Pet Lamb
Sweaty Handshake |
Label :
Roadrunner |
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C'est toujours la même histoire. Celle de quatre potes élevés à grands coups de Stooges, et autre Husker Du qui décident d'empoigner des guitares et de faire le maximum de bruit avec. Par ironie ils adoptent le sobriquet d'Agneau Domestique, histoire de ne pas éveiller de soupçons quant à leur rock des plus fiévreux. Ainsi naquit Pet Lamb à Dublin aux premières lueurs des années 90.
Pendant 3 ans, le quatuor écume les salles locales, et leurs prestations scéniques rageuses attirent bien vite l'attention du compatriote Andy Cairns (Therapy ?). Ce dernier aidant Pet Lamb à sortir deux EP : Paranoid From The Neck Down et Spent. Ces premières traces discographiques sont remarquées par John Peel et par le label Roadrunner, qui décide de les compiler sur Sweaty Handshake, le premier album du groupe en 1994.
Bien loin du métal en vigueur chez Roadrunner, la musique de Pet Lamb lorgne plutôt vers les Jesus Lizard, ou vers Shellac. Le tout avec efficacité et fougue, car bien malin celui qui pourra dénicher une baisse de régime tout au long des 12 titres de l'album. Du métallique "Never Rest Again" en ouverture, aux accents hard core de "The Bastard" en piste finale, chaque morceau est mené tambour battant, avec une hargne qui confine au "Fighting Spirit". Mais Pet Lamb n'est pas qu'un groupe bruyant de plus, en témoigne l'hypnotisant "Black Mask", véritable pièce maitresse de "Sweaty Handshake", et qui fît office de single après la sortie de l'album. La seule faiblesse de Pet Lamb réside peut être dans la voix de Dylan Phillips, qui manque parfois de coffre, pour contenir toute sa hargne. Mais même avec ce bémol, les rugissements qui ponctuent "I Got Played" sont de nature à flanquer la chair de poule.
14 ans après sa sortie, Sweaty Handshake reste un disque incroyablement abrasif et d'une efficacité terrifiante, n'en déplaise à Roadrunner qui lourda promptement le groupe dés 1996, après un second album qui ne verra jamais le jour (High Anxiety tout un programme). Mésaventure dont le groupe ne se relèvera que 2 ans plus tard, en 1998. Rendons hommage à Pet Lamb qui traversa les années 90 dans une indifférence injustifiée.
Pendant 3 ans, le quatuor écume les salles locales, et leurs prestations scéniques rageuses attirent bien vite l'attention du compatriote Andy Cairns (Therapy ?). Ce dernier aidant Pet Lamb à sortir deux EP : Paranoid From The Neck Down et Spent. Ces premières traces discographiques sont remarquées par John Peel et par le label Roadrunner, qui décide de les compiler sur Sweaty Handshake, le premier album du groupe en 1994.
Bien loin du métal en vigueur chez Roadrunner, la musique de Pet Lamb lorgne plutôt vers les Jesus Lizard, ou vers Shellac. Le tout avec efficacité et fougue, car bien malin celui qui pourra dénicher une baisse de régime tout au long des 12 titres de l'album. Du métallique "Never Rest Again" en ouverture, aux accents hard core de "The Bastard" en piste finale, chaque morceau est mené tambour battant, avec une hargne qui confine au "Fighting Spirit". Mais Pet Lamb n'est pas qu'un groupe bruyant de plus, en témoigne l'hypnotisant "Black Mask", véritable pièce maitresse de "Sweaty Handshake", et qui fît office de single après la sortie de l'album. La seule faiblesse de Pet Lamb réside peut être dans la voix de Dylan Phillips, qui manque parfois de coffre, pour contenir toute sa hargne. Mais même avec ce bémol, les rugissements qui ponctuent "I Got Played" sont de nature à flanquer la chair de poule.
14 ans après sa sortie, Sweaty Handshake reste un disque incroyablement abrasif et d'une efficacité terrifiante, n'en déplaise à Roadrunner qui lourda promptement le groupe dés 1996, après un second album qui ne verra jamais le jour (High Anxiety tout un programme). Mésaventure dont le groupe ne se relèvera que 2 ans plus tard, en 1998. Rendons hommage à Pet Lamb qui traversa les années 90 dans une indifférence injustifiée.
Excellent ! 18/20 | par Tomveil |
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