The Haunted
Revolver |
Label :
Century Media |
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"No Compromise". Tel est le titre d'ouverture de rEVOLVEr. Et effectivement, il n'y en aura aucun, de compromis.
Déjà il y a ce EVOLVE en cadré par deux ‘r': présage d'un disque très virulent. Mais surtout il y a le retour de Peter Dolving, après presque cinq ans d'absence, ce qui signifie un songwriting de haut vol, léché et engagé.
Et en effet le groupe, au travers de cet album, critique tout ce qui bouge ou presque, à commencer par notre société ségrégationniste, capitaliste et libérale (‘Their liberal bullshit is only a scam'), qui ne nous voit que si nous sommes productifs (‘Kill Me, i'm uselless' sur la magnifique "My Shadow"), mais méprise également notre incapacité à prendre conscience de cet état de fait, de notre environnement, ainsi que notre "goût de l'échec".
Le tout est porté par un jeu varié, coloré, faisant alterner passages calmes et posés avec de véritables maelströms sonores durant lesquels Dolving hurle, vomit ses textes tel un démon déchaîné. Mais à l'instar du jeu des musiciens, il sait aussi ralentir le tempo et poser sa voix (voir l'intro de "Abysmal").
The Haunted livre ici un album vindicatif, rapide et acéré. Les onze balles de ce rEVOLVEr (hum... j'ai honte) vous perforeront à coup sûr le système auditif, tant elles sont soignées, aussi bien au niveau des textes qu'au niveau musical.
Déjà il y a ce EVOLVE en cadré par deux ‘r': présage d'un disque très virulent. Mais surtout il y a le retour de Peter Dolving, après presque cinq ans d'absence, ce qui signifie un songwriting de haut vol, léché et engagé.
Et en effet le groupe, au travers de cet album, critique tout ce qui bouge ou presque, à commencer par notre société ségrégationniste, capitaliste et libérale (‘Their liberal bullshit is only a scam'), qui ne nous voit que si nous sommes productifs (‘Kill Me, i'm uselless' sur la magnifique "My Shadow"), mais méprise également notre incapacité à prendre conscience de cet état de fait, de notre environnement, ainsi que notre "goût de l'échec".
Le tout est porté par un jeu varié, coloré, faisant alterner passages calmes et posés avec de véritables maelströms sonores durant lesquels Dolving hurle, vomit ses textes tel un démon déchaîné. Mais à l'instar du jeu des musiciens, il sait aussi ralentir le tempo et poser sa voix (voir l'intro de "Abysmal").
The Haunted livre ici un album vindicatif, rapide et acéré. Les onze balles de ce rEVOLVEr (hum... j'ai honte) vous perforeront à coup sûr le système auditif, tant elles sont soignées, aussi bien au niveau des textes qu'au niveau musical.
Très bon 16/20 | par Barnyard |
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