Lars Horntveth
Pooka |
Label :
Smalltown Supersound |
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Lars Horntveth, jeune norvégien de 23 ans, et tête pensante du collectif de jazz Jaga Jazzist, a fait cette petite excursion solitaire l'an passé, pour s'aérer un peu la tête dans les vents froids de sa Scandinavie natale.
Cet album est l'archétype de l'escapade en solitaire, de l'œuvre de l'ado rêveur qui, seul dans sa chambre, a mis en musique le fruit de ses tribulations mentales. Un disque qui vait vivre le cocon de chaleur qu'est cette chambre perdue dans la neige, ce petit puit de lumière dans le paysage noir et blanc de l'extérieur.
Un disque où tout est mixé, broyé: cordes, bois, cuivres, guitares, basses, sans oublier de nombreuses touches d'électronique; ces dernières, petits claquements ou craquements discrets contribuant à la riche ambiance du disque.
L'atmosphère est touffue, le rythme est lancinant, et Lars nous amène doucement, par ses ballades instrumentales et vaporeuses, dans un état second, à la limite du rêve, visiter des contrées embrumées et froides, peuplées de bruits discrets et voix lointaines. Dès lors, tout est possible: découvrir, au détour d'un sapin enneigé, un post-rock à la Tortoise aux accents angoissants ("News On The March"), ou se faire assaillir par une multitude de guitares saccadées dignes d'un Neu! ("Lesson In Violin"). En effet, malgré l'apparente monotonie du paysage, les impressions éprouvées par l'auditeur sont nombreuses, tant la palette de sentiments utilisée par l'auteur est riche: tristesse, nostalgie, joie, excitation, tout y passe, englouti dans l'épaisse couche cotonneuse qui entoure les morceaux.
Un disque tout en finesse et en arrangements, où les doigts de fée du jeune nordique ensommeillé font merveille, mêlant influences classiques, jazz, électro et rock dans un breuvage chaud aux allures de velouté, qui fait passer agréablement la plus froide des journées. Un petit ovni à découvrir et à savourer sans fin.
Cet album est l'archétype de l'escapade en solitaire, de l'œuvre de l'ado rêveur qui, seul dans sa chambre, a mis en musique le fruit de ses tribulations mentales. Un disque qui vait vivre le cocon de chaleur qu'est cette chambre perdue dans la neige, ce petit puit de lumière dans le paysage noir et blanc de l'extérieur.
Un disque où tout est mixé, broyé: cordes, bois, cuivres, guitares, basses, sans oublier de nombreuses touches d'électronique; ces dernières, petits claquements ou craquements discrets contribuant à la riche ambiance du disque.
L'atmosphère est touffue, le rythme est lancinant, et Lars nous amène doucement, par ses ballades instrumentales et vaporeuses, dans un état second, à la limite du rêve, visiter des contrées embrumées et froides, peuplées de bruits discrets et voix lointaines. Dès lors, tout est possible: découvrir, au détour d'un sapin enneigé, un post-rock à la Tortoise aux accents angoissants ("News On The March"), ou se faire assaillir par une multitude de guitares saccadées dignes d'un Neu! ("Lesson In Violin"). En effet, malgré l'apparente monotonie du paysage, les impressions éprouvées par l'auditeur sont nombreuses, tant la palette de sentiments utilisée par l'auteur est riche: tristesse, nostalgie, joie, excitation, tout y passe, englouti dans l'épaisse couche cotonneuse qui entoure les morceaux.
Un disque tout en finesse et en arrangements, où les doigts de fée du jeune nordique ensommeillé font merveille, mêlant influences classiques, jazz, électro et rock dans un breuvage chaud aux allures de velouté, qui fait passer agréablement la plus froide des journées. Un petit ovni à découvrir et à savourer sans fin.
Parfait 17/20 | par Lupus |
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