Rasputina
Thanks For The Ether |
Label :
Columbia |
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Rasputina a le mérite d'essayer de nouvelle sonorités, d'explorer un univers musical à part. Thanks For The Ether synthétise à merveille cette tentative, et si l'album connaît, il faut l'avouer, quelques moments de relâchement (les pistes instrumentales et parlées desservent un peu l'album), il n'en reste pas moins de véritables pièces musicales d'une qualité rare, presque d'un autre temps.
Le pari était pourtant ambitieux : faire du neuf avec du (très) vieux sans pour autant être menacé par un quelconque effet de mode : et bien dix ans après, Thanks For The Ether sonne de la même manière, de façon décalée, insolite parfois, mais on retrouve bien sur la plupart des morceaux tout le génie que seul le temps pouvait nous confirmer. Car le défaut de cet album, ce n'est absolument pas sa tentative d'originalité, mais son hétérogénéité, et peut-être même sa longueur. Un petit je-ne-sais-quoi produit un trop de disparité, un certain manque de cohésion. Avec huit ou dix chansons bien choisies, Thanks For The Ether aurait selon moi été un des albums les plus créatifs, et même, chose toute différente, un des meilleurs albums des 90's.
Entre mélancolie et romantisme, sans niaiserie, on baigne dans une atmosphère à la fois froide et chaleureuse (mais jamais tiède) comme envahi d'un sentiment de sécurité menacé constamment. L'effort n'a pas pu aller bien plus loin, et How We Quit The Forest déçoit au vu de la magistralité, certes pas absolue, mais bien présente de Thanks For The Ether. Cet album constitue bien l'apogée de la musique de Rasputina : naïve, sublime à bien des égards, dotée d'une fragilité qui m'est apparu parfois comme une faiblesse, mais qui pourrait se ressentir aussi bien comme un atout.
Un album a écouter impérativement pour qui veut connaître ce qui s'est fait de mieux, ou presque, en matière de pari musical réussi dans les 90's.
Le pari était pourtant ambitieux : faire du neuf avec du (très) vieux sans pour autant être menacé par un quelconque effet de mode : et bien dix ans après, Thanks For The Ether sonne de la même manière, de façon décalée, insolite parfois, mais on retrouve bien sur la plupart des morceaux tout le génie que seul le temps pouvait nous confirmer. Car le défaut de cet album, ce n'est absolument pas sa tentative d'originalité, mais son hétérogénéité, et peut-être même sa longueur. Un petit je-ne-sais-quoi produit un trop de disparité, un certain manque de cohésion. Avec huit ou dix chansons bien choisies, Thanks For The Ether aurait selon moi été un des albums les plus créatifs, et même, chose toute différente, un des meilleurs albums des 90's.
Entre mélancolie et romantisme, sans niaiserie, on baigne dans une atmosphère à la fois froide et chaleureuse (mais jamais tiède) comme envahi d'un sentiment de sécurité menacé constamment. L'effort n'a pas pu aller bien plus loin, et How We Quit The Forest déçoit au vu de la magistralité, certes pas absolue, mais bien présente de Thanks For The Ether. Cet album constitue bien l'apogée de la musique de Rasputina : naïve, sublime à bien des égards, dotée d'une fragilité qui m'est apparu parfois comme une faiblesse, mais qui pourrait se ressentir aussi bien comme un atout.
Un album a écouter impérativement pour qui veut connaître ce qui s'est fait de mieux, ou presque, en matière de pari musical réussi dans les 90's.
Excellent ! 18/20 | par JJ |
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