Prolapse
Backsaturday |
Label :
JetSet |
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Je me battrai jusqu'à la mort pour que l'on reconnaisse enfin le génie de Prolapse.
Pour faire court, on peut dire que les 6 écossais ont décliné le post punk sous toutes ses formes: avec un soupçon de post rock dans le magnifique Pointless Walks to Dismal Places (1995), avec un tantinet de pop dans The Italian Flag (1998) puis avec des aspirations psychédéliques dans Ghosts Of Dead Aeroplanes (1999).
Back Saturday est leur deuxième disque, et leur plus violent: il s'agit d'un album 'punk épique', presque conceptuel, centré sur la rythmique hallucinée de Mick Harrison et Tim Pattison. Ce qui fait de Back Saturday un OVNI dans la discographie du combo écossais, c'est que cette rythmique, si chaloupée et mélodique dans les autres LP, est ici d'une agressivité ostensible. La basse écrase des guitares agonisantes, entre larsens déchirants et réverbérations fatiguées ; le duel vocal Mick Derrick-Linda Steelyard passe ici au second plan, perdu dans ce qu'il convient d'appeler un champ de bataille instrumental.
De toute la discographie du combo, Back Saturday est certainement l'album le plus fou et ce n'est donc pas le plus accessible: mais c'est un hymne grandiose à l'apocalypse, frénétique et malsain.
Bien au delà des fatiguants et surestimés Liars, les cendres des regrettés Prolapse scintillent, encore brûlantes.
Pour faire court, on peut dire que les 6 écossais ont décliné le post punk sous toutes ses formes: avec un soupçon de post rock dans le magnifique Pointless Walks to Dismal Places (1995), avec un tantinet de pop dans The Italian Flag (1998) puis avec des aspirations psychédéliques dans Ghosts Of Dead Aeroplanes (1999).
Back Saturday est leur deuxième disque, et leur plus violent: il s'agit d'un album 'punk épique', presque conceptuel, centré sur la rythmique hallucinée de Mick Harrison et Tim Pattison. Ce qui fait de Back Saturday un OVNI dans la discographie du combo écossais, c'est que cette rythmique, si chaloupée et mélodique dans les autres LP, est ici d'une agressivité ostensible. La basse écrase des guitares agonisantes, entre larsens déchirants et réverbérations fatiguées ; le duel vocal Mick Derrick-Linda Steelyard passe ici au second plan, perdu dans ce qu'il convient d'appeler un champ de bataille instrumental.
De toute la discographie du combo, Back Saturday est certainement l'album le plus fou et ce n'est donc pas le plus accessible: mais c'est un hymne grandiose à l'apocalypse, frénétique et malsain.
Bien au delà des fatiguants et surestimés Liars, les cendres des regrettés Prolapse scintillent, encore brûlantes.
Excellent ! 18/20 | par Jekyll |
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