Daan
Profools |
Label :
Heavenhotel |
||||
Berchem, Belgique. De 1993 à 1999, Daan Stuyven, chanteur et compositeur de l'excellent groupe Dead Man Ray, enregistre sur des cassettes labellisées ‘L'été dans cet appartement', ‘L'été au second étage', ‘Au sous-sol'... ce qui deviendra bientôt l'album Profools. A l'occasion de cette échappée solitaire, Daan délaisse les guitares et les alcools forts pour nous offrir ‘une version plus pure de Dead Man Ray', une pop qui va dans tous les sens, un ‘Electric Light Orchestra'.
L'album démarre avec "Boots", une chanson pop remarquable. Suit "50%", aux chœurs ingénieux, qui nous rappelle le début de "Copy Of ‘78" (sur l'album Berchem de Dead Man Ray).
Les choses s'accélèrent dès que retentit le ‘Smoke', à la prononciation si particulière, de "Smokesucker". Morceau qui, avec "Flash Gordon", est un petit clin d'œil à la musique country de Johnny Cash, influence non dissimulée. Après le craquant "Busstop" (qui n'en est pas un, ‘it's just a shelter for the rain', ce qui rend Daan complètement fou) et le morceau doux-amer "Ashtray" (avec la guitare de Rudy Trouvé) qui puise également ses racines dans la musique country, Daan nous emmène sur une voie hypnotique. Ainsi, le morceau "Simple" devient de plus en plus théâtral et ce malgré ses trois seules notes à la guitare et la constance de ses accords. Durant ce crescendo, Daan nous lance 40 conseils dont nous nous garderons de dire qu'ils sont vains.
Allumons les projecteurs, mettons la musique, balayons les planchers, ouvrons les portes... nous voici prêts pour une nouvelle nuit dans la ville ! Les morceaux les plus dansants sont le fruit de la collaboration de Daan avec Herman Gillis, le créateur du Sherman Filterbank. Nous retrouvons le son de cette bécane entre autres sur les morceaux "Jerk", "Water & E", ou drum & beats psychédélique, et "Convertible Chaos", ou petit voyage étrange en eaux profondes.
Alors que certains améliorent leurs ‘Up, down, turn around' sous les spots en compagnie de charmants clowns, d'autres regardent vers le ciel et avec un sourire en coin, susurrent ces douces paroles : ‘I load my gun – point at bird, bird falls down – but why did he have to sing ? (...)' ("Birds").
Profools abrite une certaine humeur. Une humeur contradictoire. Ainsi, tour à tour, Daan se veut très macho et très doux. Il peut encore se révéler très dépressif et à d'autres moments se montrer très amusant.
Une initiative heureuse.
- L'été s'installe, les insectes nous attaquent ... Rafraîchissons-nous avec Profools de Woody Allen !
- Plaît-il ?
- Oui, euh, Profools de Buddy Holly, si tu préfères.
L'album démarre avec "Boots", une chanson pop remarquable. Suit "50%", aux chœurs ingénieux, qui nous rappelle le début de "Copy Of ‘78" (sur l'album Berchem de Dead Man Ray).
Les choses s'accélèrent dès que retentit le ‘Smoke', à la prononciation si particulière, de "Smokesucker". Morceau qui, avec "Flash Gordon", est un petit clin d'œil à la musique country de Johnny Cash, influence non dissimulée. Après le craquant "Busstop" (qui n'en est pas un, ‘it's just a shelter for the rain', ce qui rend Daan complètement fou) et le morceau doux-amer "Ashtray" (avec la guitare de Rudy Trouvé) qui puise également ses racines dans la musique country, Daan nous emmène sur une voie hypnotique. Ainsi, le morceau "Simple" devient de plus en plus théâtral et ce malgré ses trois seules notes à la guitare et la constance de ses accords. Durant ce crescendo, Daan nous lance 40 conseils dont nous nous garderons de dire qu'ils sont vains.
Allumons les projecteurs, mettons la musique, balayons les planchers, ouvrons les portes... nous voici prêts pour une nouvelle nuit dans la ville ! Les morceaux les plus dansants sont le fruit de la collaboration de Daan avec Herman Gillis, le créateur du Sherman Filterbank. Nous retrouvons le son de cette bécane entre autres sur les morceaux "Jerk", "Water & E", ou drum & beats psychédélique, et "Convertible Chaos", ou petit voyage étrange en eaux profondes.
Alors que certains améliorent leurs ‘Up, down, turn around' sous les spots en compagnie de charmants clowns, d'autres regardent vers le ciel et avec un sourire en coin, susurrent ces douces paroles : ‘I load my gun – point at bird, bird falls down – but why did he have to sing ? (...)' ("Birds").
Profools abrite une certaine humeur. Une humeur contradictoire. Ainsi, tour à tour, Daan se veut très macho et très doux. Il peut encore se révéler très dépressif et à d'autres moments se montrer très amusant.
Une initiative heureuse.
- L'été s'installe, les insectes nous attaquent ... Rafraîchissons-nous avec Profools de Woody Allen !
- Plaît-il ?
- Oui, euh, Profools de Buddy Holly, si tu préfères.
Parfait 17/20 | par Mifune |
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