The Vaselines
The Way Of The Vaselines : The Complete History |
Label :
Sub Pop |
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19 chansons en tout et pour tout ! Mis à part les plus obscurs combos garage américains (A part "Louie Louie" qui peut citer une autre chanson des Kingsmen ?), combien de groupes peuvent se targuer d'avoir marqué l'histoire de la pop avec seulement 2 singles et un album ?
Soyons clair, si Kurt Cobain n'avait pas été là, qui se souviendrait aujourd'hui des géniaux Vaselines et de leur si parfait mélange de pop sucrée, de garage punk acidulé et de country bancale ? Peu de gens très certainement, et c'est un comble de ne pas voir ce groupe cité plus souvent tant on peut entendre les réminiscences de leur talent chez des gens aussi divers que Belle & Sebastian ("Rory Ride Me Raw" par exemple), le groupe de la semaine du mois-du siècle-du millenaire du NME (la moitié de l'album), ou bien entendu les sus-cités Nirvana dont les versions sur vitaminé de "Molly's Lips" et "Son Of A Gun" ou la très fidèle "Jesus Doesn't Want Me For A Sunbeam" rendent le meilleur hommage possible à Eugene Kelly et France Mc Kee. On pourrait parler de perfection dans l'imperfection mais ça serait trop intellectualiser le réel plaisir de danser comme un neuneu sur "You Think You're A Man", faire du headbanging de manière modérée sur "Dying For It", "Teenage Jesus Superstar", se calmer sur "Dying For Some Blues" ou, pourquoi pas, s'esclaffer sur les paroles de "Dum Dum", très certainement les plus hilarantes de l'histoire de la pop écossaise.
Découvrez ou re-découvrez ce disque, il rendra obsolète la moitié des nouveautés des prochains mois...
Soyons clair, si Kurt Cobain n'avait pas été là, qui se souviendrait aujourd'hui des géniaux Vaselines et de leur si parfait mélange de pop sucrée, de garage punk acidulé et de country bancale ? Peu de gens très certainement, et c'est un comble de ne pas voir ce groupe cité plus souvent tant on peut entendre les réminiscences de leur talent chez des gens aussi divers que Belle & Sebastian ("Rory Ride Me Raw" par exemple), le groupe de la semaine du mois-du siècle-du millenaire du NME (la moitié de l'album), ou bien entendu les sus-cités Nirvana dont les versions sur vitaminé de "Molly's Lips" et "Son Of A Gun" ou la très fidèle "Jesus Doesn't Want Me For A Sunbeam" rendent le meilleur hommage possible à Eugene Kelly et France Mc Kee. On pourrait parler de perfection dans l'imperfection mais ça serait trop intellectualiser le réel plaisir de danser comme un neuneu sur "You Think You're A Man", faire du headbanging de manière modérée sur "Dying For It", "Teenage Jesus Superstar", se calmer sur "Dying For Some Blues" ou, pourquoi pas, s'esclaffer sur les paroles de "Dum Dum", très certainement les plus hilarantes de l'histoire de la pop écossaise.
Découvrez ou re-découvrez ce disque, il rendra obsolète la moitié des nouveautés des prochains mois...
Parfait 17/20 | par Fistsoflove |
Posté le 31 mai 2007 à 11 h 41 |
Comme beaucoup de grungers, j'ai découvert The Vaselines par Nirvana et son redoutable Unplugged.
On ne peut que s'impatienter à découvrir les vraies versions de "Molly's Lips", "Jesus Doesn't Want Me For A Sunbeam" ou encore "Turnaround".
Ces morceaux ont été très bien choisis par Cobain car ils représentent essentiellement les morceaux les plus pop de ce best of contagieux.
The Vaselines est plutôt un groupe très rock'n'roll, fondé sur une base solide de fanatisme pour les Stooges et le Velvet Underground.
Vous me direz que c'est un peu classique tout de même, mais The Vaselines, par ce duo mixte, alternant voix féminine et masculine fait un malheur !!
Ces ecossais confirment l'obsession de vouée Cobain pour les mélodies pop et le rock britannique. Ce best of est vraiment une réussite et malgré son côté underground peut facilement plaire aux néophytes, aux auditeurs de chanson française et de pop légère.
Car ici, il n'y a point de vulgarité musicale, les textes sont plutôt très corrosifs (le stick Parental Advisory Explicit Lyric n'est pas là par hasard) mais ces voix sont tellement accessibles, comme si on chantait ces morceaux à notre bébé dans son berceau.
Il y a quelque chose d'enfantin, d'innocent et de naif qui est très fort chez The Vaselines et leur rock'n'roll a tout pour nous rendre heureux.
Alors moi je dis merci The Vaselines pour nous avoir pondu quelques morceaux dignes d'être les plus géniaux de ces 20 dernières années.
On ne peut que s'impatienter à découvrir les vraies versions de "Molly's Lips", "Jesus Doesn't Want Me For A Sunbeam" ou encore "Turnaround".
Ces morceaux ont été très bien choisis par Cobain car ils représentent essentiellement les morceaux les plus pop de ce best of contagieux.
The Vaselines est plutôt un groupe très rock'n'roll, fondé sur une base solide de fanatisme pour les Stooges et le Velvet Underground.
Vous me direz que c'est un peu classique tout de même, mais The Vaselines, par ce duo mixte, alternant voix féminine et masculine fait un malheur !!
Ces ecossais confirment l'obsession de vouée Cobain pour les mélodies pop et le rock britannique. Ce best of est vraiment une réussite et malgré son côté underground peut facilement plaire aux néophytes, aux auditeurs de chanson française et de pop légère.
Car ici, il n'y a point de vulgarité musicale, les textes sont plutôt très corrosifs (le stick Parental Advisory Explicit Lyric n'est pas là par hasard) mais ces voix sont tellement accessibles, comme si on chantait ces morceaux à notre bébé dans son berceau.
Il y a quelque chose d'enfantin, d'innocent et de naif qui est très fort chez The Vaselines et leur rock'n'roll a tout pour nous rendre heureux.
Alors moi je dis merci The Vaselines pour nous avoir pondu quelques morceaux dignes d'être les plus géniaux de ces 20 dernières années.
Parfait 17/20
Posté le 14 août 2012 à 18 h 30 |
The Vaselines est un groupe inconnu du grand public, dont le nom évocateur aura certainement achevé de les cantonner à un public indé. Cependant, Nirvana est leurs multiples reprises (citons au passage "Molly's Lips" ou "Son Of A Gun") ont ouvert une brèche vers le petit groupe écossais.
Fait notable aussi, The Way Of The Vaselines n'est pas un album à proprement parlé, c'est une sorte de compil' à dire vrai. Dum Dum (sorti en 1989) est en fait l'unique album véritable du groupe, mais le disque présent ici regroupant ce dernier plus tout les hits des précédents EP ou live, les fans ont décrété que The Way... serait l'album à avoir chez soi à tout prix. Et on ne peut que leur donner raison.
Au milieu des années 80, la musique commence à suinter sérieusement du fion, à dégouliner d'esthétique dégueulasse et paillettes craignos, et les groupes comme Duran Duran sont légion. Groupe qui sera d'ailleurs railler dans la musique "I Hate the 80's" des Vaselines justement, à leur reformation dans les années 2000. Mais revenons au premier chapitre. Donc, à ce moment de l'histoire de la musique, le pire n'est pas les chemises à jabots ou les coupes improbables, mais bien le son. Un son immondément sec et plastique qui va jusqu'à pourrir les albums des plus grands, Neil Young, Bob Dylan et un nombre incalculables de faux groupes de New-Wave. En opposition à toutes ces machines qui arrivent (synthé, boite à rythmes...), et toute cette musique déshumanisée, il ne reste guère que quelques indés de chez Sub Pop qui, à Seattle, créent le mouvement grunge. Sous-genre crasseux du punk, s'inspirant notamment de l'ambiance Rage Glory du Neil Young pré-cité. Mais loin de cette noirceur notable, un groupe émerge. Un groupe parfait selon moi, qu'on ne peut pas vraiment affilié au genre grunge, ni même au punk. Certains diront Twee pop.
C'est à vrai dire un mélange de tout cela qui déboule sur les ondes (enfin, manière de parler). Jovial, énergétique et foutrement fatraque, jamais aucun groupe des genres sus-cités ne réussira à avoir une telle aura. Simplement parce qu'en fait, qu'est-ce que les Vaselines ? La quintessence ultime de la pop. La vraie, pas la FM.
J'avais environ 17 ans quand j'ai découvert The Vaselines. Lasse des groupes prétendument dark ou violent qui habitaient mon lecteur CD (bah oui), ce fut une révélation. Tout ce que désire écouter la moi du passé était bel et bien présent. L'énergie adolescente du punk, des guitares saturés, des sons cradingues et fuzzés à l'excès ; les voix fausses, la percussion binaire... Mais aussi la simplicité d'une musique pop : des chansons courtes et efficaces, parfois avec un seul couplet / refrain répété X fois. Des paroles simples qu'on comprend avec un niveau en anglais digne d'un mauvais bachelier. Et surtout, de allusions carrément sexuelles à quasiment toutes les musiques, assez mignonnes pour me faire rougir sans me choquer, mais aussi assez érotiques pour échauffer mes hormones bouillonnantes de l'époque. Oui, quand on écoute The Vaselines, tout jusqu'au nom du groupe rappelle le sexe, le cul ; ne serait-ce que les voix masculine/féminine qui chantent à l'unisson à travers le long tracklisting. Quoi de plus évocateur que deux voix à l'unisson, chantant de joyeuses cochonneries --ce qui manquent aux reprises de Nirvana, au passage.
Quand on écoute The Way Of The Vaselines, on est jeune, toujours. On a envie de prendre une basse à 10$ et de foutre de la disto à tout va, de se taper son batteur et d'être joyeux, euphorique. Ce que je fis joyeusement. Rien n'a réellement de sens profond ("The Day I Was A Horse"), c'est juste la culture du plaisir, musical et physique, pure et dure. On ne réfléchit pas, on danse. En ça, il est intemporel. Aujourd'hui, on a parfois de bons groupes. Certes. Mais aucun n'apporte une telle pêche, une telle fraicheur nihiliste. Je n'ai jamais été très accro au côté politisé du punk, ce qui me plaisait c'était ça : de la musique pour faire au choix du BMX sur des pelouses interdites, péter les vitres du prof d'histoire-géo, et faire une gâterie à un inconnu dans un cinéma. Enfin voilà. Pas de révolution ou d'insubordination, juste de l'insolence joyeuse et pas dangereuse. Oui, le "trollisme" de l'époque, en version musical, et habillé d'une affriolante culotte de coton.
Ça n'a pas de référent sur l'époque, et donc ça touche l'universel : l'énergie, la jeunesse, le cul et les milshakes à la fraise. Une goutrement bien meilleure idéologie, je trouve, que le sempiternel Sex, Drugs & Wock'n'Woll.
The Vaselines inspira donc nombreux groupes (Dum-Dum girls pour le titre et le son, les Nivrana, entre autres...) et en dehors de ce contexte particulier, les mélodies sont réellement étudiées, et belles parfois. Si on aime le punk simpliste des Ramones, on écoutera The Vaselines, mais si
l'on aime la pop édulcolorée des Beach boys aussi. Si on aime la twee pop, si on aime la pop, le punk, le rock indé, le lofi, l'antifolk même parfois (si, si)... En gros, si on aime la musique dans ce qu'elle a de plus simple, on aimera The Vaselines.
Dire que les Vaselines c'est bien, c'est aussi évident que de dire qu'une fleur, c'est joli. Oui, certes, c'est foutrement neuneu, c'est aussi con qu'un ado, mais les deux n'en restent pas moins véridiques. Ce sont des vérités intemporelles. En simple conclusion, j'aimerai mettre tout le monde à The Vaselines, car c'est le "nous" ado : moche, mal foutu, qui ne ne pense qu'à forniquer gaiement, mais qui a toujours un charme tout particulier que ne confère que l'insouciance de la jeunesse.
Fait notable aussi, The Way Of The Vaselines n'est pas un album à proprement parlé, c'est une sorte de compil' à dire vrai. Dum Dum (sorti en 1989) est en fait l'unique album véritable du groupe, mais le disque présent ici regroupant ce dernier plus tout les hits des précédents EP ou live, les fans ont décrété que The Way... serait l'album à avoir chez soi à tout prix. Et on ne peut que leur donner raison.
Au milieu des années 80, la musique commence à suinter sérieusement du fion, à dégouliner d'esthétique dégueulasse et paillettes craignos, et les groupes comme Duran Duran sont légion. Groupe qui sera d'ailleurs railler dans la musique "I Hate the 80's" des Vaselines justement, à leur reformation dans les années 2000. Mais revenons au premier chapitre. Donc, à ce moment de l'histoire de la musique, le pire n'est pas les chemises à jabots ou les coupes improbables, mais bien le son. Un son immondément sec et plastique qui va jusqu'à pourrir les albums des plus grands, Neil Young, Bob Dylan et un nombre incalculables de faux groupes de New-Wave. En opposition à toutes ces machines qui arrivent (synthé, boite à rythmes...), et toute cette musique déshumanisée, il ne reste guère que quelques indés de chez Sub Pop qui, à Seattle, créent le mouvement grunge. Sous-genre crasseux du punk, s'inspirant notamment de l'ambiance Rage Glory du Neil Young pré-cité. Mais loin de cette noirceur notable, un groupe émerge. Un groupe parfait selon moi, qu'on ne peut pas vraiment affilié au genre grunge, ni même au punk. Certains diront Twee pop.
C'est à vrai dire un mélange de tout cela qui déboule sur les ondes (enfin, manière de parler). Jovial, énergétique et foutrement fatraque, jamais aucun groupe des genres sus-cités ne réussira à avoir une telle aura. Simplement parce qu'en fait, qu'est-ce que les Vaselines ? La quintessence ultime de la pop. La vraie, pas la FM.
J'avais environ 17 ans quand j'ai découvert The Vaselines. Lasse des groupes prétendument dark ou violent qui habitaient mon lecteur CD (bah oui), ce fut une révélation. Tout ce que désire écouter la moi du passé était bel et bien présent. L'énergie adolescente du punk, des guitares saturés, des sons cradingues et fuzzés à l'excès ; les voix fausses, la percussion binaire... Mais aussi la simplicité d'une musique pop : des chansons courtes et efficaces, parfois avec un seul couplet / refrain répété X fois. Des paroles simples qu'on comprend avec un niveau en anglais digne d'un mauvais bachelier. Et surtout, de allusions carrément sexuelles à quasiment toutes les musiques, assez mignonnes pour me faire rougir sans me choquer, mais aussi assez érotiques pour échauffer mes hormones bouillonnantes de l'époque. Oui, quand on écoute The Vaselines, tout jusqu'au nom du groupe rappelle le sexe, le cul ; ne serait-ce que les voix masculine/féminine qui chantent à l'unisson à travers le long tracklisting. Quoi de plus évocateur que deux voix à l'unisson, chantant de joyeuses cochonneries --ce qui manquent aux reprises de Nirvana, au passage.
Quand on écoute The Way Of The Vaselines, on est jeune, toujours. On a envie de prendre une basse à 10$ et de foutre de la disto à tout va, de se taper son batteur et d'être joyeux, euphorique. Ce que je fis joyeusement. Rien n'a réellement de sens profond ("The Day I Was A Horse"), c'est juste la culture du plaisir, musical et physique, pure et dure. On ne réfléchit pas, on danse. En ça, il est intemporel. Aujourd'hui, on a parfois de bons groupes. Certes. Mais aucun n'apporte une telle pêche, une telle fraicheur nihiliste. Je n'ai jamais été très accro au côté politisé du punk, ce qui me plaisait c'était ça : de la musique pour faire au choix du BMX sur des pelouses interdites, péter les vitres du prof d'histoire-géo, et faire une gâterie à un inconnu dans un cinéma. Enfin voilà. Pas de révolution ou d'insubordination, juste de l'insolence joyeuse et pas dangereuse. Oui, le "trollisme" de l'époque, en version musical, et habillé d'une affriolante culotte de coton.
Ça n'a pas de référent sur l'époque, et donc ça touche l'universel : l'énergie, la jeunesse, le cul et les milshakes à la fraise. Une goutrement bien meilleure idéologie, je trouve, que le sempiternel Sex, Drugs & Wock'n'Woll.
The Vaselines inspira donc nombreux groupes (Dum-Dum girls pour le titre et le son, les Nivrana, entre autres...) et en dehors de ce contexte particulier, les mélodies sont réellement étudiées, et belles parfois. Si on aime le punk simpliste des Ramones, on écoutera The Vaselines, mais si
l'on aime la pop édulcolorée des Beach boys aussi. Si on aime la twee pop, si on aime la pop, le punk, le rock indé, le lofi, l'antifolk même parfois (si, si)... En gros, si on aime la musique dans ce qu'elle a de plus simple, on aimera The Vaselines.
Dire que les Vaselines c'est bien, c'est aussi évident que de dire qu'une fleur, c'est joli. Oui, certes, c'est foutrement neuneu, c'est aussi con qu'un ado, mais les deux n'en restent pas moins véridiques. Ce sont des vérités intemporelles. En simple conclusion, j'aimerai mettre tout le monde à The Vaselines, car c'est le "nous" ado : moche, mal foutu, qui ne ne pense qu'à forniquer gaiement, mais qui a toujours un charme tout particulier que ne confère que l'insouciance de la jeunesse.
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