Flying Saucer Attack
Flying Sauver Attack |
Label :
VHF |
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Né en 1993 à Bristol (Angleterre) du projet de deux esthètes intellectuels, David Pearce et Rachel Brook, issus du groupe Lynda's Strange Vacation, auquel appartenait aussi Matt Elliot (The Third Eye Foundation), Flying Saucer Attack est un pur OVNI musical.
Sans omettre la pochette, devenu mythique, l'album entier interpelle. C'est nouveau, étrange, dense et fascinant.
Et ce n'est pas l'écrasant brouillage sonore qui fournira la moindre piste de rationalisation. Car ici, la volonté est de faire exploser les frontières du genre, le rock en général et les guitares en particulier, qui sont détournées à l'extrême pour des structures compressées jusqu'à atteindre de longues plages de saturations sans fin. Sous les crispations et les grincements, des voix susurrent doucement des paroles aussi volatiles qu'inaudibles.
Ce disque est un des fondements du mouvement musical rattaché à la communauté de Bristol. Elle regroupe des artistes ayant tous des liens et des appartenances. Flying Saucer Attack, un des pionniers, n'est pas sans attache avec d'autres groupes comme Crescent, Amp ou Movietone, formé par Rachel Brook justement. On peut également rajouter à cette scène, Pram (Birmingham) et Hood (Leeds). A l'époque, une révolution interne et sectaire s'opérait pour défricher une zone nouvelle d'expression, puis devenir une source immense d'influences.
Reprenant le travail de My Bloody Valentine, du krautrock ou de Brian Eno, là où ils l'avaient laissé, ce disque étalon jette les bases d'une expérimentation nouvelle, ouverte aux délires les plus planants comme à l'aventure la plus exigeante. Le résultat est long en bouche, difficile d'accès, tortueux et avare en signaux, sorte d'enfant-monstre hybride et métallique.
Pourtant cette musique sombre et sismique cache nombre de curiosités pour l'époque: du post-shoegazing industriel, des morceaux tribaux à base de bongos, de l'ambient et même une reprise étonnante et incongrue de "The Drowners" de Suede.
Sans le savoir, Flying Saucer Attack venait de créer un album de pré-post-rock...
Sans omettre la pochette, devenu mythique, l'album entier interpelle. C'est nouveau, étrange, dense et fascinant.
Et ce n'est pas l'écrasant brouillage sonore qui fournira la moindre piste de rationalisation. Car ici, la volonté est de faire exploser les frontières du genre, le rock en général et les guitares en particulier, qui sont détournées à l'extrême pour des structures compressées jusqu'à atteindre de longues plages de saturations sans fin. Sous les crispations et les grincements, des voix susurrent doucement des paroles aussi volatiles qu'inaudibles.
Ce disque est un des fondements du mouvement musical rattaché à la communauté de Bristol. Elle regroupe des artistes ayant tous des liens et des appartenances. Flying Saucer Attack, un des pionniers, n'est pas sans attache avec d'autres groupes comme Crescent, Amp ou Movietone, formé par Rachel Brook justement. On peut également rajouter à cette scène, Pram (Birmingham) et Hood (Leeds). A l'époque, une révolution interne et sectaire s'opérait pour défricher une zone nouvelle d'expression, puis devenir une source immense d'influences.
Reprenant le travail de My Bloody Valentine, du krautrock ou de Brian Eno, là où ils l'avaient laissé, ce disque étalon jette les bases d'une expérimentation nouvelle, ouverte aux délires les plus planants comme à l'aventure la plus exigeante. Le résultat est long en bouche, difficile d'accès, tortueux et avare en signaux, sorte d'enfant-monstre hybride et métallique.
Pourtant cette musique sombre et sismique cache nombre de curiosités pour l'époque: du post-shoegazing industriel, des morceaux tribaux à base de bongos, de l'ambient et même une reprise étonnante et incongrue de "The Drowners" de Suede.
Sans le savoir, Flying Saucer Attack venait de créer un album de pré-post-rock...
Très bon 16/20 | par Vic |
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