Bikini Kill

Pussy Whipped

Pussy Whipped

 Label :     Wiiija 
 Sortie :    1992 
 Format :  Album / CD  Vinyle   

Voilà un album sans prétention...
Des morceaux de 2 minutes max, criés, parfois chantés, au son crado, avec des mélodies simples, aux rythmes speed/lourds au choix...
On aime ou pas, mais dans son genre punk/grunge féminin, ce disque se défend plutôt pas mal.


Sympa   14/20
par X_Shape104


  En écoute : https://bikinikill.bandcamp.com/album/pussy-whipped


 Moyenne 15.00/20 

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Posté le 18 mars 2016 à 13 h 36

Une grosse basse bien grasse, un joyeux bordel s'ensuit, des paroles scandées, criées n'importe comment... On sent la sueur, la bière, loin d'un esprit fraicheur Narta qu'on attribuerait à un groupe de filles, on retrouve ce son des répets du dimanche après-midi avec les copains /copines, l'esprit de joyeux pogos pour le plaisir du rock... Voilà ce qu'évoque à lui seul "Blood One", ouvrant ce Pussy Whipped des Bikini Kill, il en sera ainsi également sur les titres qui suivent, un trip bon enfant qui durera 24 petites minutes.

Incarnant parfaitement une époque, celle du mouvement "Riot Grrrl", aux paroles empreintes d'une finesse toute personnelle ("Your Alphabet Is Spelled With My Blood"...), Pussy Whipped pourrait être vite relégué aux oubliettes et n'être réduit qu'à un bref moment cristallisé en 1992. Ce serait se tromper: Pussy Whipped est un "petit" album, mais il est costaud. De la compression sonique attractive, il y en a. Du riff efficace, aussi. Du tube pour rocker à cheveux gras, il suffit de demander.

Et que dire de ce titre final qu'est "Tommy Rae"? Fragile, touchant au possible, délicat et innocent, se reflétant par des coups de batterie et des guitares grattées avec maladresse et approximation. C'est beau.
Car c'est bien avec leurs limites techniques que les Bikini Kill arrivent à nous charmer: on joue, on fonce, on gueule. "Magnet" est idéal pour foncer dans le tas avec joyeuseté, l'enchaînement "Sugar" / "Star Bellied Boy" saura parfaitement illustrer un "headbanging" en règle, tout en exécutant une danse chaotique, l'index nerveux pointé vers l'idéal Crado-Punk. Et il y a évidemment l'iconique "Rebel Girl", l'un des titres les plus notoires du combo d'Olympia.
Et puis ce "Starfish" si dérisoire dans son instrumentation, mais si efficace...

Oui, de ce chaos sale et méchant ressort quelque chose d'attendrissant. Ah, vous les femmes, vous le charme... Frank Michael avait raison: toutes les femmes sont belles, et mêmes les punkettes.
Très bon   16/20







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