu'elle atteint pourtant le maximum de son intensité.
C'est que les titres soniques ou quelque fois plus reposés et tanguant, refusent de céder à la facilité. On va toujours plus loin que ce qu'on pourrait soupçonner. Là, au détour d'un couplet puissant et prenant, aux guitares puissantes, le son vacille et plonge dans une atmosphère plus étrange, plus floue, plus incertaine. L'attention particulière apportée ici à la rythmique confère un vrai plus à l'album : toujours soutenue, parfois rompue ou brisée, ou falsifiée, elle est la charpente bringuebalante d'un édifice qui s'érige, cahin-caha, vers des sommets célestes. Là-haut, c'est pourtant la tempête à coup de saturations et de barrés.
Pop-rock et post-rock se percutent pour procurer à cet album une touche atmosphérique non dénuée d'une certaine étrangeté déroutante, tout en conservant sa force directe de percussion.
Loin devant les autres, The Appleseed Cast, dans son immense obscurité, brille comme une flamme au loin et indique la route à suivre. Comme un repère.
Très bon 16/20 | par Vic |
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