David Ivar Herman Düne
Ya Ya |
Label :
Shrimper |
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C'est lors d'un concert avec Jeffrey Lewis, que j'ai découvert le travail solo de David Ivar Herman Düne. Jusque là, je n'avais jamais accroché plus que ça à la musique des frangins venus du froids, peut être par simple esprit de contradiction par rapport à l'unanimité qu'ils suscitent dans le milieu indie folk. Mais bon seuls les imbéciles gnagnagna... , et ce soir là, le grand David allait me rendre intelligent malgré moi. Bref le concert date un peu je vais donc plutôt chroniquer le disque que j'ai acheté à son issue et réécouté plus souvent que je n'aurai cru.
En 10 titres, le grand échalas, qu'on croirait sorti tout droit de Paris Texas, nous raconte sa vie d'errance, une bohème moderne ou son ukulélé hystérique et sa voix haut perchée et vibrante de mille tremolos déraillés fait merveille. Quelques titres plus calmes comme "Your Priorities" montrent une autre approche du grand zinizin, même si au fond, ce qui surnage de cet album est surtout une énergie très rock et une ironie formidable vis à vis des contingences de son parcours, de lui même, et des faux semblant de son petit monde. On se la joue un peu, mais on en rigole beaucoup, la joie dans la liberté, finalement pas trop grand pour voir à travers les nuages où sa tête improbable est perchée, la merde dans laquelle ses pieds ont gaugés.
En bref un disque agréable, pas prétentieux pour un cent, discrètement novateur, un petit bijou antifolk qui se clôt sur une belle reprise de "These Arms Of Mine" d'Otis Redding, qui s'écoute et se réécoute avec un plaisir inchangé.
En 10 titres, le grand échalas, qu'on croirait sorti tout droit de Paris Texas, nous raconte sa vie d'errance, une bohème moderne ou son ukulélé hystérique et sa voix haut perchée et vibrante de mille tremolos déraillés fait merveille. Quelques titres plus calmes comme "Your Priorities" montrent une autre approche du grand zinizin, même si au fond, ce qui surnage de cet album est surtout une énergie très rock et une ironie formidable vis à vis des contingences de son parcours, de lui même, et des faux semblant de son petit monde. On se la joue un peu, mais on en rigole beaucoup, la joie dans la liberté, finalement pas trop grand pour voir à travers les nuages où sa tête improbable est perchée, la merde dans laquelle ses pieds ont gaugés.
En bref un disque agréable, pas prétentieux pour un cent, discrètement novateur, un petit bijou antifolk qui se clôt sur une belle reprise de "These Arms Of Mine" d'Otis Redding, qui s'écoute et se réécoute avec un plaisir inchangé.
Très bon 16/20 | par To7 |
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