Mick Karn
Dreams Of Reason Produce Monsters |
Label :
Blue Plate |
||||
20 ans que ce disques est enregistré, précisément en avril-mai 1986 et je tiens absolument à le faire surgir de l'ombre, car ce n'est pas exagérer de parler de chef-d'œuvre.
Mick Karn a une approche naïve et ludique de l'art, le plaisir avant tout, pas de plans, seulement une bonne mémoire. La matière première est de travailler la guitare basse avec les rudiments de ses jeunes expériences au violon et au basson.
Il pétrie un enchevêtrement de rythmes désarticulés sur le ronflement d'une basse fretless se prenant pour un basson, malaxe le tout quelques minutes avant d'obtenir une forme et ajoute quelques gouttes d'eau pure: de fines mélodies aux claviers et trompette pour lisser cet obscure mécanisme boueux. Telle est ma "1e Impression" de cet opus de l'underground classicisme concept de l'artiste.
Des rythmes lents, tribaux, une clarinette basse pour "Langage Of Ritual" qui nous transportent encore sur des sentiers de l'âge de pierre, et un clair piano vient illuminer ce beau capharnaüm de la nuit des temps.
La voix chaleureuse de David Sylvian avec un léger trémolo enrichie le bruit sourd de départ de "Buoy".
Le sculptural "The Three Fates" est fignolé par l'harmonica de Paul Jones.
David Sylvian pose encore sa voix sur la composition "When Love Walks In" de son ancien collègue bassiste du groupe Japan, toujours aidés par le frère pianiste de David Sylvian : Steve. Steve Jansen est d'ailleurs l'auteur de "Land" sur ce même album.
"Dreams Of Reason" est une belle pièce instrumentale classique agrémentée de sonorités japonaises. "Answer" suit un peu le mouvement par un départ lugubre à l'orgue d'église, un lourd rythme ponctue cette litanie et s'instaurent des chants et chœurs lancinants et religieux.
Mick Karn a une approche naïve et ludique de l'art, le plaisir avant tout, pas de plans, seulement une bonne mémoire. La matière première est de travailler la guitare basse avec les rudiments de ses jeunes expériences au violon et au basson.
Il pétrie un enchevêtrement de rythmes désarticulés sur le ronflement d'une basse fretless se prenant pour un basson, malaxe le tout quelques minutes avant d'obtenir une forme et ajoute quelques gouttes d'eau pure: de fines mélodies aux claviers et trompette pour lisser cet obscure mécanisme boueux. Telle est ma "1e Impression" de cet opus de l'underground classicisme concept de l'artiste.
Des rythmes lents, tribaux, une clarinette basse pour "Langage Of Ritual" qui nous transportent encore sur des sentiers de l'âge de pierre, et un clair piano vient illuminer ce beau capharnaüm de la nuit des temps.
La voix chaleureuse de David Sylvian avec un léger trémolo enrichie le bruit sourd de départ de "Buoy".
Le sculptural "The Three Fates" est fignolé par l'harmonica de Paul Jones.
David Sylvian pose encore sa voix sur la composition "When Love Walks In" de son ancien collègue bassiste du groupe Japan, toujours aidés par le frère pianiste de David Sylvian : Steve. Steve Jansen est d'ailleurs l'auteur de "Land" sur ce même album.
"Dreams Of Reason" est une belle pièce instrumentale classique agrémentée de sonorités japonaises. "Answer" suit un peu le mouvement par un départ lugubre à l'orgue d'église, un lourd rythme ponctue cette litanie et s'instaurent des chants et chœurs lancinants et religieux.
Excellent ! 18/20 | par IsidoreDeVinck |
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