The Rakes
Capture/Release |
Label :
V2 |
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Entendons-nous bien dés le départ : avec The Rakes, on est en plein dans la mouvance revival actuelle en provenance essentiellement du Royaume-Uni. Comme les autres, The Rakes sont anglais. Comme les autres, The Rakes sont jeunes. Comme les autres, ils sont 3 ou 4 amis qui jouaient ensemble dans leur garage. Et comme les autres, ils aiment le rock des années 90 passé au mixeur avec un disco pop dance des années 70.
Quid de ce premier opus, me demanderez-vous ? ... Et bien il me faudra vous avouer que j'ai eu bien du mal à m'en faire une idée définitive. Après la sortie au début 2005 du Retreat EP, qui expédiait quatre morceaux en 10' 30 montre en main, j'étais restée sur une impression assez nette et claire dans mon esprit de la musique des Rakes. Et puis là badaboum, Capture/Release l'album vient tout chambouler !
Onze titres ici et à peine 35 minutes, c'est dire si les petits anglais n'ont pas envie de s'enquiquiner avec les détails ! Et en 35 minutes, on trouve de tout ici. The Rakes se montrent assez étonnants dans leur genre et s'amusent clairement à brouiller les pistes. Du titre d'ouverture "Strasbourg", binaire et punk jusque dans le chant, au single "22 Grand Job" avec sa basse ultra linéaire et omniprésente qui vous oblige à taper du pied quoi que vous pourrez en dire, on est trimbalé d'une couleur musicale à une autre sans ménagement ni temps mort.
Cependant, à trop vouloir être éclectique et touche-à-tout, les garçons de The Rakes en oublient de garder un minimum de cohérence et finissent par s'égarer ... et nous avec. Du coup, on a du mal à suivre leur affaire et à bien comprendre où tout cela est censé nous mener. "The Guilt" devient rapidement épuisante avec son refrain répétitif et lourdaud, tandis que "We Are All Animals" prend des allures de feuille de brouillon qu'on aurait rendu par erreur avec sa copie de dissertation.
Tout ceci est bien dommage, car Capture/Release finit par ressembler à un grand fourre-tout où de très bons -voire excellents- singles se retrouvent noyés au milieu de compos largement dispensables.
De ces onze morceaux, on en retiendra une grosse moitié, avec une mention spéciale à l'impeccable et vitaminé "Retreat", l'expéditif "22 Grand Job", ainsi que le très amusant et dansant "Open Book". Cet opus se referme sur un "Work, Work, Work" (UK single) de très bonne facture, totalement séduisant et ultra entraînant, avec ce chant typiquement briton. Au bout du compte, après nous avoir secoué dans tous les sens, The Rakes prennent soin de nous laisser retomber sur nos pieds, histoire de ne pas être complètement déboussolés.
Ils sont quand même sympas ces anglais !
Quid de ce premier opus, me demanderez-vous ? ... Et bien il me faudra vous avouer que j'ai eu bien du mal à m'en faire une idée définitive. Après la sortie au début 2005 du Retreat EP, qui expédiait quatre morceaux en 10' 30 montre en main, j'étais restée sur une impression assez nette et claire dans mon esprit de la musique des Rakes. Et puis là badaboum, Capture/Release l'album vient tout chambouler !
Onze titres ici et à peine 35 minutes, c'est dire si les petits anglais n'ont pas envie de s'enquiquiner avec les détails ! Et en 35 minutes, on trouve de tout ici. The Rakes se montrent assez étonnants dans leur genre et s'amusent clairement à brouiller les pistes. Du titre d'ouverture "Strasbourg", binaire et punk jusque dans le chant, au single "22 Grand Job" avec sa basse ultra linéaire et omniprésente qui vous oblige à taper du pied quoi que vous pourrez en dire, on est trimbalé d'une couleur musicale à une autre sans ménagement ni temps mort.
Cependant, à trop vouloir être éclectique et touche-à-tout, les garçons de The Rakes en oublient de garder un minimum de cohérence et finissent par s'égarer ... et nous avec. Du coup, on a du mal à suivre leur affaire et à bien comprendre où tout cela est censé nous mener. "The Guilt" devient rapidement épuisante avec son refrain répétitif et lourdaud, tandis que "We Are All Animals" prend des allures de feuille de brouillon qu'on aurait rendu par erreur avec sa copie de dissertation.
Tout ceci est bien dommage, car Capture/Release finit par ressembler à un grand fourre-tout où de très bons -voire excellents- singles se retrouvent noyés au milieu de compos largement dispensables.
De ces onze morceaux, on en retiendra une grosse moitié, avec une mention spéciale à l'impeccable et vitaminé "Retreat", l'expéditif "22 Grand Job", ainsi que le très amusant et dansant "Open Book". Cet opus se referme sur un "Work, Work, Work" (UK single) de très bonne facture, totalement séduisant et ultra entraînant, avec ce chant typiquement briton. Au bout du compte, après nous avoir secoué dans tous les sens, The Rakes prennent soin de nous laisser retomber sur nos pieds, histoire de ne pas être complètement déboussolés.
Ils sont quand même sympas ces anglais !
Pas mal 13/20 | par GirlfromMars |
Sortie de l'album en Angleterre le 15 août 2005.
Sortie et distribution française le 26 septembre 2005.
Sortie et distribution française le 26 septembre 2005.
Posté le 24 novembre 2005 à 21 h 02 |
Le voilà enfin, le disque ultime de la vague de groupes anglais suiveurs de Franz Ferdinand (Bloc Party, Maxïmo Park ...) !
The Rakes dépassent ceux qui avaient réussi leur disque (Maxïmo Park, Editors), et surclassent ce qui ce fait de moins bon en la matière (Kaiser Chiefs ...), car ils réussissent tout simplement à publier l'album parfait : tout les morceaux sont au même niveau durant ces 34 minutes de musique.
L'album atteint ce qu'aucun groupe de la vague n'avait atteint jusqu'alors, à savoir un album où TOUT les morceaux, sans exception, est un single en puissance. Et pourtant tous sont différents, en allant du punk déjanté ( le délirant "22 Grand Job" ) à la pop ( "Work, Work, Work (Pub, Club, Sleep)" ) sans aucune baisse de régime s'il vous plait. Alors bien sur pas d'originalité ici, mais si l'on accepte de ne pas se focaliser dessus et d'éviter le cliché 'c'est un groupe en The suiveur de Franz Ferdinand donc c'est forcément nul, aucune âme', on passe réellement un bon moment. On sent bien que ces gars là ne se prennent pas au sérieux ... et c'est tant mieux ! Le groupe prend du plaisir en jouant et on voit qu'il veut le communiquer ; c'est gagné.
Ce disque squatte mon lecteur depuis le 12 Septembre, date de sa sortie ... Ici pas de place à l'ennui qui s'installe souvent sur certaines pistes des disques de leur frères de genre actuels ( par exemple The Cribs ) ; car les morceaux sont tous différents ; même si on peut repérer certains petits groupes de morceaux qui sont similaires en certains points ( "Strasbourg" et "Retreat" ; "Violent", "T-Bone" et "Terror !" ; "Open Book", "Binary Love" et "We Are All Animals" ; "22 Grand Job" et "The Guilt" ) , chacun a une identité qui lui est propre. Et malgré ces différences, chacun de ses morceaux, après son écoute, vous restera certainement dans la tête pendant bien longtemps ... Le groupe change les rythmes et les thèmes en plein milieu des morceaux ( notament sur "We Are All Animals" ou "Retreat" ) ; sur "Strasbourg", le groupe arrête soudain la plupart des instruments le temps de placer un '1 2 3 4' salvateur, et en allemand s'il-vous-plait ! Le groupe touche sa cible, atteint son but, et réussit son disque. Félicitations !
ATTENTION : disque à écouter sans a priori sur les groupes actuels.
The Rakes dépassent ceux qui avaient réussi leur disque (Maxïmo Park, Editors), et surclassent ce qui ce fait de moins bon en la matière (Kaiser Chiefs ...), car ils réussissent tout simplement à publier l'album parfait : tout les morceaux sont au même niveau durant ces 34 minutes de musique.
L'album atteint ce qu'aucun groupe de la vague n'avait atteint jusqu'alors, à savoir un album où TOUT les morceaux, sans exception, est un single en puissance. Et pourtant tous sont différents, en allant du punk déjanté ( le délirant "22 Grand Job" ) à la pop ( "Work, Work, Work (Pub, Club, Sleep)" ) sans aucune baisse de régime s'il vous plait. Alors bien sur pas d'originalité ici, mais si l'on accepte de ne pas se focaliser dessus et d'éviter le cliché 'c'est un groupe en The suiveur de Franz Ferdinand donc c'est forcément nul, aucune âme', on passe réellement un bon moment. On sent bien que ces gars là ne se prennent pas au sérieux ... et c'est tant mieux ! Le groupe prend du plaisir en jouant et on voit qu'il veut le communiquer ; c'est gagné.
Ce disque squatte mon lecteur depuis le 12 Septembre, date de sa sortie ... Ici pas de place à l'ennui qui s'installe souvent sur certaines pistes des disques de leur frères de genre actuels ( par exemple The Cribs ) ; car les morceaux sont tous différents ; même si on peut repérer certains petits groupes de morceaux qui sont similaires en certains points ( "Strasbourg" et "Retreat" ; "Violent", "T-Bone" et "Terror !" ; "Open Book", "Binary Love" et "We Are All Animals" ; "22 Grand Job" et "The Guilt" ) , chacun a une identité qui lui est propre. Et malgré ces différences, chacun de ses morceaux, après son écoute, vous restera certainement dans la tête pendant bien longtemps ... Le groupe change les rythmes et les thèmes en plein milieu des morceaux ( notament sur "We Are All Animals" ou "Retreat" ) ; sur "Strasbourg", le groupe arrête soudain la plupart des instruments le temps de placer un '1 2 3 4' salvateur, et en allemand s'il-vous-plait ! Le groupe touche sa cible, atteint son but, et réussit son disque. Félicitations !
ATTENTION : disque à écouter sans a priori sur les groupes actuels.
Excellent ! 18/20
Posté le 21 janvier 2006 à 13 h 43 |
Il y a une chose de bien avec les groupes anglais, c'est qu'il y en a toujours un à écouter. Le problème est que c'est comme les footballeurs brésiliens, vous partez avec une poignée de billets, vous revenez avec une centaine d'entre eux, puis à l'heure des bilans, il vous en reste deux. Et encore deux c'est les bonnes années ! ...
Ca commence pourtant plutôt bien avec le single "Strasbourg". Mais la suite, aussi vite écoutée, aussi vite oubliée. Vraiment rien de transcendant, ça dure qu'une demi-heure et heureusement, car c'est franchement chiant. Ce quatuor mal sapé (ou alors la grande classe du début des années 80 ...) donne dans le rock (post-punk pour faire hype) à la nervosité mal contrôlée. Le son est glacial, les mélodies sans souplesse. Au final (attention vilain jeu de mot) The Rakes se prend un râteau.
Annoncé comme les nouveaux messies pop rock, ce Capture/Release finira au mieux classique de ma poubelle, au pire prendra la poussière jusqu'à ce que je le revende.
Ca commence pourtant plutôt bien avec le single "Strasbourg". Mais la suite, aussi vite écoutée, aussi vite oubliée. Vraiment rien de transcendant, ça dure qu'une demi-heure et heureusement, car c'est franchement chiant. Ce quatuor mal sapé (ou alors la grande classe du début des années 80 ...) donne dans le rock (post-punk pour faire hype) à la nervosité mal contrôlée. Le son est glacial, les mélodies sans souplesse. Au final (attention vilain jeu de mot) The Rakes se prend un râteau.
Annoncé comme les nouveaux messies pop rock, ce Capture/Release finira au mieux classique de ma poubelle, au pire prendra la poussière jusqu'à ce que je le revende.
Très mauvais 4/20
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