Bang Gang
Something Wrong |
Label :
EMI |
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Il faut croire que l'Islande fait souffler sur les esprits mélomanes une brise inconnue, dans laquelle la froideur boréale s'accompagne de l'esprit des sagas littéraires des temps anciens.
Vous connaissiez Björk et Sigur Ros, voici Bang Gang, autre combo neurasthénique du grand nord qui propose en un second album tout ce que le trip-hop a de tristement beau.
Lorgnant volontiers sur le folk et les entremêlements de voix aériennes, cet album parvient à éviter l'ennui de certains de ses prédécesseurs trip-hop, et tout en approchant parfois la nudité désolée d'un Londinium d'Archive (si si, ils ont fait du trip-hop, mais c'était au siècle dernier), c'est une larme de satisfaction contemplative qui coule sur nos joues en écoutant "There Was A Whisper" ou "Inside".
Il n'est à laisser traîner l'oreille sur ce dernier titre pour être chaviré d'une voix douce et rêveuse qui 'élève au dessus d'une orchestration qui oscille entre les nappes de synthé et les tumultes syncopés de la section rythmique.
"Forward and Reverse", quant à elle, oscille entre l'inquiétude de guitares saturées et les arpèges cristallins, comme si pluies de cendres des volcans islandais se changeaient instantanément en flocons neigeux.
Tantôt triste, tantôt bienheureux, cet album à 'alchimie complexe est magnifique, un véritable rêve éveillé. A écouter absolument !
Vous connaissiez Björk et Sigur Ros, voici Bang Gang, autre combo neurasthénique du grand nord qui propose en un second album tout ce que le trip-hop a de tristement beau.
Lorgnant volontiers sur le folk et les entremêlements de voix aériennes, cet album parvient à éviter l'ennui de certains de ses prédécesseurs trip-hop, et tout en approchant parfois la nudité désolée d'un Londinium d'Archive (si si, ils ont fait du trip-hop, mais c'était au siècle dernier), c'est une larme de satisfaction contemplative qui coule sur nos joues en écoutant "There Was A Whisper" ou "Inside".
Il n'est à laisser traîner l'oreille sur ce dernier titre pour être chaviré d'une voix douce et rêveuse qui 'élève au dessus d'une orchestration qui oscille entre les nappes de synthé et les tumultes syncopés de la section rythmique.
"Forward and Reverse", quant à elle, oscille entre l'inquiétude de guitares saturées et les arpèges cristallins, comme si pluies de cendres des volcans islandais se changeaient instantanément en flocons neigeux.
Tantôt triste, tantôt bienheureux, cet album à 'alchimie complexe est magnifique, un véritable rêve éveillé. A écouter absolument !
Parfait 17/20 | par Hyacinthe |
Posté le 14 mars 2009 à 20 h 38 |
Bang Gang sortait ces temps-là son deuxième album (nous étions en 2003).
Sublime.
Mélange de voix masculine filtrée façon Billy Corgan (The Smashing Pumpkins) et féminine, toute en retenue mais suave, sexy et envoûtante à souhait, ce disque s'est imposé dans les chaumières cet automne et cet hiver 2003.
L'atmosphère s'y trouve plus légère que dans le précédent certes déjà très réussi mais tout de même un peu noir. Les influences citées à l'époque du premier restent toujours évidentes mais cette fois Joy Division et Portishead reculent, cédant place à Bowie (période actuelle) et Pink Floyd (période Syd Barrett).
Orchestrations luxuriantes ou cordes jazzy dépouillées, aucun morceau n'est en trop sauf peut-être un : la reprise du classique motown "Stop In The Name Of Love".
Très mélodique mais pas racoleur, cet opus mérite sans conteste d'être découvert ou redécouvert.
Vous succomberez à Bang Gang, à moins, si affinités, que le Gang ne vous attire...
Sublime.
Mélange de voix masculine filtrée façon Billy Corgan (The Smashing Pumpkins) et féminine, toute en retenue mais suave, sexy et envoûtante à souhait, ce disque s'est imposé dans les chaumières cet automne et cet hiver 2003.
L'atmosphère s'y trouve plus légère que dans le précédent certes déjà très réussi mais tout de même un peu noir. Les influences citées à l'époque du premier restent toujours évidentes mais cette fois Joy Division et Portishead reculent, cédant place à Bowie (période actuelle) et Pink Floyd (période Syd Barrett).
Orchestrations luxuriantes ou cordes jazzy dépouillées, aucun morceau n'est en trop sauf peut-être un : la reprise du classique motown "Stop In The Name Of Love".
Très mélodique mais pas racoleur, cet opus mérite sans conteste d'être découvert ou redécouvert.
Vous succomberez à Bang Gang, à moins, si affinités, que le Gang ne vous attire...
Excellent ! 18/20
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