Overmars
Overmars Fugüe - Our Dreams Walking Their Way |
Label :
Waiting For An Angel |
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Troisième chapitre d'une série de quatre split-CD, édités par le label Waiting For An Angel, qui célèbrent la rencontre musicale du Japon et de l'Europe. Cette fois-ci, ce sont les lyonnais de Overmars qui s'associent à Fugüe pour nous plonger dans un univers pesant et oppressant, sur fond de rythmiques lourdes et de guitares saturées.
Du côté de Overmars, les morceaux, parfaitement bien construits, s'étendent sur plus de dix minutes, sans jamais faiblir une seconde et misant sans cesse sur la dualité calme/tempête. Ils laissent la part belle à de longs et prenants passages instrumentaux, sur lesquelles viennent se greffer des mélodiques de claviers, où les montées en puissance sont parfaitement maîtrisées. Les atmosphères sont lourdes et tendues mais le groupe joue tout en finesse en ne gardant que l'essentiel : l'émotion, omniprésente tout au long de ces 3 titres lors des moments d'accalmie. Le chant hurlé est, quant à lui, excellent et toujours très juste dans l'interprétation.
Rappelant plutôt un Neurosis qu'un Cult Of Luna par le climat post-apocalyptique instauré dans les ambiances, Overmars monte en puissance et devrait en toute logique devenir un des groupes phare du genre, d'autant que le groupe dégage une vraie cohésion et une intensité palpable sur scène. Intensité encore accentuée par la projection, sur les musiciens et dans le public, de vidéos et de diapositives donnant une atmosphère glauque et oppressante cadrant très bien avec la musique et l'attitude du chanteur.
De son côté, Fugüe, venu d'Osaka, reprend sensiblement la même formule, si ce n'est qu'ici les compositions sont beaucoup plus directes et violentes, moins lentes et aérienne mais tout aussi torturées que celles de Overmars. Pourtant, ces 4 chansons sont une semi déception car beaucoup plus traditionnelles dans la forme et bénéficiant d'une production assez approximative, le tout semblant sonner assez plat voir creux par moment.
Du côté de Overmars, les morceaux, parfaitement bien construits, s'étendent sur plus de dix minutes, sans jamais faiblir une seconde et misant sans cesse sur la dualité calme/tempête. Ils laissent la part belle à de longs et prenants passages instrumentaux, sur lesquelles viennent se greffer des mélodiques de claviers, où les montées en puissance sont parfaitement maîtrisées. Les atmosphères sont lourdes et tendues mais le groupe joue tout en finesse en ne gardant que l'essentiel : l'émotion, omniprésente tout au long de ces 3 titres lors des moments d'accalmie. Le chant hurlé est, quant à lui, excellent et toujours très juste dans l'interprétation.
Rappelant plutôt un Neurosis qu'un Cult Of Luna par le climat post-apocalyptique instauré dans les ambiances, Overmars monte en puissance et devrait en toute logique devenir un des groupes phare du genre, d'autant que le groupe dégage une vraie cohésion et une intensité palpable sur scène. Intensité encore accentuée par la projection, sur les musiciens et dans le public, de vidéos et de diapositives donnant une atmosphère glauque et oppressante cadrant très bien avec la musique et l'attitude du chanteur.
De son côté, Fugüe, venu d'Osaka, reprend sensiblement la même formule, si ce n'est qu'ici les compositions sont beaucoup plus directes et violentes, moins lentes et aérienne mais tout aussi torturées que celles de Overmars. Pourtant, ces 4 chansons sont une semi déception car beaucoup plus traditionnelles dans la forme et bénéficiant d'une production assez approximative, le tout semblant sonner assez plat voir creux par moment.
Très bon 16/20 | par Sentenza |
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