Saint Etienne
Good Humor |
Label :
Creation |
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Un groupe anglais dont le nom rend hommage à une équipe française de football qui connut une époque glorieuse à la fin des années 70, c'est un peu surprenant ...
N'empêche, cela apporte une touche de nostalgie qui sied fort bien à leur musique, au caractère rétro très affirmé. Le trio nous propose en effet des mélodies dont le goût acidulé évoque immédiatement les riches heures de la pop sixties ou seventies, avec des pianos et des synthés délicieusement désuets. Le tout est arrangé avec beaucoup de raffinement et d'inventivité. Sans oublier l'atout maître : la voix craquante de Sarah Cracknell, jamais forcée, simplement posée, pétrie de suavité et de sérénité. Grâce à elle, c'est une nostalgie plutôt joyeuse qui émane finalement de ces chansons.
"Woodcabin" est une belle ouverture, à l'ambiance 'house' très feutrée. La ligne de basse donne cependant un feeling assez soul que l'on retrouve sur "Been So Long" et "Postman", deux belles chansons exprimant une douce mélancolie.
"Sylvie" est plus disco, à la limite d'un kitsch façon Abba. Je lui préfère "Split Screen", irrésistible hymne à l'insouciance, avec son refrain mutin appuyé par des cuivres espiègles. Quant à "Mr Donut", c'est une merveille de sensualité rêveuse. "Goodnight Jack" peut faire penser à certains films et à certaines séries télé où évoluaient des acteurs comme Sean Connery ou Roger Moore ( un hommage à John Barry ? ). Et les chansons non citées sont d'autres réussites, empreintes de fraîcheur et de légèreté.
Vous l'aurez compris, l'écoute de cet album est un pur plaisir, futile et volatil, qui appartient à la même catégorie que la première gorgée de bière vantée par Philippe Delerm. Avec aussi un possible effet 'madeleine de Proust', tant il recèle le charme des souvenirs heureux.
En tout cas, son titre ne ment pas : il vous mettra immanquablement de bonne humeur.
N'empêche, cela apporte une touche de nostalgie qui sied fort bien à leur musique, au caractère rétro très affirmé. Le trio nous propose en effet des mélodies dont le goût acidulé évoque immédiatement les riches heures de la pop sixties ou seventies, avec des pianos et des synthés délicieusement désuets. Le tout est arrangé avec beaucoup de raffinement et d'inventivité. Sans oublier l'atout maître : la voix craquante de Sarah Cracknell, jamais forcée, simplement posée, pétrie de suavité et de sérénité. Grâce à elle, c'est une nostalgie plutôt joyeuse qui émane finalement de ces chansons.
"Woodcabin" est une belle ouverture, à l'ambiance 'house' très feutrée. La ligne de basse donne cependant un feeling assez soul que l'on retrouve sur "Been So Long" et "Postman", deux belles chansons exprimant une douce mélancolie.
"Sylvie" est plus disco, à la limite d'un kitsch façon Abba. Je lui préfère "Split Screen", irrésistible hymne à l'insouciance, avec son refrain mutin appuyé par des cuivres espiègles. Quant à "Mr Donut", c'est une merveille de sensualité rêveuse. "Goodnight Jack" peut faire penser à certains films et à certaines séries télé où évoluaient des acteurs comme Sean Connery ou Roger Moore ( un hommage à John Barry ? ). Et les chansons non citées sont d'autres réussites, empreintes de fraîcheur et de légèreté.
Vous l'aurez compris, l'écoute de cet album est un pur plaisir, futile et volatil, qui appartient à la même catégorie que la première gorgée de bière vantée par Philippe Delerm. Avec aussi un possible effet 'madeleine de Proust', tant il recèle le charme des souvenirs heureux.
En tout cas, son titre ne ment pas : il vous mettra immanquablement de bonne humeur.
Excellent ! 18/20 | par Oddie |
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