The Monkeywrench
Electric Children |
Label :
Estrus |
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Il aura fallu huit années pour qu'enfin les Monkeywrench se décident à donner une suite à leur Clean As A Broke-Dick Dog. Huit ans ! A croire qu'il leur fallait tous ce temps pour passer du statut de side-project sympathique mais pas extraordinaire, à celui d'entité musicale à part entière, capable de véritablement exploiter les nombreux talents qui la compose.
Le résultat dépasse nos espoirs les plus optimistes car Electric Children ne se contente pas seulement d'être au dessus de Clean As A Broke-Dick Dog, il arrive carrément à nous faire oublier un temps Mudhoney.
Treize titres, treize baffes dans la gueule.
Tournant toujours autour du blues, du punk garage, et de la country, la musique de Monkeywrench prend ici une toute autre valeur. "Solar Revelation", "The Empty Place" ou encore "In The City Tonight" sont autant de brûlot incisifs, agressifs, littéralement habités par un Mark Arm impérial, et "Bring On The Judgement Day" ferait danser un mort. Le son est d'une puissance redoutable faisant oublier le désastre de leur précédent album. Jack Endino a su tirer le meilleur de chaque morceau, et le tout reste cohérent et efficace.
Parmi les autres grand titres de l'album, on trouve bien sur "From Now On", mais surtout les trois reprises, toutes géniales, et toutes admirablement réinterprétées. "Love Is A Spider", chanson de Roy Loney (ex-Flamin' Groovies) révèle un romantisme noir et désabusé. "Cherry Red" de Tony PcPhee & the Groundhogs est peut être le somment du disque. Sur une rythmique dure et abrasive ou l'on retrouve avec bonheur une basse made in Endino, Mark Arm devient épique et shamanique, soutenue admirablement par les chœurs fantomatiques de ses quatre comparses. "Sugar Man" de Jesus Rodriguez est, encore une fois incontournable. Steve Turner, Tim Kerr et Tom Price rivalisent de virtuosité afin d'offrir le terrain parfait à Arm pour laisser s'écouler sa mélancolie et son désespoir. Un grand moment, une fois de plus.
"In The Day Of The Five" vient malheureusement clôturer le disque, nous proposant pendant prés de neuf minutes le meilleur de ce que les Monkeywrench sont capable de faire.
Nous pouvons donc oublier la semi-déception Clean As A Broke-Dick Dog, ce deuxième album est d'une qualité rare. Autant dire que l'on y croyait pas la première fois que nous l'avons écouté. Depuis, il est toujours là, et on n'est pas prés de s'en lasser.
Le résultat dépasse nos espoirs les plus optimistes car Electric Children ne se contente pas seulement d'être au dessus de Clean As A Broke-Dick Dog, il arrive carrément à nous faire oublier un temps Mudhoney.
Treize titres, treize baffes dans la gueule.
Tournant toujours autour du blues, du punk garage, et de la country, la musique de Monkeywrench prend ici une toute autre valeur. "Solar Revelation", "The Empty Place" ou encore "In The City Tonight" sont autant de brûlot incisifs, agressifs, littéralement habités par un Mark Arm impérial, et "Bring On The Judgement Day" ferait danser un mort. Le son est d'une puissance redoutable faisant oublier le désastre de leur précédent album. Jack Endino a su tirer le meilleur de chaque morceau, et le tout reste cohérent et efficace.
Parmi les autres grand titres de l'album, on trouve bien sur "From Now On", mais surtout les trois reprises, toutes géniales, et toutes admirablement réinterprétées. "Love Is A Spider", chanson de Roy Loney (ex-Flamin' Groovies) révèle un romantisme noir et désabusé. "Cherry Red" de Tony PcPhee & the Groundhogs est peut être le somment du disque. Sur une rythmique dure et abrasive ou l'on retrouve avec bonheur une basse made in Endino, Mark Arm devient épique et shamanique, soutenue admirablement par les chœurs fantomatiques de ses quatre comparses. "Sugar Man" de Jesus Rodriguez est, encore une fois incontournable. Steve Turner, Tim Kerr et Tom Price rivalisent de virtuosité afin d'offrir le terrain parfait à Arm pour laisser s'écouler sa mélancolie et son désespoir. Un grand moment, une fois de plus.
"In The Day Of The Five" vient malheureusement clôturer le disque, nous proposant pendant prés de neuf minutes le meilleur de ce que les Monkeywrench sont capable de faire.
Nous pouvons donc oublier la semi-déception Clean As A Broke-Dick Dog, ce deuxième album est d'une qualité rare. Autant dire que l'on y croyait pas la première fois que nous l'avons écouté. Depuis, il est toujours là, et on n'est pas prés de s'en lasser.
Excellent ! 18/20 | par Max |
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